Le Covid-19 va-t-il changer les statistiques de mortalité ? (France, 2000-2019)

Introduction

Ces dernières semaines, suite à la pandémie de Covid-19 qui sévit partout sur la planète, on entend de plus en plus « mais, vous vous rendez-compte, le virus a fait tant de milliers de morts ». Le problème est qu’un nombre sans contexte ne signifie rien. Comme si je vous disais que, là où j’habite, il y a mille personnes sans emploi. Sans vous dire combien il y a d’habitants au total, c’est une information qui n’apporte rien.

Un manque de vision…

Mi-février 2020, le Pr. Didier Raoult, infectiologue de renom, expliquait avec agacement que le Covid-19 n’allait pas influer sur les statistiques de mortalité en France « à moins que les choses changent beaucoup ». Il s’appuyait alors sur le fait que l’épidémie semblait être maîtrisée en Chine (en fait, le confinement de Wuhan n’a pris fin que début avril). Par ailleurs, la « grippe » n’avait fait que très peu de morts en Iran et en Corée du Sud. Il a simplement « oublié » à l’époque que :

  • la progression de l’épidémie n’en était qu’au tout début de la progression exponentielle en Iran,
  • elle n’avait été enrayée par les Chinois qu’au prix d’un confinement drastique dans un pays où la surveillance permet de faire respecter une telle mesure (avec des peines de prison en cas d’infraction).

Par ailleurs, il juge le confinement totalement inutile. Comme si effectivement rester chez soi revenait totalement au même en terme de taux contamination que d’embrasser tous les passants.

… mais aussi de l’amateurisme…

Évidemment, il ne pouvait pas non plus prévoir la gestion calamiteuse du gouvernement français lors de cette crise (pas de masques, pas de tests, frontières restées ouvertes en particulier avec l’Italie, invitations à sortir, à voter et à travailler au moment où il était déjà trop tard et que le confinement aurait déjà été nécessaire, etc.). Il prévenait par ailleurs un mois avant dans une autre vidéo que les coronavirus sont particulièrement dangereux et devraient faire l’objet d’une surveillance accrue.

À noter que je ne suis ni « pour » ni « contre » Didier Raoult. C’est une assertion qui n’a pas plus de sens que d’être « pour » ou « contre » la pluie. Didier Raoult a d’évidentes connaissances dans certains domaines. Pour autant, il n’est pas infaillible, comme tout être humain. De mon point de vue, il a fait des erreurs sérieuses tant en vision à long terme qu’en communication. Malgré tout, il fait exactement ce qu’il faut faire dans sa région contre l’avis de toute sa hiérarchie, c’est déjà vraiment exemplaire et courageux. Mais ceci n’est pas un article sur lui… continuons !

Estimer l’impact d’une cause de mortalité

Comme je le rappelle dans cet autre article, estimer l’impact d’une cause de mortalité est un exercice de funambule.

Comment comptabiliser une personne qui avait de l’asthme, des problèmes cardiaques, de la tension, et qui est morte suite à une infection respiratoire non testée. Covid-19 ? Pas Covid-19 ? Et si elle a été testée, quelle a été la condition décisive du décès ?

La réalité est que c’est l’ensemble de ces facteurs qui ont causé le décès, pas un facteur seul. Il est relativement rare que quelqu’un meure d’une seule pathologie. C’est plutôt un ensemble de facteurs conjugués qui cause la mort. À l’exception des accidents et de quelques maladies comme certains cancers. La faim est également une cause « racine » de mortalité importante dans le monde.

L’impact en Chine

On voit de plus en plus des gens s’alarmant de dizaines de milliers de morts en Chine depuis le début de l’année. Ils estiment immédiatement que ces morts sont à mettre sur le compte du Covid-19.

Or la région de Wuhan, le Hubei épicentre de l’épidémie, compte pas moins de 59 millions d’âmes. C’est comparable à la France en terme de population. Or, en France, il y a plus de 1500 décès par jour hors période épidémique. Sur 2 mois de confinement, et si on considère que la région de Wuhan a le même taux de mortalité que la France, cela donne pas moins de 75.000 morts en temps normal. Pas étonnant donc qu’il y ait des dizaines de milliers de morts à Wuhan à la sortie de plus de deux mois de confinement. Il paraît évident que tous ces morts n’ont pu être pris en charge pendant le confinement.

Le Gouvernement chinois cache peut-être des choses. Je ne fais que donner des chiffres basiques, à chacun d’en faire ce qu’il en veut. Il est extrêmement difficile de mesurer l’impact de l’épidémie sur place sans avoir des chiffres détaillés. Des ordres de grandeur seuls ne peuvent donner aucune indication.

Une manipulation facile

Le comptage est donc très délicat lors d’une épidémie. Il est vraiment facile de manipuler les données quant aux causes de mortalité. Et ce, soit à la hausse, soit à la baisse. Certains clament par exemple que le diabète cause xxxxx morts par an. Seul ? Vraiment ? Là encore, ce n’est très souvent qu’une cause qui s’additionne à d’autres.

Le seul indicateur véritablement intéressant lorsque survient une épidémie avec un fort impact est la mortalité totale dans la population. On peut alors mesurer la portée globale d’un événement, que ce soit une épidémie ou autre chose d’ailleurs, en comparant avec les années précédentes (et suivantes si on a les données).

La question est tout de même se savoir : une épidémie de grippe fait-elle effectivement une grosse différence visible dans la mortalité ?

Perspectives

Mettons maintenant tout cela en perspective. Je suis persuadé que le Covid-19 a parfaitement le potentiel de changer les statistiques de mortalité – en fait il le fait déjà début avril 2020, puisque le Directeur Général de la santé précisait le 4 avril que la mortalité habituelle était déjà supérieure de 27 % par rapport à la normale en semaine 13, toutes causes confondues. Et il annonce le 9 avril qu’en semaine 14, d’après les premières estimations qui pourront être revues à la hausse, l’excédent de mortalité atteindrait 41 %. Si c’est réellement le cas, c’est déjà énorme. Et cela malgré le confinement mis en place plus de 2 semaines plus tôt.

Des sources fiables

Le site officiel des statistiques en France publie de manière transparente et publique les fichiers des décès. Cette publication arrive généralement avec un ou deux mois de retard, mais c’est mieux que rien.

C’est une excellente source de données pour mesurer la mortalité globale dans la population française. En effet, ces données étant publiques, il est extrêmement difficile de « tricher ». J’ai vérifié moi-même la présence de personnes décédées de mon entourage dans ces fichiers et je t’invite, lecteur, à faire de même. Ce sont des fichiers texte qui sont extrêmement faciles à lire et à analyser. Un simple [Ctrl-F] dans un éditeur texte basique permet de chercher le nom de quelqu’un.

Pour une analyse un peu poussée, il suffit d’introduire ces fichiers dans une base de données. On peut ensuite faire du filtrage et du comptage. On obtient alors directement toutes sortes d’informations, et ce pour chaque jour depuis des décennies. Par exemple la mortalité en fonction de l’âge. Ou encore le nombre de décès en fonction du département (et même de la commune).

Résultats

Voici le graphique final du nombre de morts en France sur les 20 dernières années :

Chaque courbe de couleur représente les données d’une année entière, chaque point correspondant à un jour donné, le premier janvier tout à gauche et le 31 décembre tout à droite, en ordonnée le nombre de morts par jour.

Il se dégage de ce graphique trois éléments majeurs :

  • la première anomalie qui saute aux yeux est un grand pic rouge au centre, ce n’est pas du tout une erreur, il correspond à… la canicule d’août 2003,
  • de manière plus générale, on constate que la mortalité est moins forte une fois le printemps arrivé et redémarre doucement en septembre, donnant aux courbes cet aspect de cloche inversée, ce qui montre que l’hiver est généralement plus mortel que l’été,
  • le dernier point est qu’on observe que certains hivers sont particulièrement plus meurtriers que d’autres, leurs courbes se détachent clairement au-dessus de celles des autres années.

La seule crise visible des années 2000-2019

Il se dégage donc des 20 dernières années une seule grande crise en terme de mortalité. On en a pas mal parlé à l’époque, mais c’est une période qui est aujourd’hui relativement oubliée.

Incontestablement, à l’échelle du pays, c’est la catastrophe sanitaire la plus grave et la plus fulgurante qui ait eu lieu dans les 20 dernières années. Lorsqu’on fait le total, cela fait plus de 17.000 morts de plus que la moyenne habituelle pour la saison, en l’espace de 2 semaines. Plus de 58.000 morts au mois d’août 2003 en France, contre environ 41.000 morts en 2002 et 2004.

Détaillons par tranches d’âges

Regardons l’impact de la canicule en fonction de l’âge en isolant seulement l’année 2003 :

Chaque courbe est ici le nombre de morts par tranche d’âge de 10 ans

Sans surprise, ce sont les plus de 70 ans qui ont le plus souffert. Ils correspondent aux trois courbes qui sont largement au-dessus des autres. Les 50-70 ans (les deux courbes en rose et gris) ne sont pas totalement épargnés non plus.

En revanche, les moins de 50 ans n’ont quasiment pas souffert en terme de mortalité. Ils apparaissent en bas, dans la courbe violette et celles en-dessous d’elle.

Détaillons par Département

On peut voir très rapidement des différences notables de l’impact de la canicule dans les différentes régions. Les graphiques suivants sont pondérés par la population totale. Par ailleurs, chaque point est une moyenne des dix jours précédents pour lisser les courbes. En effet, les variations sont trop grandes d’un jour à l’autre lorsqu’on regarde un département seul.

Les régions centrales et grandes villes

Beaucoup de grandes villes, Paris, Lyon, Bordeaux, et certaines régions ont été très fortement impactées par la canicule :

Les régions épargnées

Dans d’autres régions, en revanche, le pic est parfois à peine visible :

  • certaines régions épargnées comme le Cantal ou l’Aveyron, probablement favorisées par la campagne où la chaleur se fait moins sentir que dans les grandes villes,
  • les régions montagneuses où la chaleur s’est évidemment fait beaucoup moins sentir et où le pic d’août est beaucoup moins prononcé qu’ailleurs,
  • certains départements de Bretagne, grâce à son climat océanique.

On pourrait également comparer en terme de pyramide des âges dans chaque département. Les analyses possibles ne manquent pas…

La carte

Et, bien sûr, la carte que tout le monde attend. Plus c’est rouge, plus le taux de mortalité dépasse largement celui de 2002 et 2004 sur le mois d’août.

Différence de mortalité entre 2003 et les années adjacentes (2002 et 2004) – plus c’est rouge, plus la différence est importante (et donc la mortalité qu’on peut imputer à la canicule de 2003)

On voit que la Lozère (en blanc) a en fait moins de morts en août 2003 qu’en 2002 et 2004. Anomalie qui est facilement explicable : c’est le département le moins peuplé de France. Il n’y a en moyenne que deux décès par jour dans ce département en été. Il n’y a donc pas suffisamment de données pour qu’elles soient statistiquement pertinentes. Peut-être qu’il y a eu des morts de la chaleur dans ce département cette année-là, peut-être pas, difficile à dire avec les chiffres seuls.

Impact à court terme

L’impact à court terme de cette augmentation soudaine des décès en 2003 est assez intéressant à analyser.

Concentrons notre regard sur les courbes de mortalité de 2002 à 2005.

Courbes lissée du nombre de morts pour 1 million d’habitants

Pour commencer, on voit que la canicule s’est en fait déroulée en deux temps :

  • une première secousse mi juillet  qui a déjà fait son lot de victimes, en épuisant déjà probablement beaucoup d’autres personnes déjà fragiles,
  • une accalmie fin juillet qui semble laisser du répit,
  • finalement la grande vague principale en août.

Au-delà du pic d’août 2003, on voit que la fin de la même année est aussi plus mortelle que les autres (la courbe rouge dépasse très clairement les autres courbes à droite). Ce n’est plus là l’aspect canicule, évidemment, mais autre chose. La réponse se trouve sur le réseau sentinelle, qui indique une forte grippe ainsi qu’une forte incidence de diarrhée hivernale cette année-là. On peut dire que l’année 2003 a fait des ravages parmi les plus fragiles.

Or, on s’aperçoit que la courbe de 2004 (en vert) est sensiblement en-dessous de toutes les autres. Ce n’est pas une grosse surprise : les personnes les plus vulnérables n’ont pas passé le cap de 2003, autant de décès en moins en 2004 !

Vérification sur toute la période

Regardons le nombre de morts par an (pour 1 million d’habitants, pour prendre en compte l’augmentation de la population) :

L’année 2003 a clairement dépassé les précédentes, puis les années suivantes ont été plus « calmes ». Pour revenir une dizaine d’années plus tard au même niveau que 2003.

On voit bien là l’effet d’une épidémie ou d’une canicule qui balaye malheureusement les plus fragiles : ces épisodes ôtent quelques années de vie supplémentaires à ceux qui sont les plus faibles physiquement, mais qui n’auraient probablement pas vécu très longtemps de toute façon.

Grippes

Analyse

Lorsqu’on regarde le tout premier graphique de cet article, on peut voir que certains hivers « dépassent » les autres en terme de mortalité, très souvent dus à des grippes saisonnières. Ces épisodes peuvent faire 20.000 morts de plus que la normale dans l’année, étalé sur un ou deux mois, mais guère plus. Sur une semaine, on peut même exceptionnellement observer un quart de mortalité de plus qu’une « bonne année ».

En 2005 survient un épisode grippal particulièrement violent, comme le signale encore le réseau sentinelle. On le voit parfaitement dépasser toutes les autres courbes entre février et début mars dans la dernière courbe ci-dessus (le dos d’âne bleu à gauche). Malgré tout, l’impact sur la saison entière reste assez mineur par rapport à d’autres grippes plus récentes. Peut-être dû au choc de 2003, qui a fait que les personnes les plus fragiles n’étaient plus là en 2005.

Visualisation

Si on regarde la mortalité en hiver, de début novembre à fin mars, on voit qu’il y a une sur-mortalité certaines années dues en particulier aux épisodes gripaux. Malgré tout, cela ne fait pas plus de 10% de changement sur la saison, même pour les années les plus violentes que sont les hivers 2016-2017 et 2017-2018. On peut voir cela sur le graphe suivant, qui donne le nombre de morts par saison hivernale pour 1 million d’habitants.

Ce graphique peut faire peur, à cause du démarrage de l’axe des ordonnées à 6800. Si on regarde l’impact sur la mortalité totale avec un axe commençant à 0, l’effet est totalement différent. On peut alors voir l’impact de la grippe sur l’ensemble de la mortalité. Il n’est pas totalement négligeable, mais il reste faible.

Attention donc lorsqu’on regarde un graphique de prendre tout en compte, y compris les axes.

On peut en tout cas remarquer que la mortalité à l’échelle de la France est très stable sur les 20 dernières années en hiver, une véritable horloge !

L’impact psychologique

Il y a un phénomène que l’on sous-estime trop souvent : l’impact psychologique des décès sur les survivants.

Les morts naturelles prévues

Une personne âgée qui meurt avec des arrières-petits-enfants est toujours un événement triste pour les survivants. Malgré tout, la tristesse est souvent atténuée par le fait que cette personne « a eu une belle vie ». On se dit aussi que, « à son âge », l’inévitable allait arriver un jour ou l’autre, dans le court terme. Il y a eu un temps de « préparation » émotionnelle pour l’entourage, même si évidemment on n’est jamais réellement préparé au décès d’un proche.

Les accidents

Un accident soudain d’une personne dont on n’attendait pas qu’elle nous quitterait sous peu est totalement différent émotionnellement pour l’entourage. Et ce pour une multitude de raisons :

  • évidemment, c’est un choc émotionnel beaucoup plus fort puisque totalement inattendu, sans aucun avertissement préalable,
  • cela laisse sur le carreau des proches qui pensaient encore vivre de longues années voire décennies avec cette personne,
  • une mort accidentelle laisse un vide de responsabilités qui est à combler, tant psychologique que matériel, par exemple dans le cas du décès d’un parent laissant l’autre parent seul avec des enfants, ce qui en plus de la détresse psychologique liée au décès provoque des incertitudes matérielles qui renforcent encore l’angoisse,
  • il est souvent impossible de « faire ses adieux » lors d’une mort soudaine, ce qui rend le deuil encore plus difficile,
  • etc.

Une mort « inattendue » est donc beaucoup plus difficile à supporter. C’est le cas d’accidents, mais aussi de certaines maladies ou attaques foudroyantes.

De nombreux accidents visibles dans les données

En arpentant les données et les graphes obtenus grâce au site du Gouvernement, on retrouve les stigmates d’accidents survenus non seulement en France, mais aussi à l’étranger. Ainsi, le graphique de la Thaïlande est le suivant :

Une petite idée sur le grand pic bleu à droite ? Le tsunami de fin 2004. Quand au pic vert de septembre 2007, c’est le crash de Phuket. Et le petit pic noir à gauche, un accident de bus en avril 2000.

On y retrouve d’autres catastrophes comme l’accident d’avion de Charm el-Cheikh en Égypte au début de 2004. Et aussi sur le sol français loin de la métropole, bagay la, comme il est appelé localement, le tremblement de terre à Haïti en 2011. Autant d’accidents qui laissent des traces dans les chiffres, mais pas toujours autant que dans les mémoires.

Un exemple : le Bataclan (13 novembre 2015)

Dans le cas de phénomènes qui impactent plus que l’entourage proche, comme les attentats, l’impact psychologique sur une population peut être très violent. Ce fut le cas par exemple lors de l’attaque terroriste du Bataclan le 13 novembre 2015.

Si on ne regarde que les chiffres purs de la mortalité, cet événement n’a même pas laissé la moindre trace dans la mortalité à l’échelle de la France :

Dans le même temps, on voit bien que l’activité de la grippe de 2016 (au-dessus du seuil épidémique selon les bulletins de l’époque) fait une très nette différence par rapport aux années précédentes (en rose à droite sur le graphique), mais cela n’a pas fait la une des médias, même s’ils en ont un peu parlé à l’époque.

En revanche, en terme d’impact psychologique sur la population, si personne en 2020 ne se rappelle de la grippe de 2016, tout le monde se rappelle l’attaque du Bataclan. C’est là que l’impact d’un événement inattendu fait une énorme différence de ressenti, qui n’est pas forcément visible dans les chiffres.

Toutefois, si on zoome sur le département 75 (Paris), l’événement est parfaitement visible :

En fait, il est même encore plus visible en zoomant sur les 20-50 ans comparé aux plus de 60 ans où il ne l’est pas, ce qui est logique, vu l’âge moyen de ceux qui assistaient au concert.

Les chiffres sont donc à prendre avec précaution, ils ne reflètent pas toujours la réalité en fonction de ce qu’on regarde et il s’agit de sélectionner avec prudence ceux qu’on veut mettre en avant.

Conclusion

Dans quelques mois, nous aurons les données consolidées détaillées des décès de mars et avril 2020. On pourra alors discuter de l’impact global en France et en fonction des régions de ces premiers mois d’épidémie. Il faudra à ce moment-là ne pas oublier d’ajouter les morts en Allemagne, Luxembourg, Suisse et Autriche, qui ont été envoyés dans ces pays en soins intensifs. Il ne faudra pas non plus oublier que, au-delà des morts, cet épisode aura traumatisé beaucoup de gens :

  • restés confinés chez eux hantés par de la claustrophobie, stressés financièrement,
  • certains laissés à eux-mêmes avec la maladie à étouffer pendant des jours,
  • passages aux urgences,
  • guéris avec des séquelles pulmonaires graves…

Sans oublier un lot de morts non négligeable de personnes qui étaient apparemment en parfaite santé avant de contracter le Covid-19 et dont le décès a été un choc pour leur entourage, en tout point semblables à des accidents soudains. Ces dommages sont irréversibles et durables dans la population. Chaque « + 1 » est un être vivant avec un impact sur ses proches.

En attendant…

La question demeure : à quel point le Covid-19 va-t-il réussir à infléchir la courbe des décès (réponse ici), et ce malgré le confinement ? 40 % de plus ? 50 % ? Quid de l’impact négatif et positif du confinement ?

Négatif pour certains, surtout en terme psychologique mais aussi financier, ce qui a également un effet anxiogène.

Mais positif aussi car moins de stress des transports, moins d’accidents sur la voie publique et… mois de pollution, ce qui dans les grandes villes devrait avoir un effet très positif en terme de réduction de la mortalité. En effet, la pollution ferait environ 50.000 morts par an en France. C’est bien plus que le Covid-19 pour l’instant…

Et pendant ce temps, la nature reprend ses droits, et les apiculteurs en détresse (dont on n’entend jamais parler dans les médias malgré la crise sans précédent qu’ils traversent depuis 20 ans) connaissent un nouveau souffle.

Chloroquine contre Covid-19 : explications

Pour en savoir plus sur le Covid-19, lire cet article.

J’explique ici comment la chloroquine est censée fonctionner contre le virus SARS-CoV-2 (celui qui cause le Covid-19). Si vous préférez les vidéos et connaissez l’anglais, vous pouvez regarder cette vidéo :

Avertissement

Il ne s’agit ici que de THÉORIE. Nous avons toujours besoin aujourd’hui d’avoir des études randomisées et en double-aveugle pour prouver que la chloroquine fonctionne réellement. Le corps est une machine extrêmement complexe, et beaucoup de théories « oublient » d’autres aspects qui peuvent les rendre en fait inapplicables. Il nous faut des EXPÉRIENCES pour confirmer tout ça.

Par ailleurs, la chloroquine agit à différents niveaux, y compris partiellement pour empêcher le virus de capturer l’hémoglobine. Le nombre de facteurs à prendre en compte lorsqu’on s’intéresse à la santé est très grand. Cet article ne couvre qu’un aspect.

Fonctionnement du virus

Lorsque l’ARN du virus entre dans une cellule, celle-ci se met directement à l’utiliser, comme si c’était notre propre ARN. La cellule crée alors à partir de cet ARN une enzyme appelée ARN réplicase (son nom complet est ARN polymérase ARN-dépendante, mais je vais préférer le concis et explicite « ARN réplicase » ici).

Le rôle de cet ARN réplicase est de… répliquer l’ARN. C’est grâce à lui que la cellule va se mettre à reproduire de façon massive l’ARN du virus à l’intérieur de la cellule. Très rapidement, la cellule est dépassée par cette masse d’ARN et se suicide. Ce faisant, son contenu se répand autour d’elle, et tout cet ARN répliqué peut alors aller attaquer les autres cellules autour. C’est une réaction en chaîne.

Intervention du zinc

Le zinc désactive l’action de l’ARN réplicase. Si la concentration en zinc à l’intérieur de la cellule est suffisante, l’ARN réplicase ne peut plus faire son travail correctement, elle est bloquée par le zinc.

Le problème est que le zinc ne migre pas naturellement à l’intérieur des cellules, il reste à l’extérieur. Les cellules ont bien des « portes » qui peuvent permettre au zinc de rentrer, mais elles restent fermées en temps normal, et le zinc est coincé à l’extérieur.

Le rôle de la chloroquine

La chloroquine est en quelque sorte la « clé » de ces portes. C’est elle qui va ouvrir les portes et permettre au zinc de pénétrer dans les cellules.

Cela signifie que, si vous avez assez de zinc dans le corps, la chloroquine va permettre à ce zinc d’entrer dans les cellules, ce qui permet alors de bloquer la réplication du virus.

Conclusion – le zinc est essentiel !

Pour être efficace, nous avons donc besoin :

  • de zinc, c’est la raison pour laquelle les suppléments de zinc sont importants par les temps qui courent, sinon la chloroquine ouvre les portes… pour rien,
  • utiliser la chloroquine pour ouvrir les portes et permettre au zinc de pénétrer dans les cellules.

Je suis surpris de voir que tout le monde, en particulier les « éminents spécialistes », n’avoir que le mot « chloroquine » à la bouche, mais personne ne parle du zinc. Or, si nous faisons des études sans zinc, on pourrait peut-être arriver à la conclusion que la chloroquine ne fonctionne pas, ou tellement peu qu’elle est inutile.

Pour rappel : l’excès de zinc est aussi TOXIQUE !

Tout est dans la mesure ; l’excès est toujours mauvais.

How Chloroquine works against Covid-19

You should also read this article which explains everything about Covid-19.

This article presents the theory of how Chloroquine works against SARS-CoV-2 (the virus responsible for Covid-19). If you are more “video-inclined”, you can watch this video that also explains it all:

Warning

This is only THEORY. We still need to make randomized double-blind clinical trials to prove the efficiency of this molecule. The body is an extremely complex machine, and sometimes theories forget other mechanisms that render them useless. We need EXPERIMENTS.

Indeed, health is a very complex matter and when focusing on one aspect, we generally discard other factors, which might actually be even more important. This post covers only one mode of action of chloroquine. Typically, it has been shown that chloroquine can also partially disable the virus’ ability to capture hemoglobin.

How the virus works

Once the virus’ RNA is in the cell, it is immediately used by the cell, which creates a special enzyme from it, called RNA Replicase (or RNA-Dependent RNA Polymerase, but let’s stick with the shorter and more explicit “replicase”).

The role of this RNA Replicase is to… replicate RNA. This means that this enzyme replicates the virus’ RNA inside the cell. Very soon, the cell gets overwhelmed by this foreign RNA and kills itself. As it dies, its contents spread inside the body and the replicated RNA of the virus can go invade other cells, like a chain reaction.

How Zinc helps

Zinc inhibits RNA Replicase. If the concentration of zinc inside the cell is large enough, then the RNA Replicase cannot do its job correctly, it is blocked by the zinc.

The problem is that zinc doesn’t get inside the cells naturally. Cells have gates that can enable it to get inside, but those gates are generally shut down, so the zinc cannot get inside the cell easily.

How Chloroquine helps

This is where Chroloquine comes into play. Chloroquine opens the gates which enable zinc to get inside the cells.

This means that, if you have enough zinc in your body, Chloroquine enables that zinc to get inside the cell, which in turn blocks the virus from replicating itself.

Conclusion – zinc is essential!

In order to be efficient, we need:

  • to have zinc in the body, which is why taking zinc supplements these days in important, if you don’t have enough zinc, Chloroquine will open the gates for nothing,
  • to use Chloroquine to enable the zinc to get inside the cells.

I am surprised that everyone is speaking about Chloroquine, but nobody talks about the zinc. If we make clinical trials but don’t add the zinc, then we might conclude that Chloroquine doesn’t work…

Friendly reminder: EXCESS ZINC IS ALSO TOXIC!

Balance is the key.

Résumé de connaissances sur le Covid-19

(Posté le 27/03/2020, mis à jour régulièrement jusqu’au 23/04/2020 This article in English)

Historique des mises à jour :

  • 25/04/2020 : ajout section masques faits maison
  • 27/04/2020 : les chats et furets seraient susceptibles d’être porteurs
  • 04/05/2020 : courbe italienne, coagulation du sang
  • 09/05/2020 : groupes sanguins et risques
  • 11/05/2020 : le ou la Covid-19 ?
  • 12/05/2020 : ventilation, étude de la contagion par les eaux usées
  • 13/05/2020 : étude sur l’azithromycine
  • 14/05/2020 : les chats peuvent transmettre le virus, protection de la vitamine D
  • 20/05/2020 : liens sur mes études de la mortalité en France (ici et )
  • 21/05/2020 : origines du virus
  • 03/06/2020 : « étude » du Lancet sur la chloroquine
  • 16/06/2020 : mutation D614G
  • 19/07/2020 : importance du récepteur ACE2 et coagulation sanguine
  • 01/09/2020 : vitamine B, un peptide en spray nasal comme médicament…
  • 04/09/2020 : masques en vidéo
  • 27/12/2020 : Ayurveda et Covid

Pour ceux qui n’ont pas le temps, vous pouvez lire un résumé très court qui présente l’essentiel en moins de 5 minutes.

Introduction

Ceci est probablement l’article le plus important publié sur ce blog, passé et à venir. Je pense qu’il peut sauver des vies. C’est tout le pouvoir de l’information. Et nous avons actuellement le pouvoir, par nos actions individuelles. Il vous faudra peut-être 50 minutes pour lire cet article (et avoir de bonnes rigolades par moment), mais vous apprendrez des informations extrêmement importantes sur la crise sanitaire en cours. Cet article est le résultat de 3 semaines de recherches.

Je vais présenter les choses le plus simplement possible, en évitant de rentrer dans des explications trop complexes et scientifiques. Je pense que le contenu de cet article est à la portée de tous.

Ce que vous trouverez dans cet article

Bon, est-ce que cette « pandémie » est juste une énième grippe, un grand canular, ou est-ce quelque chose auquel vous devriez prêter attention ? Je ne vais pas donner de réponse toute faite, et vous laisse vous faire votre propre opinion.

Voilà ce que vous trouverez dans cet article :

  • des connaissances générales sur le virus, ses symptômes, sa contagiosité, sa dangerosité, les facteurs de santé aggravants, etc.
  • les traitements et vaccins que l’on peut espérer trouver,
  • les impacts sur l’économie et les circuits de distribution,
  • ce que les gouvernements peuvent faire,
  • ce que vous pouvez faire en tant qu’individu pour vous protéger et protéger les autres (est-ce nécessaire ?) : protections, nettoyage, gérer la quarantaine, booster le système immunitaire…

Avertissements

J’utiliserai des images amusantes tout le long de cet article. Cela ne veut pas dire que je prends la situation à la légère. Rappelez-vous que le rire est l’un des médicaments les plus efficaces, surtout en cette période de stress élevé.

Ensuite, je ne suis pas médecin et je n’ai aucun diplôme ni formation de santé officiels. Je ne suis qu’un ingénieur informatique avec de bonnes connaissances médicales glanées en autodidacte. J’ai aussi une passion pour les chiffres, et surtout une passion pour l’analyse de l’actualité en piochant dans des sources les plus diverses possibles. Ce que j’écris ici n’engage que moi. Je dois aussi remercier ma femme, qui a une formation en médecine, pour sa contribution très importante à cet article.

Dans ces temps troublés, nous sommes bombardés d’information dans tous les sens ; il est parfois difficile de distinguer le vrai du faux, surtout que nos connaissances sur ce virus évoluent très rapidement. Il est donc parfaitement possible que j’aie raté des informations ou bien que certaines informations que vous lirez ici deviennent fausses ou inexactes demain si on fait de nouvelles découvertes sur ce virus.

Ceci étant dit, allons-y.

Que savons-nous de ce virus ?

Soyons honnêtes… pour l’instant pas grand-chose. Il est apparu il y a quelques mois seulement.

Il fait partie de la famille des coronavirus. Dans cette famille, on trouve certains virus de la grippe qui peuvent également causer des rhumes, mais aussi SRAS et MERS.

L’article ne concerne que l’épidémie en cours, début 2020. La maladie causée par ce nouveau virus est connue sous le nom de Covid-19. Le virus lui-même a pris le nom « SARS-CoV-2 » car il est de la même famille que le SRAS, dont le virus s’appelle généralement désormais « SARS-CoV-1 ».

Le ou La Covid-19 ?

Au début de l’épidémie, « le » faisait consensus. Et puis, soudain, on s’est déplacé vers « la ». L’explication étant qu’il s’agit en fait de l’acronyme anglais « COronaVIrus Disease », traduite en « Maladie à Coronavirus ». Mouais. Tout comme le SARS anglais est devenu SRAS, nous aurions donc pu tout autant franciser en « la » MAladie à CoRONavirus-2019 dans ce cas. En terme de maladie de société, elle est bel et bien là.

Bref le choix d’un genre pour un acronyme même pas francisé est de toute façon un non sens. Cet article ayant été écrit avant cette décision arbitraire (ils n’ont vraiment que ça à faire), je ne changerai pas et resterai avec LE Covid-19 et basta pour les Académiciens. Ils n’avaient qu’à se prononcer plus tôt.

Symptômes

Les symptômes sont un peu différents d’une grippe ou d’un rhume habituels. La fièvre fait partie des symptômes les plus courants, tout comme une toux sèche et parfois des maux de tête. La moité des gens infectés se plaignent également de troubles digestifs, et particulier de la perte d’appétit. Mais évidemment, lorsque la maladie devient plus sévère, elle se transforme en problèmes respiratoires aigus, pour ensuite atteindre la pneumonie lorsque le système immunitaire est débordé.

On retrouve également d’autres symptômes qui ressemblent à une grippe, tels que des douleurs musculaires, la diarrhée, ou un nez qui coule. Le fait de perdre l’odorat et/ou le goût, en particulier du sel, font partie des signes qui doivent lever une alerte. Il y a malgré tout des personnes qui se retrouvent à l’hôpital sans même avoir de fièvre. Certains dermatologues parlent même de problèmes cutanés semblables à de l’urticaire ou des gerçures.

Les symptômes ne sont donc pas suffisants pour juger du fait qu’une personne soit atteinte du Covid-19 ou non. Il n’y a qu’un test en laboratoire qui puisse permettre de faire le diagnostic exact.

De plus, beaucoup de personnes infectées ne ressentent même pas de symptômes, en particulier chez les plus jeunes. On ne sait pas exactement quelle proportion, mais c’est peut-être plus de la moitié des gens qui attrapent le virus. Cela complique sérieusement les choses, car ces personnes asymptomatiques peuvent se balader sans le savoir et répandre le virus autour d’elles sans être détectées.

Malgré tout, ceux qui ont des symptômes, sans forcément aller à l’hôpital, se plaignent généralement d’avoir rarement été aussi malades de leur vie…

Taux de contagion

Il est absolument certain que ce virus est extrêmement contagieux. On peut en être sûr par la simple constatation de sa propagation fulgurante à travers le monde. Par ailleurs, il y a de nombreux récits de médecins et personnels soignants qui ont été contaminés malgré toutes les protections qu’ils aient pu utiliser.

Il est donc extrêmement contagieux…

Un médecin français le résume à ses collègues ainsi : « Dans une portion d’hôpital qui ne suit pas des règles de confinement très strictes, si vous découvrez soudainement qu’un patient a le Covid-19, alors vous pouvez immédiatement en conclure que tout autre patient ayant partagé la même chambre est également atteint sans avoir besoin de faire de test, ainsi que tout personnel soignant qui se serait rendu dans la pièce sans protection. » Il est également de plus en plus évident que quiconque est porteur du virus dans un foyer va quasiment systématiquement le transmettre au reste du foyer.

… mais on ne sait pas exactement à quel point

Même s’il est extrêmement contagieux, son taux de contagion n’est pas encore établi. Cela dépend typiquement de beaucoup de facteurs, y compris des habitudes sociales de chaque culture. En revanche, on voit un peu partout sur la planète que le nombre de personnes infectées dans une région double parfois en l’espace de 2 ou 3 jours, parfois même en une journée.

Doubler ne paraît pas forcément très violent à première vue. Le double de 100 est 200. Pas de quoi fouetter un chat. Malheureusement, la progression sur 20 jours est la suivante pour un doublement tous les deux jours:

Jour 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19
Infectés 100 200 400 800 1600 3200 6400 12800 25600 51200

Donc, en partant de 100 personnes infectées au jour 1, 20 jours plus tard, on atteint cent mille personnes en 20 jours seulement ! 3,2 millions en un mois. C’est l’extraordinaire puissance d’une progression exponentielle. Bien sûr, la progression peut parfois être plus lente, mais cela donne un ordre d’idée.

Qui est contagieux ?

À l’heure des connaissances actuelles, on peut dire que n’importe qui, peu importe son âge ou ses symptômes (ou absence de symptômes) peut être contagieux.

En Corée du Sud, ils ont testé toutes les catégories de population à grande échelle. Cela nous donne une idée de qui est principalement porteur du virus et le propage.

À l’inverse, en Italie, les tests ont principalement été réalisés sur les personnes arrivant à l’hôpital dans un état déjà grave de la maladie, ainsi que sur les personnes jugées « à risque ». On peut alors voir qui souffre principalement de la maladie.Ce graphique montre très clairement que :

  • la grande barre rouge en Corée montre que les 20-30 ans sont très souvent porteurs, beaucoup plus que le reste de la population. Je suppose que cela vient simplement du fait que les jeunes ont une vie beaucoup plus sociale que les autres, mais on ne peut pas exclure que certains facteurs biologiques jouent également un rôle,
  • les barres vertes à droite du graphique montrent que ce sont les personnes de plus de 40 ans qui se retrouvent le plus souvent à l’hôpital, même si les autres ne sont pas totalement épargnées non plus.

Conclusions

Jeunes générations, si vous aimez vos aînés, RESTEZ À LA MAISON ! Réunissez-vous avec vos amis en vidéo, mais pas physiquement. Par ailleurs, « avoir seulement une petite chance d’atterrir à l’hôpital » ne veut pas dire « pas de chance du tout ». Les personnels soignants préviennent qu’ils voient arriver des jeunes sans aucun antécédent qui nécessitent d’être pris en charge en réanimation.

Quant aux enfants, en particulier en-dessous de 10 ans, il est difficile de savoir exactement comment ils réagissent. Peut-être n’ont ils été que très peu contaminés en Corée et en Italie parce que les écoles ont été fermées avant les vagues massives. Il est aussi possible que leur corps à l’immunité toute fraîche ne laisse que très peu de chance de survie au virus et l’élimine très rapidement avant qu’il ne puisse se répliquer. Une autre explication : les plus jeunes n’ont quasiment pas de Prevotella, une bactérie très présente dans le Covid-19.

Vitesse de propagation

Au vu de la progression exponentielle que l’on observe partout autour du globe (à part dans les quelques pays qui ont réussi à contenir l’épidémie), il paraît évident que la pandémie ne va pas s’arrêter du jour au lendemain. À la vitesse de progression actuelle, il est très probable que l’épidémie va se propager partout dans le monde, infecter des millions de personnes, peut-être des dizaines ou milliers de millions.

Je suis abasourdi d’entendre encore certains clamer « mais c’est fini en Chine ». Dites, vous savez quand même que les Chinois se sont cloîtrés chez eux pendant 2 mois ! C’est à ce prix qu’ils ont arrêté l’épidémie. Et je parle ici de confinement total, dans un pays où la surveillance de masse ferait pâlir de jalousie Big Brother en personne. Pour rappel, quiconque bravait les mesures de confinement se retrouvait en prison. Dans une prison chinoise.

Prédire l’avenir

Une propagation extrêmement prévisible

On va me dire que je suis un alarmiste ultra pessimiste. Malheureusement, la progression exponentielle est systématique partout dans le monde, donc il est très facile de prévoir ce qui va se passer avec des modèles mathématiques extrêmement simples.

Début mars, j’ai posté sur LinkedIn la similarité très frappante entre la progression de la maladie en Italie et en France, la France suivant l’Italie avec une semaine de retard. Il n’était pas difficile de prédire ce qui allait se passer en France, ce que j’ai fait. Certains diront que « le virus ne fait pas de maths », mais nous savons utiliser cette outil pour modéliser une propagation exponentielle. Il y a extrêmement peu de variables en jeu et les prédictions sont très faciles. D’autres que moi ont fait les mêmes prévisions de leur côté, et les données réelles ont confirmé jour après jour ce que les modèles nous ont montré.

Un équilibre dangereux

C’est ce qui rend Covid-19 très dangereux. Même si ce virus a un taux de mortalité relativement faible par rapport à certains de ses parents comme le SRAS, il se répand beaucoup plus rapidement. C’est toujours le dilemme des pathogènes des maladies infectieuses : s’ils sont trop virulents, ils meurent avec leur hôte avant de pouvoir contaminer une large partie de la population ; à l’inverse, s’ils sont trop bénins, ils peuvent se répandre sans causer de gros dégâts comme une grippe ou un rhume. Rappelons quand même au passage que la grippe saisonnière fait « quand même » plusieurs centaines de milliers de morts par an dans le monde, une dizaine de milliers de morts rien qu’en France en moyenne.

Ce virus particulier semble avoir trouvé un compromis explosif entre vitesse de propagation et mortalité. Si on le laisse se propager, il y a fort à parier que son score dépasserait de loin celui de la grippe…

Comment il se répand

Par l’air

À ce stade, il est encore assez tôt, et on ne connaît pas de manière exacte tous les vecteurs de propagation et leur efficacité. Malgré tout, l’essentiel des scientifiques s’accordent à dire que l’un des principaux vecteurs de propagation est l’air, par les projections sortant de la bouche des personnes infectées. Ces projections, des minuscules gouttelettes, peuvent rester un certain temps dans l’air, mais elles finissent par retomber au sol. La vitesse de chute dépend de nombreux facteurs, en particulier la sécheresse de l’air ou la ventilation du lieu.

À noter que la ventilation dans les centres commerciaux, les hôtels, les immeubles de bureau, réutilise l’air. Malgré les filtres, ces systèmes de ventilation propagent donc les virus… dans l’air.

Quelqu’un qui respire le même air qu’une personne infectée peut être infectée à son tour très facilement. Pour réaliser à quel point c’est rapide, je vous propose une petite expérience de pensée. À un moment de votre vie en tant que non fumeur, vous avez rencontré des fumeurs. Combien de fois avez-vous senti l’odeur de cigarette ? Sentir cette odeur signifie que vous avez donc respiré l’air qui était dans les poumons du fumeur quelques instants auparavant. C’est aussi simple que cela. Cela vous donne une idée de la proportion d’air que nous partageons tous et tout le temps.

Au passage, il est possible, mais pas certain, que la fumée des fumeurs puisse transmettre plus facilement l’infection, le virus s’attachant aux particules de fumée. Cela reste toutefois à démontrer.

Par les surfaces

Par ailleurs, le virus peut également se répandre par les surfaces dans l’environnement. Comme tout virus, sa durée de vie est toutefois limitée sans l’aide d’un hôte. Les recherches initiales ont montré qu’il peut survivre au maximum quelques jours, particulièrement sur l’acier et le plastique. Ce sont quand même des matériaux omniprésents dans notre quotidien. Par ailleurs, on s’aperçoit également que le virus peut rester longtemps (jusqu’à une semaine) sur la surface extérieure d’un masque chirurgical. Il est donc indispensable de ne jamais en toucher l’extérieur et de se laver les mains scrupuleusement.

D’autres anecdotes, comme celle des équipes sur le paquebot Diamond Princess ont retrouvé des traces de l’ARN du virus 17 jours dans les cabines après le débarquement des derniers passagers (qu’ils aient eu des symptômes ou non – ce qui confirme que des personnes asymptomatiques peuvent être contagieuses). L’histoire ne dit pas si l’ARN en question possédait encore sa coque protectrice, mais cela pousse tout de même sérieusement à la prudence.

Pour rester simple :

  • une personne infectée touche sa bouche ou son nez puis touche ensuite quelque chose, ou bien elle éternue ou tousse et les gouttes sortant de sa bouche se posent sur un objet,
  • quelqu’un d’autre touche l’objet en question avec ses mains,
  • cette personne touche alors son visage (bouche, nez, yeux) => elle est contaminée.

Malgré tout, ce n’est pas forcément le vecteur préféré de contamination du virus tant… qu’on se lave les mains régulièrement. Les chances d’être contaminé dépendent directement de la quantité de virus à laquelle quelqu’un est exposé et l’air est probablement plus « contaminant », même si cela reste encore à démontrer.

Par les excréments

Le virus peut également se répandre par les excréments, en particulier lorsque les personnes malades sont dans la phase la plus sérieuse de la maladie. Lavez-vous les mains en sortant des toilettes. Gardez cette habitude après la pandémie, c’est vraiment de l’hygiène de base.

En fait, je mentionne cet aspect pour deux autres raisons. La première, c’est que les toilettes publiques (ou en tout cas partagées comme dans des bureaux par exemple) sont un vecteur de contamination important.

La deuxième, c’est que l’essentiel des résidus de virus qu’on retrouve dans les selles ne sont pas contagieux. Il s’agit généralement de l’ARN du virus seul, sans sa coque protectrice. C’est aussi cette coque qui lui permet d’entrer dans les cellules. Sans elle, il ne présente plus de danger. Mais cela permet quelque chose de très intéressant. En étudiant la présence du virus dans les eaux usées, on peut avoir une bonne idée du niveau de contagion d’une zone géographique. Qui l’eût cru ?

Est-ce qu’il peut se reproduire dans l’environnement ?

Un virus est très différent d’une bactérie. Une bactérie est une cellule vivante à part entière, elle peut se reproduire toute seule si elle trouve des nutriments comme du sucre.

À l’inverse, un virus est une « coque » qui contient de l’ARN. Ce n’est pas un être vivant en tant que tel. Pour se multiplier, il a absolument besoin de cellules vivantes hôtes.

L’ARN est très similaire à l’ADN, mais au lieu d’être une double hélice, c’est une simple chaîne de nucléotides.

Chauffer le virus pour le tuer ?

Des chercheurs français ont examiné les protocoles utilisés par l’industrie de la santé pour désactiver le virus. Leurs conclusions sont choquantes : même après une heure à 60°, certains virus sont encore actifs ! C’est d’autant plus vrai dans un environnement sale. Pour tuer le virus de manière suffisante, ils recommandent une température de 92° pendant 15 minutes.

Cela peut paraître vraiment terrifiant. Pourtant, il convient de se rappeler qu’on parle ici d’échantillons hautement contaminés. C’est d’autant plus vrai que les conditions de conservation précédentes sont les conditions idéales de conservation du virus pour pouvoir l’étudier ensuite. Ces protocoles sont là pour s’assurer que le virus ne va pas s’échapper d’un labo ou contaminer quelqu’un qui manipule des éprouvettes à longueur de journée. Dans la vraie vie, à moins de rencontrer quelqu’un qui crache dans votre soupe, vous ne devriez pas rencontrer d’environnement autant contaminé.

Par ailleurs, ils notent tout de même que le protocole à 60° détruit 99,99 % de virus. En d’autres termes, seuls 0,01 % des virus survivent. C’est très peu, mais pas assez pour des normes extrêmement strictes. Le protocole à 92° tue 99,999 % des virus, n’en laissant que 0,001 %. Il y a donc un facteur 10 entre les deux, ce qui est réellement significatif pour un environnement à risque, mais n’est pas vraiment représentatif pour la vie de tous les jours.

Il reste donc relativement raisonnable de penser que cuire vos plats va effectivement tuer assez de virus pour une exposition normale.

Impact du climat

L’impact des conditions atmosphériques (température, humidité), n’est pas encore certain, tant dans le taux de transmission du virus que sur sa durée de survie dans l’environnement. Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions. On voit tout de même qu’il s’est répandu aussi bien en milieu sec et froid (Wuhan…) qu’en milieu chaud et humide (Singapour, Malaisie…). Par ailleurs, les données récoltées dans différents pays sont de qualité très diverses et il est par conséquent impossible d’analyser quoi que ce soit à ce stade de manière fiable. Pour couronner le tout, les mesures de confinement totalement hétérogènes en fonction des pays vont rendre l’interprétation des courbes encore plus difficile.

Période d’incubation

La grippe normale a une période d’incubation de 1 à 5 jours maximum. En d’autres termes, les gens ressentent généralement des symptômes clairs (fièvre, nez qui coule, toux, etc.) dans les 1 ou 2 jours suivant l’infection.

Le Covid-19 est extrêmement différent. La période d’incubation varie de 2 à 14 jours, et il est même possible qu’elle puisse être encore plus longue (certains citent 20 jours, une équipe chinoise a même découvert récemment une nouvelle souche qui serait restée 49 jours chez une personne sans symptômes…), mais cela reste à vérifier. En moyenne, les premiers symptômes apparaissent après 5 ou 6 jours, et la plupart des gens développent des symptômes au bout d’une semaine.

Premiers constats

On peut facilement en conclure que des personnes infectées peuvent se promener sans être diagnostiquées pendant de longues périodes, au cours lesquelles elles peuvent disséminer le virus. Cela explique que des groupes de gens malades apparaissent soudainement dans des régions où personne n’avait signalé d’infection. C’est logique. Lorsqu’on est visiblement malade d’une grippe, par exemple, on reste à la maison pour se reposer et ne pas infecter tout le monde. Par ailleurs, les gens sains ont tendance à garder leurs distances avec une personne qui est visiblement malade. À l’inverse, on se colle plus facilement à quelqu’un qui a l’air en pleine forme.

Cela crée une véritable bombe à retardement qui explose soudainement entre nos mains : de quelques cas initiaux, on explose à des centaines puis des milliers de cas en l’espace de quelques jours ou quelques semaines. C’est tout simplement parce que les gens qui présentent des symptômes maintenant ont en réalité été infectés il y a une semaine, voire deux, sans être diagnostiqués. Et avant qu’on réalise ce qui arrive, on est totalement débordés.

L’impact d’une longue période d’incubation

Ce qu’on croit

Cette longue période d’incubation conduit à des situations très perturbantes. Nous avons tous cette idée en tête que si on s’isole aujourd’hui, la courbe du nombre de malades va s’arrêter tout de suite :

Si cette courbe est relativement valide pour une grippe normale, qui a une période d’incubation de 1 à 5 jours, cela ne fonctionne pas de la même manière avec le  Covid-19. En effet, les personnes malades ne sont généralement diagnostiquées qu’une fois qu’elles font l’expérience des premiers symptômes, parfois même encore plus tard. Mais avec le Covid-19, cela n’arrive que une à deux semaines APRÈS avoir été contaminé. Cela signifie que si on s’isole aujourd’hui, les gens arrêtent de se contaminer entre eux, mais ceux qui ont été contaminés il y a une ou deux semaines commencent à avoir les premiers symptômes DEMAIN !

Ce qui arrive vraiment

La conclusion logique est que la courbe du nombre d’infectés ne va pas s’arrêter le jour du confinement. Elle va continuer à monter exponentiellement pendant au moins une semaine (et probablement bien plus), puisque les contaminations ont DÉJÀ été faites et que les diagnostics ne seront faits que plus tard.

Et encore, ceci n’est qu’une modélisation optimiste (avec un taux de contamination de seulement 1,5, alors qu’il peut facilement monter à 2).

Tout ceci n’est pas que de la modélisation et du blabla de théoricien.

Les données de terrain

C’est exactement ce qu’on retrouve sur le terrain en Italie. Après deux semaines d’isolement, les Italiens n’ont pas vu d’amélioration dans la courbe, qui continue à monter exponentiellement avec un léger infléchissement au bout de 12 jours (mais ça n’a été que temporaire).

Il aura fallu de longues semaines pour que la courbe finisse par s’infléchir définitivement. Le confinement n’a probablement pas été suffisamment respecté (voir cette vidéo et celle-ci qui pourraient être drôles si le sujet n’était pas aussi sérieux). En faisant cela, ils n’ont fait que retarder l’arrêt de la progression de cette courbe.

Période de contagion et de maladie

Je dis souvent en blaguant qu’on se débarrasse d’une grippe en une semaine sans traitement et en 7 jours sans traitement. C’est la durée d’une grippe, quoi qu’on y fasse. On peut éventuellement raccourcir un peu avec des remèdes naturels comme des huiles essentielles, mais ça s’arrête là.

Le Covid-19 dure généralement beaucoup plus longtemps. Deux semaines de maladie et parfois plus dans les cas graves. La période où le malade est contagieux peut même s’étendre jusqu’à à 5 ou 6 semaines :

  • 2 semaines d’incubation,
  • 2 à 3 semaines de maladie (pour ceux qui s’en sortent, parfois avec des lésions pulmonaires irréversibles),
  • une semaine de plus après guérison.

Oui, vous avez bien lu, même une fois les symptômes passés, vous pouvez être toujours contagieux jusqu’à ce que le virus disparaisse totalement du corps. Seul un test peut montrer si vous avez encore le virus ou non. Les symptômes ne suffisent pas.

Certaines recherches tendent à montrer que la contagion n’est pas continue au cours de la maladie, et serait maximale quelques jours avant l’arrivée des premiers symptômes. Il est donc nécessaire pour tous de respecter les gestes barrières et le port du masque si on veut éviter la propagation du virus.

Pourcentage d’hospitalisations

Comme le taux de mortalité, le pourcentage de gens infectés qui ont besoin d’une hospitalisation est très difficile à calculer. Mais, de ce qu’on a pu voir à Wuhan et en Italie, lorsque l’épidémie s’étend de manière incontrôlée, les systèmes de santé sont très vite débordés, même en construisant des hôpitaux en catastrophe.

Il y a des spéculations disant que cela pourrait aller jusqu’à 15 à 20 % de personnes infectées ayant besoin d’une hospitalisation, en l’absence de dépistage et traitement en amont. Je pense que le véritable chiffre est probablement moins élevé, peut-être entre 5 et 10 %, peut-être même moins. Mais 5 % de 1 million, ça fait toujours 50 mille.

Impact sur les systèmes de santé

On ne parle à mon avis pas assez de ce problème, c’est probablement le plus critique dans cette maladie.

Tant que les hôpitaux ne sont pas débordés (comme en Corée du Sud ou d’autres pays qui ne sont pas encore durement touchés, et même la Chine en-dehors de Wuhan), le nombre de morts reste relativement « comparable » à une « grippe classique », même si c’est probablement 10 fois plus.

Des systèmes de santé très vite débordés

Le problème, c’est que comme la maladie progresse très rapidement, les systèmes de santé sont très rapidement submergés en l’absence de réaction rapide. Lorsque cela arrive, comme à Wuhan ou en Italie, le nombre de morts explose. Les gens meurent faute de soins, alors qu’ils auraient pu survivre s’ils avaient été pris en charge correctement. En Alsace, les infirmières disent depuis quelques jours déjà qu’elles doivent « sélectionner » les patients en fonction de leur chance de survie.

C’est tout la puissance de pourcentages très faibles sur de larges populations : 5 % d’un million, c’est 50.000. Et il n’existe pas un seul pays qui a 50.000 lits de soins intensifs pour un million d’habitants. Juste pour donner une idée, les États-Unis, pourtant l’un des pays les mieux équipés en la matière, disposent de… 347 lits pour un million d’habitants. C’est la raison pour laquelle on ne veut surtout pas que tout le monde tombe malade en même temps.

Dommages collatéraux

Au passage, lorsque le système de santé est saturé, les gens qui en ont besoin à cause d’une urgence non liée au Covid-19 (accident, crise cardiaque, appendicite, etc.) ne peuvent plus bénéficier d’une prise en charge correcte. Ils risquent donc la mort, alors que ce sont des problèmes le plus souvent bénins en temps normal. Quid des femmes enceintes qui ont besoin d’accoucher à ce moment-là ?

C’est là les dommages collatéraux mortels d’une maladie se répandant exponentiellement.

Taux de mortalité

On peut calculer le taux de mortalité d’une maladie en divisant le nombre de morts par le nombre de personnes infectées. Pour faire ce calcul, il nous faut donc avoir les données précises du nombre de personnes infectées et du nombre de morts.

Malheureusement, le taux de mortalité exact est actuellement inconnu, parce que les données récoltées ici et là ne sont pas fiables et sont sujettes à interprétation. De ce que j’ai pu voir, ce taux peut être aussi faible que 0,5 %, mais il peut également être de 5 ou 6 %, en particulier lorsque les hôpitaux sont surchargés. Dans tous les cas, c’est toujours beaucoup plus grave qu’une simple grippe, qui a généralement un taux de mortalité de moins de 0,1 %. Mais le Covid-19 est probablement beaucoup moins létal que le SRAS, qui a un taux de mortalité d’environ 10 %.

Nombre de personnes infectées

Ces taux de mortalité dépendent directement du nombre de personnes infectées. Malheureusement, ce nombre n’est pas du tout fiable dans la plupart des cas:

  • manque de précision des tests (certains tests ont une forte proportion de faux positifs, c’est-à-dire des personnes non infectées mais comptées comme infectées ; d’autres tests, à l’inverse, « ratent » des personnes infectées…),
  • manque de test tout court dans la population (comme la France, par exemple, où on ne teste quasiment que les moribonds), ce qui veut dire qu’il y a en fait beaucoup plus de personnes infectées que ce que disent les chiffres, dans tous les cas, on ne peut raisonnablement pas tester l’intégralité de la population,
  • des informations non fiables et un manque de transparence des gouvernements qui tentent de minimiser l’impact sur leur territoire pour ne pas être jugés trop sévèrement par la population (ils diront qu’ils ont voulu éviter une panique).

Si le nombre de personnes infectées n’est pas fiable, il est du coup impossible de calculer un « taux de mortalité ». En effet, dans le cas le plus extrême, on ne teste que les morts, et on a un taux de 100 % de mortalité. Dans les autres cas, on peut « oublier » de compter des morts parce qu’ils n’ont pas été testés. Tout scénario se termine avec des données non fiables.

Le nombre de morts

Comment comptabiliser ?

Par ailleurs, à part dans le cas d’accidents, on meurt souvent d’une combinaison de facteurs, rarement d’un seul problème de santé. Mais alors, comment compter un mort qui avait de la tension, du diabète, de l’asthme, ET une grippe ? Quel a été le pire dans le lot ? C’est facile de ne pas compter un facteur dans le rapport final. Par ailleurs, on apprend également que les chiffres officiels des décès liés au Covid-19 ne comptabilisent que ceux qui sont décédés à l’hôpital, passant sous silence ceux qui meurent en EHPAD ou chez eux.

Mesurer l’impact global

Les seules données fiables que l’on pourra analyser a posteriori est le nombre de morts total dans chaque pays à travers le monde, quelle que soit la cause annoncée de la mort. À moins que la troisième guerre mondiale ne vienne décimer la population (je blague… ou pas), nous pourrons voir l’impact de cette épidémie sur la mortalité générale, en comparant avec les données des années précédentes.

C’est effectivement le seul chiffre qui peut montrer l’impact global, y compris les dommages collatéraux (comme ceux qui seront morts d’une urgence non liée au Covid-19 qui auraient pu être soignée en temps normal, mais qui n’ont pas pu être pris en charge par manque de moyens hospitaliers, ou à cause d’opérations reportées dû à la crise). J’ai publié un premier article sur l’analyse de la mortalité en France et un deuxième article sur les premiers résultats liés à l’épidémie entre mi mars et mi avril. Il est clair que SARS-CoV-2 n’est pas un « grippette », n’en déplaise à certains…

… en attendant…

La seule chose dont nous sommes sûrs, c’est que les systèmes de santé dans le monde paniquent. Dans la région lyonnaise, il paraît que le SAMU est tellement débordé qu’ils ne comptent même plus les appels, ils n’arrivent pas à tous les prendre. Il est donc logique de prendre la position qui s’impose : le principe de précaution.

Bon, est-ce que c’est juste une grosse grippe ?

On ne sait pas exactement à quel point ce virus est meurtrier. Certains parlent de « grosse grippe qui va nettoyer les plus fragiles, comme la grippe chaque année ; finalement cela va améliorer si ce n’est résoudre le problème des retraites. » Je trouve cette position abjecte, mais c’est juste mon jugement. Ceux qui la tiennent sont les mêmes qui s’emportent lorsqu’on mentionne l’euthanasie, qui me semble pourtant être une solution pour ceux qui souffrent le plus. Mais le Covid-19 ne tue pas que les grabataires. Beaucoup de victimes, en particulier ceux avec des problèmes de santé mais qui survivaient très bien, avaient encore de beaux jours devant eux.

Bon, minimisons tout ça

Regardons ce qui se passe quand on minimise l’expansion de l’épidémie au maximum, quitte à friser le ridicule. Disons que, si on ne fait rien, le virus va infecter 5 % de la population, ce qui est une moyenne pour une grippe normale. Est-ce que c’est réaliste avec ce virus ? Vu sa vitesse de propagation qui est bien plus rapide qu’une grippe, pas du tout, de mon point de vue. Je parierais plutôt sur 60 %. Mais je ne peux pas être sûr que cela ne pourrait pas arriver, nous n’avons pas assez de recul pour en être certains. Pour la France, cela voudrait dire que plus de 3 millions de personnes seraient infectées (65 millions × 0.05).

… minimisons ceux qui ont besoin d’hospitalisation

Maintenant, sous-estimons totalement le pourcentage des infectés qui ont besoin d’hospitalisation. D’après ce qu’on a vu en Chine, en Iran et en Italie, le pourcentage d’hospitalisés est probablement entre 5 % et 20 % (je prends une fourchette large). Disons que tous ces pays ont menti sur le nombre de personnes infectées, et que ce pourcentage est en réalité de 1 % (ça défie toutes les données qu’on a, mais admettons). 1 % de 3 millions, ça fait 30 mille. Nous n’avons pas 30 mille lits de soins intensifs en France. Le chiffre exact n’est pas très clair, mais nous en avons probablement un peu plus de 10 mille (5000 lits de réanimation). Donc même en minimisant à l’extrême, on est déjà très mal partis.

Par ailleurs, en minimisant à ce point les chiffres, on traite de menteurs tous les médecins, les aides-soignants, les infirmières de tous les pays touchés. Feraient-ils semblant d’être débordés ? Le nombre de témoignages est tel qu’il semble impossible d’envisager cette possibilité. D’autre part, je n’ai jamais vu une jeune infirmière décéder d’une grippe de ses patients (et elle n’est pas la seule). Je n’ai pas non plus vu 5 médecin mourir d’une petite grippe en France en si peu de temps.

Essayons d’être réalistes

Vu la vitesse à laquelle le virus se propage, il me paraît totalement utopique de penser que le virus ne pourrait toucher que 5 % de la population française en l’absence d’actions comme le confinement. Ce serait plutôt au moins la moité de la population. Et même si ce n’était « que » 10 %, nous serions de toute façon totalement dépassés au niveau des systèmes de santé.

Malgré tout, certains « qui ne s’intéressent pas aux chiffres » parlent encore d’une petite grippe, rappelant à qui veut l’entendre que la grippe saisonnière fait des milliers de morts chaque année. Mais une simple grippe ne tue pas autant de monde en si peu de temps, et on n’est encore qu’au tout début de l’épidémie. Pour rappel, l’épisode de grippe asiatique en 1956-58 (une souche H2N2) a fait probablement 2 millions de morts autour du globe.

Facteurs de risque

Avertissement : il ne s’agit là que de statistiques. Appliquer ces chiffres à vous-même n’est pas du tout pertinent. Par exemple, on n’a qu’une très faible chance de gagner au loto, et pourtant, il y a des gens qui gagnent. Mais alors, les statistiques s’appliquent-elles à eux ? Elles ne s’appliquent en fait qu’à de grands nombres. Le fait que vous soyez « plus à risque » ne veut pas dire que vous allez mourir, et « moins à risque » ne veut pas dire que vous ne vous retrouverez pas à l’hôpital.

Typiquement, les hôpitaux rapportent de plus en plus de jeunes qui étaient en bonne santé avant d’attraper le Covid-19 et qui se retrouvent en réanimation, une jeune fille de 16 ans est morte le 26/03/2020. Personne n’est totalement à l’abri, mais ne tombons pas non plus dans le catastrophisme dans l’autre sens.

Il est évident que quelqu’un qui a déjà des problèmes de santé a plus de chances de développer des complications. Cela va de soi. Mais rentrons dans le vif du sujet.

Une liste

Voilà la liste des facteurs de risque que tout le monde attend :

  • l’âge, en particulier au-dessus de 70 ans, mais l’âge s’accompagne généralement d’une détérioration générale de la santé avec souvent des complications qui entrent dans les catégories « à risque », donc ce n’est peut-être pas l’âge lui-même qui est en cause,
  • les problèmes cardiaques sont particulièrement « à risque », y compris l’hypertension,
  • le diabète est également un important facteur de risque,
  • évidemment, tous les problèmes respiratoires, y compris l’asthme, puisque le Covid-19 affecte principalement les voies respiratoires pour les cas sévères et fatals, c’est d’autant plus inquiétant que la prise de corticoïdes pendant les phases sévères de la maladie semble être un facteur aggravant ; malgré tout, si vous êtes sous corticoïdes, il est actuellement recommandé de continuer votre traitement, mais c’est une recommandation qui pourrait changer à l’avenir, fiez-vous aux recommandations des professionnels de santé sur ce point,
  • sans surprise, fumer est un facteur de risque extrêmement important. Fumeurs, C’EST LE MOMENT D’ARRÊTER ! Le SARS-CoV-2 se fixe sur les récepteurs ACE2, qui sont particulièrement abondants chez les fumeurs. Je suis surpris du peu d’articles et de communications qui parlent de cet aspect pourtant extrêmement important. Attention, les bloqueurs d’ACE augmentent encore les risques.
  • des médecins français ont également remarqué que l’obésité est également un facteur aggravant, mais là-encore, cela sous-entend souvent des problèmes comme du cholestérol, des problèmes respiratoires, du diabète… ce n’est donc pas surprenant, mais bon à signaler.

Potentiels supplémentaires

  • une étude chinoise rapporte que les hommes seraient plus susceptibles de développer des symptômes sévères que les femmes, ils représentent environ 2/3 des morts en Chine, alors que les hommes et les femmes étaient contaminés de manière relativement égale ; je suis surpris que personne ne mentionne qu’environ 50 % des hommes chinois fument, tandis que seules 3 % des femmes ont cette mauvaise habitude… ce qui explique très probablement en partie la sévérité des symptômes chez les hommes…
  • les femmes sont peut-être moins sensibles au virus parce que leurs défenses immunitaires sont plus habituées à résister contre la bactérie Prevotella, compagne du virus,
  • le groupe sanguin jouerait éventuellement un petit rôle ; deux études, une à Wuhan et l’autre à New York, semblent suggérer que les personnes de type O s’en sortent mieux que les autres, et que les types A+ ont une faible tendance à aggraver les symptômes, mais franchement les chiffres ne sont pas assez significatifs pour tirer la sonnette d’alarme,
  • les personnes à Rhésus négatif sont généralement plus résistantes aux infections dues aux virus, mais nous ne savons pas si c’est le cas pour ce virus en particulier. En tout cas, il n’est pas encore vraiment clair que le groupe sanguin et le Rhésus ait une réelle influence sur les résultats, surtout que d’autres facteurs génétiques risquent de jouer bien plus que le groupe sanguin ou le rhésus,
  • les problèmes de foie, en particulier suite à l’utilisation de médicaments ou stupéfiants, sont un facteur aggravant.

Mettons les choses en perspective

Je répète : si vous êtes dans une catégorie « à risque », cela ne veut absolument pas dire que vous êtes déjà mort. Il ne s’agit là que de statistiques. À noter tout de même que le fait de cumuler plusieurs facteurs de risque est en soi également un facteur de risque supplémentaire. Une personne obèse, avec de la tension, des problèmes respiratoires et du diabète, est évidemment plus à risque qu’une personne n’ayant qu’une ou deux de ces pathologies. C’est logique, mais c’est confirmé très fortement par les données italiennes.

On nous répète sans cesse que les plus jeunes (en particulier en-dessous de 40 ans) ont un très faible risque de développer des complications. Il y a pourtant des exceptions, et les infirmières en France insistent sur le fait qu’elles voient de plus en plus de jeunes arriver dans des conditions très mauvaises. Et on ne sait pour l’instant absolument pas pourquoi les uns développent des symptômes graves et pas d’autres. En d’autres termes, ne vous sentez pas « tranquilles » juste parce que vous êtes jeune (ce qui dans tous les cas serait très égoïste, non ?).

Les personnes malades deviennent-elles immunisées ?

On ne sait pas trop à quel point. Il est établi que certains créent des anti-corps, mais on ne sait pas par exemple si ceux qui n’ont eu que peu ou pas de symptômes sont immunisés.

Dans certains cas, des personnes semblent également guérir, puis rechuter. N’ont-elles donc pas bâti une immunité suffisante malgré un état grave ? Beaucoup de questions se posent à se sujet.

En terme d’immunité à long terme, il est fort probable que même si on s’immunise contre une souche, on puisse être contaminé par d’autres souches, comme c’est le cas avec la grippe classique d’une année sur l’autre.

D’où vient-il ?

Nous ne connaîtrons probablement jamais l’origine exacte de ce virus de notre vivant.

L’origine naturelle

Il y a de fortes chances que ce virus soit le résultat de mutations naturelles. Pour ceux qui connaissent un peu la génétique, vous pouvez vous lancer dans la lecture de cet article assez technique qui explique pourquoi une évolution naturelle est parfaitement possible, voire probable, même si je trouve la conclusion un peu hâtive. En analysant de plus en plus de virus trouvés dans la nature, y compris chez les chauve-souris, un autre article explique même qu’on pourrait très bien retrouver l’ancêtre direct de SARS-CoV-2. Malheureusement, plus le temps passe, plus ces souches sont elles-mêmes amenées à muter.

Ce qu’il faut retenir, c’est que SARS-CoV-2 présente des mutations qui peuvent parfaitement apparaître spontanément dans la nature. Il reste la question du temps : trop de mutations dans un temps très court pointerait plutôt vers des manipulations non naturelles.

Si la propagation a été naturelle, il est fort probable que le virus ait circulé chez les humains sans être repéré bien avant que la pandémie se déclare. En effet, on peut parfaitement imaginer que le virus ait « dormi » pendant longtemps avant de trouver la mutation idéale donnant lieu aux signes respiratoires qu’on connaît aujourd’hui. Certains articles suggèrent les mêmes hypothèses, avec un démarrage de l’épidémie peut-être fin septembre 2019.

En tout cas, il est évidemment utile de se pencher sur ces hypothèses pour éventuellement trouver des moyens d’anticiper ce genre de cas dans le futur.

Complots

Certains suspectent également qu’il pourrait s’agir du résultat de manipulations en laboratoire, en particulier des travaux au début de l’épidémie qui ont depuis été beaucoup critiqués pour leur manque de rigueur.

La ville chinoise de Wuhan où est apparu le virus héberge plusieurs laboratoires de biologie qui manipulent des virus semblables au SARS-CoV-2. Il ne peut donc pas totalement être exclu que les humains aient joué un rôle dans la création de ce virus, volontairement ou non. Malgré tout, toute « information » sur le sujet est hautement sujette à manipulation, et je ne commenterai pas davantage. Il est facile de pointer du doigt sans preuves, et même les preuves peuvent être fabriquées. On se rappelle tous Colin Powell agitant sa fiole d’« Anthrax » à l’ONU (j’imagine la panique s’il l’avait lâchée… Oups !).

En tout cas, que ce virus soit le résultat de mutations naturelles, ou qu’il ait été fabriqué par la caste des Reptiliens Illuminati dans le cadre de l’Agenda 2030 n’est pas vraiment important pour l’instant – le virus circule, il est là et il faut faire avec. Si cela n’affecte pas encore la région où vous habitez, il y a de fortes chances qu’il s’en approche à un moment ou à un autre.

Traitements

Alors que j’écris cet article, le Covid-19 est apparu il y a seulement 4 mois. On a tellement peu de recul qu’il est difficile de dire quelle sera la meilleure stratégie pour vaincre la pandémie. Il est même possible (attention, je ne dis pas « probable », je dis simplement « possible ») qu’elle s’éteigne toute seule.

Le monde scientifique, en particulier médical, nous a montré que notre technologie est extrêmement rapide et puissante. Une semaine après la première série de contagions, l’ARN du virus avait déjà été séquencé. De nombreuses autres équipes ont fait de même depuis, nous permettant de connaître un peu mieux ce minuscule ennemi poilu. Malgré tout, nous sommes encore loin d’être certains d’obtenir une solution. Cela peut par ailleurs arriver du jour au lendemain tellement la communauté internationale s’active fébrilement sur le sujet, si je puis dire.

Nous avons par ailleurs une meilleure compréhension de la manière avec laquelle le virus agit. Par exemple, on commence à comprendre que le virus s’attaque en réalité à différents aspects simultanément. C’est le cas du système sanguin, qui est attaqué très violemment.

Interférences et lobbies

Il est parfaitement évident que la première équipe qui trouvera un vaccin ou un médicament nouveau pour traiter le Covid-19 aura découvert la poule aux œufs d’or. Les labos se livrent actuellement une guerre féroce où tous les coups sont permis. Cela peut malheureusement interférer avec la diffusion de l’information et peut même arrêter des découvertes… si un médicament existant et très bon marché venait à résoudre le problème, cela enragerait très certainement beaucoup de requins aux dents longues…

Vaccins

N’attendons pas un vaccin tout de suite. Tous les professionnels de santé s’accordent à dire que nous n’aurons pas de vaccins avant au moins un an, voire deux, et nous ne connaîtrons leur efficacité réelle que dans quelques années. Le virus aura même peut-être disparu d’ici là, comme l’a fait la grippe espagnole et bien d’autres virus.

Par ailleurs, les vaccins contre la grippe ont une efficacité très limitée (parfois 60 % de protection, des fois seulement 10 %). Dans le même temps, leur contenu, y compris des métaux lourds et de l’aluminium, sont loin d’être innocents et dépassent même largement les tolérances normalement fixées pour les médicaments. Mais c’est un autre débat sur lequel je ne vais pas m’étendre. Les vaccins peuvent parfois être extrêmement efficaces et avoir des effets très positifs. Attendons de voir.

Remèdes

Un défi

Les Chinois, qui ont été frappés de plein fouet les premiers, ont été confrontés à une nouvelle maladie que personne dans le monde ne savait traiter. Ils ont essayé tout ce qu’ils avaient sous la main qui pouvait avoir une chance d’être efficace contre le virus. Et ils ont trouvé des solutions intéressantes.

Juste pour montrer l’éventail des possibilités, que je ne suis évidemment pas en mesure d’étudier tant le monde scientifique bouillonne sur le sujet en ce moment, les Coréens ont trouvé que des probiotiques semblent avoir un effet très positif pour combattre le virus. D’autres équipes dans le monde travaillent également sur les probiotiques (on va voir pourquoi c’est pertinent dans la suite de l’article)… tout est possible !

L’orage de cytokines qui semble provoquer les cas les plus sévères est également étudié, avec des perspectives intéressantes. Même des antiacides classiques semblent donner des résultats chez certains patients… des hôpitaux utilisent le plasma de personnes guéries pour traiter les malades… Une équipe française a également mis au point un peptide injecté sous forme de spray nasal qui bloque l’infection des poumons par SARS-CoV-2.

C’est également un domaine où les technologies les plus récentes peuvent aider. Un superordinateur a cherché des molécules qui peuvent potentiellement aider pour contrer la propagation du virus dans le corps. Toutes nos ressources sont actuellement focalisées sur ce problème particulier, et il est possible qu’on trouve une solution miracle du jour au lendemain.

Antiviraux

Certains antiviraux peuvent potentiellement ralentir la croissance du virus dans le corps, donnant alors un peu de répit au système immunitaire. Il est toutefois trop tôt pour avoir des conclusions strictes sur leur efficacité. Les Chinois en ont testé beaucoup, avec des résultats souvent mitigés. Le monde médical entier et le virus sont dans une course contre la montre… Qui gagnera ? L’avenir nous le dira. Mais c’est typiquement le moment de faire attention aux « découvertes sensationnelles », attention aux titres « p***clic »… et aux chercheurs en mal de prix Nobel.

Chloroquine + Azithromycine

!!! ATTENTION !!!

On parle beaucoup de la chloroquine en ce moment.

N’UTILISEZ PAS CE MÉDICAMENT SANS SUIVI MÉDICAL. Il y a des complications connues et interactions avec d’autres médicaments et contre-indications. Par ailleurs, l’overdose peut vous envoyer à l’hôpital (ce n’est pas vraiment le bon moment…) voire être fatale. À n’utiliser donc que sous avis médical avec suivi par un médecin.

Préliminaires

La chloroquine n’est qu’une clé pour ouvrir les portes des cellules afin de laisser le zinc pénétrer à l’intérieur. En temps normal, il reste à l’extérieur. C’est ensuite le zinc qui empêche le virus de se répliquer à l’intérieur de la cellule. Par conséquent, la chloroquine sans zinc ne sert pas à grand-chose… mais personne n’en parle. Si le sujet vous intéresse, vous pouvez lire mon article sur le sujet. Par ailleurs, elle permet aussi de bloquer un peu les zones du virus qui s’attaquent à l’hémoglobine, ce qui prive le malade d’oxygène.

Premiers essais

Une équipe chinoise a découvert très tôt que la chloroquine avait un effet in vitro (dans une éprouvette, pas dans le corps d’un malade) sur le Covid-19. Malheureusement, des tests similaires ont été faits lors de précédentes épidémies de coronavirus, avec de bons effets in vitro, mais aucun résultat lorsqu’appliqués sur des vrais patients ou sur des souris.

Malgré tout, les Chinois ont testé le phosphate de chloroquine sur une centaine de patients répartis dans une dizaine d’hôpitaux à travers la Chine. Cette étude a donné des résultats qui ont semblé prometteurs. Malgré tout, c’est une étude très limitée et d’autres études tendent à montrer que les résultats sont loin d’être miraculeux.

D’autres essais

Un médecin français a également conduit un essai sur 20 patients puis 80 patients avec apparemment des résultats intéressants, en utilisant de l’hydroxychloroquine et un antibiotique qui a également des propriétés anti-virales, l’azithromycine. D’autres médecins sont très réservés par rapport à cette étude qui ne respecte pas les standards scientifiques (patients « enlevés » arbitrairement du résultat final, y compris un mort, une méthodologie assez douteuse, des résultats incohérents…).

Un médecin américain a également tenté un traitement à base de chloroquine/azithromycine/sulfate de zinc avec d’excellents résultats (tiens tiens, compléments de ZINC !), mais nous devons interpréter cela avec précautions, il ne s’agit pas là d’une étude scientifique, juste une expérimentation de terrain. Malgré tout, au vu des résultats avec très peu d’effets secondaires, nous devrions certainement tenter le coup !

Les Chinois ont enfin mené une étude randomisée avec groupe de contrôle avec de très bons résultats. Mais comme l’indiquent les auteurs de l’étude, il reste à faire des tests sur de plus grands nombres. Voilà une véritable démarche scientifique.

Efficacité et innocuité

Si les résultats sont confirmés par d’autres équipes, l’avantage de la chloroquine est qu’il s’agit d’une molécule qu’on utilise depuis très longtemps. Les médecins connaissent parfaitement ses effets secondaires et ses contre-indications. Et comme c’est un médicament anti-paludisme extrêmement répandu, cela pourrait donner un peu de répit aux systèmes de santé un peu partout dans le monde.

Malgré tout, il est de plus en plus clair qu’elle ne peut être utilisée que sur des patients qui sont en début d’infection, et qu’elle devient inefficace lorsque les symptômes sont plus sévères. Une fois que le patient a besoin de soins intensifs, le virus n’est plus le problème. Il est donc indispensable de faire du test à grande échelle pour dépister au plus tôt les personnes infectées si l’on veut utiliser ce médicament.

RAPPEL : un médicament reste un médicament… ne prenez rien par vous-mêmes sans consulter l’avis d’un médecin !

L’« étude » du Lancet

Le très réputé « The Lancet » a publié une étude sur la chloroquine faisant appel à du « Big Data ». Cette étude prétend avoir collecté des dizaine de milliers de dossiers de patients aux quatre coins du monde. Ils ont alors comparé statistiquement les résultats des patients en fonction du traitement reçu : chloroquine ou non. Leur résultat assez surprenant est que les patients ayant reçu de la chloroquine ont un taux de mortalité beaucoup plus élevé que ceux n’en ayant pas reçu. Et ce, même avec l’association avec un macrolide, comme l’azithromycine.

J’ai lu cette étude, et j’ai plein de voyants rouges qui s’allument dans tous les sens. Beaucoup d’imprécisions, manque de détails quant aux méthodes de sélection des données, etc.

Mais il y a encore mieux. La source de ces données est encore plus intéressante. Mon point de vue ? C’est un gros canular. La chloroquine est bon marché et cela ferait beaucoup de mal à certains labos influents si elle devenait le « traitement » standard à l’échelle mondiale contre SARS-CoV-2. Voici un excellent article d’investigation sur la start-up qui a fourni les données, Surgisphere. Le monde des publications scientifiques est vérolé. Cet article n’en est qu’une autre manifestation.

Ma conclusion sur la chloroquine

En tant que scientifiques, c’est notre devoir d’utiliser le principe de précaution et de ne pas se précipiter sur des conclusions hâtives alors que nous n’avons que très peu de données fiables à notre disposition. Par ailleurs, clamer que le confinement est « inutile » alors que de nombreux hôpitaux sont déjà totalement saturés n’est pas un bon signal.

Élargissons les tests sur la chloroquine. Vite. Nous devons nous prémunir d’une éventuelle catastrophe si ce médicament devaient être utilisé en masse mais n’avait finalement pas l’effet escompté. Qu’adviendrait-il si le virus mutait en une souche résistante ? Les faux espoirs sont souvent plus dangereux que la prudence.

Par ailleurs, n’est-il pas beaucoup plus urgent de limiter les dégâts et d’éviter qu’une large partie de la population soit contaminée ? Mieux vaut prévenir que guérir, dit le proverbe. Et en attendant mieux, le confinement est actuellement la seule solution en France, qu’il faudrait agrémenter de dépistage de masse, mais ça coûte cher et nos gouvernants semblent vouloir économiser des bouts de chandelles, comme d’habitude…

Dans tous les cas, ne pas tenter la piste de la chloroquine/azithromycine/zinc (ou de tout autre médicament donnant des bons signes d’efficacité) est criminel. Il y a également des luttes de pouvoir et d’égo qui perturbent la simple logique dans cette histoire. Mais trop communiquer un peu n’importe comment sur le sujet dans les médias est dangereux : cela a déjà fait des morts.

Antibiotiques

Tests

On parle beaucoup de la chloroquine mais très peu des antibiotiques comme l’azithromycine. Depuis la première étude du Dr. Raoult, je suis persuadé que c’est en fait l’azithromycine qui a un effet déterminant, surtout lorsque les symptômes sont déjà là. En effet, si les patients de son étude réagissaient relativement bien avec la chloroquine, le résultat est bien plus fulgurant avec les quelques patients ayant eu en complément de l’azithromycine.

On remarque au passage que tous les autres essais donnant des résultats très positifs ajoutent également l’azithromycine. Les autres études avec la chloroquine seule sont soit encourageants soit mitigés, mais très rarement significativement exceptionnels.

Or des médecins viennent de tester l’azithromycine seule… avec d’excellents résultats. Il est donc très possible qu’elle soit suffisante à elle seule. Mais tout comme la chloroquine, il faudrait conduire d’autres tests plus larges pour en avoir le cœur net.

Ce n’est pas une énorme surprise. En effet, l’azithromycine a déjà été étudiée contre le virus H1N1 avec une bonne efficacité.

D’autres études

Une autre étude comparant hydroxychloroquine+azithromycine / azithromycine seule / autre chose permet également de voir que l’azithromycine seule traite aussi bien les patients que si on y ajoute de la chloroquine. Par ailleurs avec des résultats extrêmement impressionnants. En traitant correctement la population, il ne resterait vraiment qu’un pourcentage infime de personnes nécessitant un passage par la ventilation.

HCQ=hydroxychloroquine, AZI=azithromycine, SOC=autre chose

D’autres signalent sur certains posts avoir testé d’autres antibiotiques de la même famille avec des succès très impressionnants et extrêmement rapides sur des patients qui pourtant souffraient déjà de détresse respiratoire. Il paraîtrait donc insensé de négliger cette piste. Tandis que le Gouvernement fait tourner une usine à gaz pour tenter d’introduire des médicaments très chers, certains médecins font leurs propres protocoles avec ce qu’ils ont sous la main…

Prevotella, un suspect

On s’aperçoit de plus en plus que le virus SARS-CoV-2 a des liens très serrés avec des bactéries. Il n’agit pas seul. Ce ne serait pas lui qui crée la détresse respiratoire, mais des bactéries, cela fait consensus de plus en plus.

On observe que le virus interagit très fortement avec la bactérie Prevotella, connue pour causer des infections. Déjà, en février 2020 à Wuhan, certains indiquaient avec des preuves que Prevotella était très présente chez les malades. Un chercheur américain a d’ailleurs très vite repéré le lien entre Prevotella et le virus.

Il y a de sérieux indices montrant que le virus soit un bactériophage, c’est-à-dire qu’il puisse coloniser la bactérie. Ainsi, même s’il n’est plus présent dans le sang et ne peut donc plus être détecté, il peut se cacher dans la bactérie, qui est présente dans nos intestins. Cela expliquerait pourquoi certains malades guérissent, puis redeviennent malades.

Coïncidences ?

C’est une bactérie que nous avons tous dans nos intestins. Sauf les jeunes enfants qui n’en ont quasiment pas, ce qui explique probablement pourquoi ils n’ont que très rarement des symptomes sévères. Et par ailleurs, les fumeurs en ont plus que les autres ce qui pourrait expliquer en partie que fumer est un risque… de même, les personnes diabétiques ont plus de Prevotella… et Prevotella est associée à l’hypertension qui est un haut facteur de risque pour le Covid-19…

Le virus SARS-CoV-2 semble pouvoir coloniser cette bactérie et s’en servir pour nuire, entrer dans les cellules, et surtout provoquer le syndrome d’infection respiratoire. En effet, en se multipliant, la bactérie crée une multitude de cytokines, qui provoquent l’infection, se transformant ensuite en pneumonie. Les personnes obèses dont le système immunitaire est généralement en réaction inflammatoire chronique souffrent très rapidement de cette attaque.

Par ailleurs, la bactérie pourrait très bien aider le virus à passer inaperçu. En effet, il peut se cacher à l’intérieur de bactéries. Enfin, les bactéries, avant d’entrer dans la phase active de l’infection, agissent pour diminuer les inflammations, ce qui permet d’avoir des malades asymptomatiques pendant de longues périodes.

Il se trouve que l’azithromycine est active contre Prevotella… le puzzle semble se dessiner petit-à-petit.

Probiotiques

Au vu de la symbiose probable entre SARS-CoV-2 et Prevotella, cette bactérie présente dans le système digestif, il paraît raisonnable de penser que les probiotiques peuvent jouer un rôle non négligeable dans les pistes à explorer pour se prémunir des formes graves du Covid-19. C’est ce que font les Coréens comme je l’ai déjà mentionné. C’est aussi ce que pensent certains français. À suivre, donc.

Oxygéner le sang

Les Chinois ont dès le début rapporté que l’apport direct de sang oxygéné chez les patients très violemment atteints était très bénéfique.

Il ne s’agit pas là seulement de supporter les poumons bien affaiblis. Une étude théorique chinoise montre que le virus attaque l’hémoglobine, empêchant donc le sang de transporter efficacement l’oxygène dans l’organisme…

Anti-coagulants

Il est de plus en plus clair que de nombreux patients ont des problèmes de sang coagulant dans les veines.

Le SARS-CoV-2 se lie très efficacement aux récepteurs ACE2. En circulant dans le sang, il contamine d’abord la première couche interne des vaisseaux sanguins. Or, cette couche est extrêmement importante, elle assure que le sang circule bien. Lorsque cette couche est détruite par le système immunitaire parce qu’elle a été contaminée, le sang se trouve en contact avec d’autres couches des parois des vaisseaux sanguins. Cela cause de la coagulation, d’où le nombre important de caillots généralement trouvés dans les patients Covid-19.

Par ailleurs, les récepteurs ACE2 sont également utilisés pour réguler la pression sanguine. Lorsqu’ils sont monopolisés par le virus, cette régulation ne se fait plus et cause généralement un rétrécissement des vaisseaux. Cela empire encore la situation, l’oxygène n’est plus distribué aux organes, le CO2 s’accumule.

Un médecin canadien, le Dr Penninger, teste une molécule qui ressemble au récepteur ACE2 et agit comme un leurre. Le virus s’attache à cette molécule plutôt qu’aux cellules, ce qui semble avoir des effets très prometteurs. Espoir, espoir.

Médecines traditionnelles

En plein épicentre de la crise, les Chinois ont utilisé de manière assez intensive la médecine traditionnelle chinoise. Celle-ci a donné d’excellents résultats pour donner un répit bienvenu au système de santé « moderne » totalement débordé. La médecine traditionnelle chinoise, avec ses plus de 3000 ans d’histoire, a écourté les temps de guérison, traité les cas les moins sévères avant qu’ils n’empirent, etc. Il est clair qu’elle a sérieusement participé à réduire le désastre en Chine…

Il va être intéressant de voir comment d’autres médecines traditionnelles vont s’en sortir ailleurs dans le monde, comme par exemple l’Ayurveda en Inde. Edit décembre 2020 : l’Ayurveda a effectivement trouvé des remèdes avec succès.

Conclusion sur les remèdes

Si effectivement ce virus est un bactériophage qui en plus s’attaque à l’hémoglobine, il faut donc en réponse apporter des solutions diverses :

  • antiviaux dès le départ pour l’empêcher de se reproduire,
  • limiter les dégâts causés par prevotella ou d’autres bactéries, soit par des probiotiques permettant de limiter la prolifération des mauvaises bactéries, soit avec des antibiotiques ciblant les mauvaises bactéries,
  • lorsque le virus s’est reproduit en trop grand nombre, apporter de l’oxygène aux malades, tout en gardant en tête que les poumons sont en fait sains et n’ont pas forcément besoin de ventilation,
  • trouver quelque chose qui serait plus efficace que la chloroquine pour empêcher le virus de capter l’hémoglobine.

Dame Nature

Il est temps de rappeler tout de même que 80 % des gens (c’est une estimation, peut-être 90 %, peut-être même plus mais le consensus actuel est plutôt entre 80 et 90 %) s’en sortent soit sans symptômes du tout (potentiellement 50 % des contaminés !), soit avec une très grosse grippe, sans nécessiter d’hospitalisation. La nature nous a construits de telle sorte que nous sommes résistants. Je couvrirai ce point un peu plus loin dans l’article en expliquant comment vous pouvez renforcer votre système immunitaire.

Dans tous les cas, le Covid-19 n’est pas Ebola (60 % de mortalité quand même… mais justement, il n’a pas pu se répandre) ni la peste bubonique (qui n’arrive pas non plus à se répandre). Nos ressources immunitaires sont extrêmement fortes, elles s’adaptent à l’environnement et se retournent rarement contre nous, contrairement à tous les vaccins ou médicaments que l’on peut inventer qui ont des effets secondaires parfois très graves.

Mutations

Tout virus qui se propage dans une population mute avec le temps. C’est la raison pour laquelle les vaccins contre la grippe sont si peu efficaces. Entre le moment où le vaccin est inoculé et le moment où on attrape le virus, celui-ci a muté, ce qui fait que le vaccin ne marche parfois plus du tout.

Tant que ce virus n’avait infecté qu’un nombre réduit de personnes, il n’avait que peu de chances de muter, comme ça a été le cas avec le SRAS ou MERS.

L’expansion facilite la mutation

Comme il se répand partout, le SARS-CoV-2 mute déjà en diverses formes un peu partout sur la planète. Voici un graphique des souches déjà existantes de SARS-CoV-2 pris d’un autre article très intéressant et que vous devriez lire si la science vous intéresse :

Plus le virus se répand, plus nous lui laissons des chances de muter en quelque chose de pire… ou moins virulent. Les paris sont ouverts. Pourquoi est-ce important ? Pour beaucoup de raisons :

  • les traitements qui fonctionnent sur une souche peuvent ne pas fonctionner sur d’autres, comme les vaccins contre la grippe,
  • on peut dire la même chose des tests : on peut très bien imaginer qu’un test fonctionne pour certaines souches mais pas pour d’autres,
  • les symptômes de la maladie peuvent varier, ce qui va rendre la détection précoce de plus en plus difficile,
  • les taux de complications et de mortalité peuvent varier, en mieux comme en pire.

À noter tout de même que la grippe a tendance à évoluer « en mieux » le plus souvent, devenant de moins en moins « coriace » quand elle se répand. Mais cela reste un peu de la roulette russe. Des chercheurs chinois pensent d’ailleurs que les différentes mutations existantes autour du globe ont conduit à des souches beaucoup plus dangereuses que d’autres, se répliquant jusqu’à 270 fois plus que d’autres… comme je viens de le rappeler plus haut, ils pensent que les symptômes et traitements idéaux peuvent également varier d’une souche à l’autre.

Les mutations – en pire ou en mieux

Les infirmières en Italie ont commencé à dire qu’elles voient arriver de plus en plus de cas graves sur lesquels les ventilateurs mécaniques ne fonctionnent plus aussi bien qu’au début de l’épidémie. Est-ce que cela pourrait être lié à des mutations ? Difficile à dire. Certains médecins français disent également qu’ils voient une aggravation des patients, mais il est encore difficile de cerner pourquoi. D’ailleurs, il n’est pas à exclure qu’il ne s’agisse que d’un biais cognitif car il s’agit juste de ressentis de terrain…

Bref. En laissant le virus se répandre à loisir, nous avons ouvert la boîte de Pandore. Il est de plus en plus difficile de prédire ce qui va se passer, même dans un futur proche, dans la mesure où la probabilité de nouvelles mutations grandit exponentiellement chaque jour. Encore une fois, cela peut parfaitement aller aussi dans le bon sens. Seul l’avenir nous le dira.

En juin 2020, d’éminents chercheurs publient un papier indiquant que l’Europe et New-York ont vu se développer une mutation du virus. Celle-ci, répondant aux doux nom de « D614G », ne rend pas SARS-CoV-2 plus létal, mais lui permet de se propager plus rapidement.

Les impacts

J’ai couvert les impacts sanitaires pour l’instant, mais ce n’est évidemment pas les seules conséquences que cette pandémie va avoir sur nos vies.

Pourquoi les marchés mondiaux plongent-ils (puis rebondissent aussi vite qu’ils sont descendus) ? Pourquoi cela affecte-t-il l’économie ? Quelle est la relation entre cette épidémie et la monnaie ?

Sanitaires

Comparer les impacts dans différentes parties du monde est une tâche difficile, voire impossible. Il y a tant de différences entre les pays, et même d’une région à l’autre dans un même pays, qu’il est totalement impossible de faire des comparaisons statistiques :

  • au sein des populations, les différences génétiques peuvent causer des réactions différentes de nos systèmes immunitaires,
  • les mutations du virus lui-même fait que des souches différentes affectent des zones différentes, même à l’échelle locale,
  • d’une population à une autre, les habitudes culturelles, prises de conscience et réactions varient grandement, serrer la main, faire la bise, se maintenir à distance des autres pendant les conversations ou au contraire être proche jusqu’à se toucher, parler fort ou non (ce qui influe sur le nombre de gouttelettes qui s’échappent de la bouche), port du masque, etc.,
  • les habitudes de travail (de grands plateaux de travail fermés et climatisés favorisent grandement la propagation tandis que le travail à l’extérieur est moins risqué),
  • localement, les habitudes alimentaires peuvent favoriser ou non la virulence de la maladie,
  • les statistiques comptées différemment (avec ou sans tests, fiabilité des tests utilisés localement, etc.), que ce soit pour compter les personnes infectées ou décédées,
  • niveau de préparation, de financement, de technologie du système médical, qui varient grandement entre les pays,
  • mesures de sécurité prises au niveau national, confinement total ou partiel ainsi que son application sur le terrain, fermeture ou non des écoles et des visites aux maisons de retraite, etc.

On se rend vite compte que toute statistique de comparaison entre différents pays n’a pas vraiment de sens et ne fera que produire des résultats biaisés. Typiquement, on s’attendait à un cataclysme en Afrique, qui n’a pas eu lieu.

Les marchés financiers

Voici une image de l’indice DJIA (Dow Jones Industrial Average) entre 2017 et mars 2020:

C’est indéniablement l’un des crashs financiers les plus importants de l’histoire, avec une perte de valeur de l’index d’environ un tiers en un mois. Il se redresse déjà ces derniers jours. Ceux qui ont vendu tout en haut du pic et racheté tout en bas ont fait une belle plus-value. Le malheur des uns fait le bonheur des autres.

Les marchés sont basés sur les rumeurs et sur la confiance qu’ont les investisseurs sur les perspectives à venir. Or, celles-ci sont plutôt sombres pour l’instant, d’où la dégringolade spectaculaire des marchés. Quel peut-être l’impact de cette chute ? Il y en a beaucoup.

Évidemment, on entend que des milliardaires sont rétrogradés en millionnaires en l’espace de quelques jours. Mais bon, je ne me fais pas trop de soucis pour eux, ils survivront. 🙂 Par ailleurs, on peut noter que les Rothschild ont retiré leur groupe familial des marchés financiers… en octobre 2019. Bande de veinards !

Malheureusement, cela affecte surtout les plus pauvres et les plus précaires. On voit déjà les retraites de certains pays, basées sur les marchés (retraite par capitalisation) diminuer. Mais c’est également une catastrophe pour les entreprises dont le capital dépend directement des cours, et qui risquent de fermer leurs portes. Ce qui va faire monter le chômage.

L’économie

Il est évident que, avec tout le monde coincé à la maison, soit en quarantaine (forcée ou volontaire), soit en arrêt maladie, l’économie va souffrir sérieusement. Partout dans le monde.

Un système basé sur la dette

Or, nous avons basé tout le système financier sur de la dette : la monnaie est créée lorsqu’on prend un crédit auprès d’une banque. Le problème est que, dans une récession, il devient impossible de rembourser tous les crédits émis avec leurs intérêts. Le système va s’effondrer inéluctablement. Il n’y a pas que moi qui fais ce constat. Par exemple, Gaël Giraud, économiste et chercheur au CNRS, en est également certain… Tout le système financier est basé sur la « croissance », or on s’attend à une récession massive. Dans le monde entier. Il est bien possible que cette crise soit le clou final dans le cercueil du système financier…

Les banques centrales tentent de limiter les dégâts en injectant des milliers de milliards sur les marchés, sans grand succès. En fait, elles font déjà les pompiers depuis 10 ans. Je ne vois pas du tout comment le système financier, les banques et les états, vont se sortir de ce pétrin. Le château de cartes va tomber. Il est probablement temps pour chacun de s’intéresser à la monnaie, par exemple au QEForPeople plutôt que pour les marchés. Je ne vais pas m’étendre sur le sujet, il me faudrait écrire un autre article complet.

Un coupable facile

Dans tous les cas, lorsque les autorités partout dans le monde, FMI en tête, diront que tout cela est « la faute au virus », il faudra se rappeler que les véritables coupables sont les banques et les états. Partout dans le monde. Ils ont construit un château de cartes (en réalité, une véritable chaîne de Ponzi) depuis 50 ans, et le premier souffle va le faire tomber. Il aurait fallu construire un système résilient plutôt qu’un système avide…

On dit que « quand Wall Street éternue, le monde entier se prend une pneumonie ». Vu sous cet angle, cela m’amuse un tantinet.

Les systèmes financiers

Des politiques économiques à revoir

Tout le système financier et les paradigmes économiques vont devoir changer. Les pays devront reconsidérer les privatisations massives de leurs infrastructures ces dernières décennies. Toutes les actions d’« austérité » devront également être revues, le nombre de morts nous rappelant comment ils ont rogné sur les budgets de la santé. Emmanuel Macron a lui-même avoué lors de sa première intervention publique que « certaines activités doivent rester dans le giron de l’État ». Comme la santé.

En effet, il a supprimé des lits, dans la lignée de ses prédécesseurs, à tour de bras. Il a coupé les budgets, économisé des bouts de chandelles sur les masques… Je crains que les Français ne payent le prix fort de cette politique dans les semaines qui viennent. Il est beaucoup trop tard pour faire marche arrière. On risque de se réveiller avec une sacrée gueule de bois.

J’espère que cela va déclencher une vague de demandes de la part de la population de régler le problème sans renflouer les banques pour cette fois… plutôt mettre leurs dirigeants en prison comme l’ont fait les Islandais il y a 10 ans. Sinon, c’est chacun d’entre nous qui mettront la main à la poche, pour le plus grand bénéfice de ceux qui se sont gavés depuis des décennies. En Europe, les « fonds de garantie » étant une rigolade intégrale (il y a à peine de quoi garantir 0,3 % des dépôts, si tout le système tombe la fameuse garantie de 100.000€ sur les comptes est en fait de… 300€ qui resteront sur votre compte), il n’y aura pas d’autre solution que de faire le ménage dans le panier de crabes ou de repartir les poches vides.

Attention aux belles paroles…

Restons sur nos gardes. Emmanuel Macron a été pris en flagrant délit de mensonges à répétition. Il y a beaucoup d’exemples, mais celui qui me plaît le plus est lorsqu’il faisait un émouvant discours à l’ONU appelant tout le monde à œuvrer pour la paix, tout en vendant des armes à l’Arabie Saoudite, [sarcasme] dont on sait qu’elles sont utilisées évidemment à des fins pacifiques.

Changements politiques

Nous devrons donc être très vigilants vis-à-vis des changements passés en catastrophe pendant que tout le monde regarde ailleurs. Cela risque d’être le même scénario partout dans le monde : les gouvernements vont profiter de la crise pour retirer encore plus de libertés, c’est une évidence. Les populations en état de stress sont toujours plus facilement manipulables… et une fois la crise passée, on maintient les lois « temporaires » passées en catimini.

Mondialisation

Lorsque les gens comprendront que la prolifération rapide du virus n’a été possible que grâce à la mondialisation, l’opinion va changer. Les pays ont déjà commencé à prendre des mesures de protection, à l’opposé de leurs politiques d’hier.

Lorsque les gens comprendront que les problèmes d’un seul pays peut sérieusement affecter le monde entier, ils voudront relocaliser le plus de choses possibles. Pour l’instant, c’est surtout la Chine qui a fait défaut pendant un temps. Mais elle s’est très vite remise. Et s’il y a eu des problèmes dans la distribution de voitures ou de téléphones, ça n’est pas bien grave. Mais lorsque ce sera le tour de pays exportateurs de nourriture, par exemple, cela risque de faire tousser un peu plus les pays importateurs…

Chaînes de distribution

L’un des problèmes importants est celui des chaînes de distribution. La crise sanitaire perturbe évidemment la distribution des produits. Toutes les chaînes de distribution ont été optimisées pour éviter au maximum de faire des stocks, afin de minimiser les coûts. Si les producteurs de matériaux de base viennent à arrêter la production pendant un temps à cause de la pandémie, c’est toute la chaîne qui est affectée, jusqu’au consommateur final, dans la mesure où il y a très peu de « tampon » en cours de route. Malgré tout, il semble irréaliste que les productions s’arrêtent pendant des mois. Pour l’instant, l’ensemble tient encore, et les produits de première nécessité sont très bien approvisionnés. Cela dépendra tout de même de la manière dont les gouvernements des différents pays géreront la crise.

Production de nourriture

Le principal problème est que les pays qui produisent de la nourriture soient sévèrement impactés par le Covid-19. Beaucoup de pays, y compris en Europe, ne produisent pas l’intégralité de leur nourriture. Bien sûr, on n’en est pas à la pénurie, très loin de là. Mais cela peut devenir un véritable problème alors que le virus se répand un peu partout. Sans prendre de mesures drastiques pour contenir sa progression, on pourrait se retrouver dans de beaux draps…

On peut noter que ce serait une excellente excuse pour créer soudainement un « gouvernement mondial » (ou une version plus puissante de l’ONU, l’OMS, le FMI… bref), pour faire face au « défi mondial » qu’est le Covid-19. Cela fait longtemps qu’on en entend parler pour « faire front aux défis climatiques ». Je ne suis pas nationaliste, mais on ne combat pas une inondation avec de l’eau. La mondialisation a accéléré le fléau, il nous faut donc relocaliser et non mondialiser davantage. Sans oublier bien évidemment de garder une coopération massive entre les pays. L’isolationnisme n’est pas non plus la solution.

La résilience provient de la diversité. Diversité implique communication.

Écologie

En terme de pollution, des effets positifs du confinement ont été clairement vus, en particulier en Chine et en Italie. À Lyon, où je vis, l’air est redevenu beaucoup plus pur après une seule semaine de confinement. Or, on sait que la pollution est une cause de décès très importante. Ironiquement, on peut même se dire qu’il n’est pas impossible que, toutes causes confondues, il se pourrait bien que la Chine ait une balance positive en terme de mortalité, les morts du Covid-19 étant contrebalancés par ceux qui ne mourront pas de la pollution… Bien sûr, cela ne sera probablement pas le cas pour les pays qui ne contiendront pas l’épidémie comme l’a fait la Chine.

Cet épisode va nous montrer le problème de la pollution sous un autre angle, ainsi que sur notre impact sur l’environnement. Et il nous montre également que, quand on s’en donne la peine, on peut agir très vite et réduire drastiquement notre impact.

Que peut-on faire ?

… en tant que nations…

Tous les pays devraient regarder ce qui se passe ailleurs et en tirer des leçons. Comment tel pays a-t-il réagi face à la crise ? Quel est le résultat ? Et ensuite suivre l’exemple des bons élèves.

Communiquer sur les bonnes pratiques

Oui, on sait maintenant qu’il faut se laver les mains. Mais certaines informations critiques sur le virus ne circulent pas assez. Par exemple ARRÊTEZ DE FUMER ! Ou encore, diffuser plus largement l’information sur certains symptômes largement ignorés comme le manque soudain d’appétit.

Tester

Les tests PCR

Un premier type de test s’effectue en prélevant du liquide dans le nez et/ou la gorge des patients. Ensuite, des techniques utilisées par la grande majorité des laboratoires d’analyse médicale (Polymerase Chain Reaction, abrégé en PCR) permettent de repérer la présence et la concentration du virus dans ces échantillons.

Nous avons les moyens, l’expertise, particulièrement dans les pays « riches » de faire des tests massifs. Il faut évidemment aussi des masques pour les personnels qui prennent les échantillons.

Il ne s’agit que de prendre la décision au niveau politique. Pour les pays les plus pauvres, cela risque d’être plus compliqué et ils doivent se préparer le plus tôt possible.

Ces tests servent principalement pour savoir si une personne est contagieuse. En effet, elle peut être porteuse du virus ailleurs dans l’organisme et ne sera pas forcément détectée par un test PCR.

Les tests sanguins

Lorsqu’une personne tombe malade, elle développe des anti-corps contre la maladie. Ces anti-corps sont très spécifiques pour chaque maladie. Ainsi, en analysant le type et le nombre d’anticorps présents dans un échantillon de sang, on peut savoir si un patient a été atteint du Covid-19. On peut même savoir où il en est dans la progression de la maladie, ce qui est particulièrement utile pour adapter les traitements. On peut également savoir après coup et pendant un certain temps s’il a déjà développé la maladie et donc s’il est immunisé ou non.

Pour l’instant, on ne sait pas exactement si les malades sont immunisés ni pour combien de temps s’ils le sont. Mais il y a tout de même fort à parier que l’immunité se construise comme pour tout autre virus, au moins d’un point de vue théorique.

Comment les pays peuvent utiliser les tests

Quelques pays ont pris des mesures drastiques pour diagnostiquer et isoler les personnes infectées au tout début de la progression de l’épidémie.

Taïwan et Singapour, bien qu’ayant eu des personnes infectées très tôt, ont réagi immédiatement. Et ça paye ! En testant systématiquement tous les cas suspects, ces deux petits pays s’en sortent très bien, sans avoir à imposer des mesures de confinement draconiennes. Ils font également des tests de température absolument partout (à Taïwan, on se fait tester à l’entrée de chaque restaurant…) car la fièvre est l’un des principaux signes d’infection.

La Corée du Sud a également choisi de tester massivement sa population, faisant plus de 200.000 tests en quelques semaines. Les Chinois font de même actuellement, et c’est ainsi que l’épidémie est maintenant contenue dans ce pays. La Corée propose même des tests « drive-in », le résultat est connu en une heure. En Allemagne, ils font 500.000 tests par semaine… ce qui explique la mortalité très peu élevée dans ce pays pour l’instant car ils ont une vision assez proche du nombre de personnes contaminées.

Leçon retenue. Apparemment pas pour tout le monde. Tout est question de décision politique.

Imposer des quarantaines pour ceux qui entrent dans le pays

C’est pourtant une mesure évidente : tester toute personne qui rentre dans le territoire, en particulier si elle vient d’un pays « à risque ». Alors que l’Italie était en plein confinement, la frontière française à Menton est restée ouverte, sans aucun contrôle… on marche sur la tête. Bien sûr, ce type de mesure fait grincer des dents tous ceux qui veulent abolir les frontières. Mais nous parlons ici de sauver des vies humaines, pas d’idéologie.

Traiter

La Chine nous a ouvert la voie à des traitements possibles. Utilisons-les ! Testons-les ! Qu’a-t-on à perdre ?

Confinement des populations

En absence de réaction rapide des gouvernements, la seule solution qui reste lorsque l’épidémie est trop avancée, c’est le confinement. De nombreux pays s’y résignent. Et ceux qui ne l’ont pas encore fait y viendront. Sinon, le système de santé est débordé et c’est la catastrophe. Mais je le répète : ce n’est que si les décisions n’ont pas été prises assez tôt en amont. Par exemple en voulant économiser des tests ou des masques au début de l’épidémie…

La Chine a prouvé que des mesures de confinement strictes fonctionnent. Elles ne sont certainement pas drôles. Mais elles marchent. Attention, je parle bien de mesures strictes. Pas juste en disant, comme l’a fait le Gouvernement français « dites, on aimerait bien que vous restiez chez vous… et puis vous allez signer un papier vous-mêmes pour sortir… mais allez voter quand même ! Ah, j’oubliais. Bien sûr que vous allez vous entasser dans le métro pour aller contaminer vos collègues, au boulot ! » Ce serait presque drôle si le sujet n’était pas aussi sérieux. Je suppose que la prochaine étape est de faire une attestation auto-signée comme quoi on n’a pas le Covid-19 !

Dans tous les cas, lorsque la situation est hors de contrôle dans une région, il n’y a pas d’autre choix que de faire un confinement extrêmement strict, sans quoi, cela ne fonctionne pas.

Se préparer à recevoir la vague

Sans mesures rapides de détection et diagnostic, c’est tout le système de santé dans la plupart des pays qui vont faire face à un tsunami sans précédent. Nous devons agir très rapidement, sinon cela vire à la catastrophe, comme on l’a vu en Italie et maintenant en France. Mais ce n’est que le début. Et la plupart des pays ne prennent pas de mesures ou bien des mesures largement insuffisantes par rapport à la vague qui arrive. Nous devons agir MAINTENANT. C’est déjà trop tard dans beaucoup d’endroits. Un seul jour de retard, c’est 40% de personnes infectées en plus.

Subventionner

Nous ne voulons certainement pas que le réseau d’artisans et de petites entreprises de chaque pays tombe en faillite. Les restaurants. Les petits magasins. Beaucoup vont mettre la clé sous la porte s’ils ne sont pas aidés. Ces entrepreneurs ont déjà du mal à boucler les fins de mois en temps normal. Il faut les aider. Au final, les gouvernements devront payer au centuple les bouts de chandelle qu’ils ont voulu économiser au départ.

Sauver les gens plutôt que l’économie

Pendant les dernières semaines, nous avons vu les gouvernements des pays occidentaux hésiter. Faut-il confiner tout le monde au plus tôt et se prendre une déroute économique ? Et si tout se passait bien sans avoir besoin de confiner les gens ?

Ces hésitations montrent une chose : ils ont choisi ouvertement de privilégier l’économie, non leurs citoyens. Quelle décision stupide ! Plus ils attendent, plus la vague va toucher l’économie très fort. Avec des mesures de confinement strictes dès le départ, nous aurions pu limiter les dégâts. Mais maintenant, nous sommes comme un paquebot qui ne peut plus tourner à temps. On va toucher l’iceberg.

C’est le prix à payer pour des politiciens lâches et cupides qui ne pensent qu’à la prochaine élection. Mais ils perdront les suivantes, lorsque le scandale de leur (in)action sera révélé. Personne ne pourra cacher le tsunami, quoi qu’ils fassent.

Traitements et systèmes de santé

Des investissements massifs et urgents doivent être faits pour construire et renforcer les systèmes de santé. Nous n’avons pas de temps. La monnaie peut être créée d’un claquement de doigts en cas d’urgence, elle ne devrait pas être un problème. Nous avons entendu ces dernières semaines des annonces surprenantes, des dizaines de milliards d’euros débloqués par-ci par-là (pourquoi étaient ils « bloqués » avant ???) pour faire face à la crise. Comme quoi, tout est possible quand on le veut.

Individus

Les individus ont également besoin d’aide, en particulier les plus fragiles. En France, il est même rapporté que certains SDF auraient été verbalisés pour ne pas avoir respecté le confinement. C’est peut-être faux, mais probablement pas très loin de la réalité. C’est le résultat de décennies d’augmentation des inégalités.

Beaucoup de familles ont déjà du mal à boucler les fins de mois en période normale, elles sont d’autant plus vulnérables en période de confinement. Les politiciens doivent s’emparer du sujet s’ils ne veulent pas voir des foules en colère se presser devant leurs portes. Ils doivent aider. Massivement.

Revisiter les modèles économiques

Nous DEVRONS revisiter nos modèles économiques. Le modèle actuel, basé sur la dette, n’est pas durable. Nous avons donné aux banques privées le pouvoir de créer la monnaie, et donc de choisir dans quelle société nous vivons. Il n’est pas étonnant qu’elles préfèrent construire des tanks et des pesticides beaucoup plus profitables que les systèmes de santé, les écoles ou les maisons de retraite.

Ce que nous pouvons faire… en tant qu’individus

ARRÊTEZ DE FUMER. MAINTENANT !

De tout ce que j’ai pu lire, fumer est un énorme facteur aggravant. Si vous êtes fumeur, c’est le moment d’arrêter.

Dois-je paniquer ?

La situation actuelle crée évidemment beaucoup d’incertitudes. Cela plonge également beaucoup de gens dans des situations financières difficiles.

Malgré tout, paniquer est la pire des choses à faire. Le stress désactive le système immunitaire et ouvre toutes les portes à toutes sortes de problèmes de santé, pas seulement le Covid-19, d’ailleurs : crise cardiaque, problèmes digestifs, problèmes respiratoires, bref.

Rappelez-vous qu’au moins 80 % des gens qui attrapent le virus s’en sortent avec une grippe, voire aucun symptôme. Mais pour augmenter vos chances de vous en sortir le mieux possible, la première chose à faire est de préserver votre système immunitaire.

Réduisez votre niveau de stress. Regardez des comédies. Rigolez. Faites des activités qui vous passionnent. Jouez avec votre famille. Ça devrait être ça, le confinement.

Petit rappel historique

Dans beaucoup de cas, les périodes difficiles de l’histoire ont amené leur lot de mesures sociales. En France, nous avons de nombreux exemples :

  • 1789, la Révolution, qui a démarré à cause de trop grosses inégalités,
  • en 1816, l’éruption d’un volcan en Indonésie provoque un changement du climat qui décime les récoltes, les problèmes qui en découlent provoquent des révoltes qui forcent les plus riches à « lâcher du lest »,
  • 1848 en France, c’est encore la pauvreté qui soulève le peuple, et permet de nouvelles avancées,
  • 1870, au prix d’une révolte assez virulente, a généré des avancées sociales dans les décennies qui ont suivi,
  • 1936, en pleine période de crise, le Front Populaire permet des avancées spectaculaires
  • 1945 avec le CNR, là encore les avancées sont majeures et dureront plus de 30 ans… avant de reculer plus tard.

Nous sommes probablement à l’aube de nouveaux changements. Bien sûr, la période de transition risque d’être un peu difficile.

Mais paniquer ne sert à rien, car les choses vont peut-être se régler en douceur. Il est inutile de se faire du souci pour un futur qui est si incertain et sur lequel nous n’avons pas prise.

En revanche, ne pas paniquer ne veut pas dire qu’il ne faut pas prendre des mesures simples pour se protéger soi-même et ses proches… comme rester à la maison si possible. Aider les autres quand c’est possible. Ce n’est certainement pas idéal, très certainement contraignant. Mais certainement moins contraignant que de se retrouver à l’hôpital.

La différence entre panique et logique

Comment faire la différence entre les deux ?

Lorsque les gens paniquent, ils réagissent de façon irrationnelle. Ils se précipitent en masse pour se battre pour du papier toilette quand la chose la plus logique à faire est de rester à tout prix éloigné des masses, justement. ils attaquent les gens qui portent un masque alors que la chose la plus raisonnable à faire est au contraire de s’en éloigner. Leur cerveau ne fonctionne plus correctement parce qu’ils sont débordés d’émotion.

Le stress réduit l’activité cérébrale. Lorsqu’il faut courir pour échapper à un lion, il n’y a pas vraiment besoin de beaucoup réfléchir. On a besoin de muscles. Le stress redirige alors tout l’oxygène vers les muscles au dépens du cerveau, qui est l’organe qui consomme le plus d’oxygène du corps en temps normal. Sans oxygène, le cerveau fonctionne évidemment moins bien.

Vous n’avez pas besoin de courir pour échapper au Covid-19, au contraire, vous avez besoin de votre cerveau. La panique ne peut faire que du mal dans le cas présent.

Distanciation physique

Restez à distance physique raisonnable des autres, en particulier si vous êtes dans une catégorie « à risque ». C’est ce qu’il y a de plus logique à faire. Et si vous n’êtes pas vous-même à risque, n’oubliez pas qu’il ne s’agit que de statistiques, et que si vous avez un peu de compassion pour vos camarades bipèdes, essayez de limiter le plus possible la propagation du virus.

Grâce aux technologies modernes, cela ne veut pas dire qu’on devrait couper toutes les relations avec nos proches. Bien au contraire : c’est le moment idéal pour appeler cette tante à qui vous n’avez pas parlé depuis longtemps.

Je suis totalement abasourdi quand j’entends de prétendus « experts » proclamer que le confinement ne sert à rien. Pour rapporter un commentaire lu récemment, « recommander aux gens de ne pas porter de masque parce que les gens autour d’eux n’ont pas l’air malade est aussi stupide que de recommander de ne pas porter de préservatif avec des inconnus parce qu’ils n’ont pas l’air malades ». Allons allons, un peu de logique ! Soyez l’allumette qui éteint le feu.

Lavez-vous les mains

Faut-il vraiment se laver les mains souvent ? OUI !

Devez-vous utiliser une solution hydro-alcoolique pour vous laver les mains ? Est-ce qu’il vaut mieux utiliser du savon ?

J’utilise de l’eau chaude et du savon, qui me semble être le plus efficace pour se débarrasser de tous les virus (mais aussi tout le reste) qui pourraient coller à la peau. D’ailleurs, de nombreuses études prouvent que le savon et l’eau sont au moins aussi bons que les gels hydro-alcooliques. C’est particulièrement efficace sur ce virus, qui est protégé par une coque de graisse facilement détruite par le savon et l’eau chaude. Sans cette enveloppe protectrice, son ARN devient inutilisable et est détruit.

Si vous voulez vraiment utiliser une solution hydro-alcoolique, alors il faut en choisir une avec au moins 70 % d’alcool, sinon ce n’est pas suffisant pour tuer le virus. Je ne les aime pas beaucoup, ces gels assèchent ma peau qui a déjà une tendance naturelle à être sèche.

Oubliez la poignée de mains

Peut-être qu’il serait temps de reconnaître la puissance du salut asiatique.

La poignée de main est une confrontation. Qui va dominer ? Nous sommes témoins de scènes dignes de pièces de théâtre de la part de nos dirigeants qui se font des empoignades à n’en plus finir. Heureusement que le ridicule ne tue pas.

Il est peut-être temps pour nous-autres Occidentaux de reconnaître le respect que reflète une révérence asiatique, comparé à la poignée de mains militaire.

Ne touchez pas votre visage

C’est probablement la chose la plus difficile à faire. C’est un réflexe naturel. On se touche constamment le visage, en particulier pour diminuer le stress en touchant des points qui stimulent et relaxent. Trouvez d’autres moyens de combattre le stress, mais évitez en particulier de toucher votre nez, votre bouche, et vos yeux, qui sont autant de portes d’entrée pour le virus.

Protections

Les gants

Les gants peuvent paraître vraiment de trop pour la vie de tous les jours. Mais quand on parle de transports en commun, par exemple, il peut être non superflu en période de pandémie d’en porter. Évidemment, c’est à chacun d’estimer le niveau de protection dont il veut s’entourer sans perdre la raison. Si vous ne voulez pas porter de gants, ne touchez pas votre visage et lavez-vous les mains souvent. Le mieux évidemment est de ne pas sortir, mais tout le monde n’a pas ce choix.

Peut-être que le nombre de morts dans les prochains mois vous feront changer votre vision des protections, comme ça a été le cas pour les gens à Wuhan. Les photos du marché de Wuhan avant l’épidémie ne montraient aucune personne portant un masque. Mais la situation aujourd’hui est très différente. Ce qui peut vous paraître totalement superflu aujourd’hui peut devenir le strict minimum demain.

En attendant, les gants gardent aussi sur eux des traces de virus. Se balader toute la journée avec les mêmes gants est un non sens total. Se toucher le visage avec les gants revient exactement au même qu’avec les mains nues. À utiliser donc seulement dans des cas très particuliers.

Les masques

Non, évidemment pas ce type de masque. 🙂

Si vous avez des masques, il peut être intéressant d’en porter, même si c’est un sujet complexe.

Les masques chirurgicaux

Les masques chirurgicaux sont essentiellement intéressants à porter pour les personnes malades. En effet, un malade qui porte un masque ne répand plus le virus dans l’air tout autour de lui, ce qui protège les autres. C’est là la principale utilité d’un tel masque. En fait, quiconque est malade, même de la grippe normale, devrait porter un masque, c’est la base de l’hygiène.

Voici une petite animation qui illustre bien cet aspect essentiel (ce n’est pas un masque chirurgical, mais l’effet est relativement semblable, surtout sur les goutelettes qui sont immédiatement captées par le masque) :

Par ailleurs, ils protègent également jusqu’à un certain point les personnes saines. Si vous n’évoluez pas dans un environnement très contaminé (comme un hôpital), alors c’est déjà mieux de porter un masque chirurgical que rien du tout. Comme le virus s’accroche généralement à des gouttelettes ou à des particules dans l’air, ces particules peuvent s’accrocher au masque plutôt que dans votre gorge ou vos poumons, ce qui est le but recherché.

Masques FFP2/N95

Bien sûr, les masques FFP2/N95 sont bien meilleurs et sont la seule solution de protection réellement efficace. À noter que la plupart des masques « anti-pollution » (comme ceux que portent les cyclistes, par exemple) sont également efficaces, tout comme les masques portés dans le bâtiment.

Les masques FFP3 sont largement surdimensionnés à moins d’être un personnel de santé très exposé, mais évidemment si vous en avez un, « qui peut le plus peut le moins ».

Les masques « faits maison »

Attention aux masques faits maison, en particulier ceux imprimés en 3D. J’ai une imprimante 3D à la maison, mais je n’ai pas imprimé de masque. Pourquoi ? Parce que l’impression 3D génère des trous suffisamment gros pour que le virus s’infiltre. Pour qu’un tel masque soit efficace, il faut :

  • faire un dessin qui s’adapte correctement au visage, ce qui est loin d’être facile,
  • colmater les raccords au visage avec un matériau intermédiaire,
  • poncer et laquer/peindre toute la surface pour être sûr de boucher les trous,
  • prévoir une zone assez grande pour le filtre pour qu’il laisse passer un flux d’air suffisant pour respirer,
  • s’assurer que les raccords des remplacements de filtres n’ont pas de fuites,

Bref, fabriquer un masque efficace est loin d’être aussi simple que de simplement imprimer une pièce comme on imprimerait une figurine pour décorer le salon. Par ailleurs, si le masque donne un sentiment de sécurité sans être réellement protecteur, cela devient extrêmement dangereux.

On peut malheureusement en dire autant des masques en tissu faits maison.

… en vidéo

Une petite démonstration de l’efficacité du blocage de l’air sortant (et donc également du filtrage entrant) des masques :

Notes spéciales

On le sait, le manque de masques chez les personnels soignants en France est connu. Si personne dans votre foyer n’est à risque, les personnels de santé ont bien plus besoin de masques que vous. Beaucoup de personnes en France (en particulier ceux qui travaillent dans le paramédical) ont donné leur matériel aux hôpitaux et infirmières à domicile. Bravo ! Quant à ceux qui volent des masques aux soignants… je n’ai pas de mots…

Malgré tout, dans un pays comme la France où très peu de tests ont été menés, n’importe qui autour de vous peut être porteur du virus. Alors, à moins de rester sagement à la maison, tout le monde devrait porter un masque. Nous n’en avons simplement pas assez, et le Gouvernement est le premier coupable.

Les masques et la pression sociale

Porter un masque peut être tourné en ridicule dans certains pays, comme la France. Bien que la pression sociale soit parfois difficile à soutenir, laissez-les rire. Au mieux, vous pouvez expliquer aux personnes à qui vous tenez pourquoi vous portez un masque… mais au fait, pourquoi est-ce que vous êtes physiquement avec eux ? Bref, porter un masque ne veut pas dire que vous :

  • êtes obsédé par la maladie, en particulier dans cette période un peu spéciale,
  • êtes malade et contagieux,
  • avez peur d’eux.

C’est juste une précaution basique qui peut sauver des vies – celles de votre propre environnement et celles de l’environnement des autres. C’est gagnant-gagnant.

Ceux qui rigolent aujourd’hui vous diront merci dans quelques semaines.

« Les masques tuent par intoxication au CO2 »

C’est un argument qu’on entend fréquemment. Mais les personnels soignants les portent à longueur de journée sans tomber dans les pommes. Par ailleurs, en terme de CO2, l’une des mauvaises habitudes que nous avons est de respirer par la bouche. Cela entraîne une surconsommation d’oxygène qui entraîne de nombreux problèmes : asthme, autres problèmes respiratoires, apnée du sommeil, et même d’autres problèmes y compris le diabète.

Par ailleurs, il y a bien d’autres aspects de la respiration qui nous permettent de nous surpasser. Pour ceux qui ne le connaissent pas déjà, je vous conseille de rechercher Wim Hof, aka « Iceman », l’homme qui défie la glace…

Porter un masque nous oblige à nous poser la question de la respiration… il est temps d’apprendre à fermer notre bouche lorsqu’on respire, et à respirer par le nez. Explications en vidéo :

Nettoyer les surfaces potentiellement infectées

Les surfaces potentiellement infectées (poignées de portes, tables, etc.) peuvent être nettoyées avec de la javel, de l’alcool, du peroxyde d’hydrogène… c’est assez simple et rapide de faire un petit nettoyage de temps en temps. Ne vous nettoyez pas l’estomac avec, ils risqueraient de désinfecter la Terre de votre présence au lieu de vous désinfecter du virus. 😛

Les rayons ultra-violets (UV) sont également un désinfectant très puissant. La lumière du soleil, qui en contient beaucoup, tue les virus très facilement. Malgré tout, attention, les vitres en verre filtrent l’essentiel des UV et pour s’assurer de bien désinfecter quelque chose, il vaut mieux l’exposer à la lumière directe du soleil. Attention aux ampoules UV : utilisées sans protection, elles peuvent provoquer des lésions irréversibles au niveau des yeux ainsi que provoquer des cancers de la peau !

Le temps est également un allié précieux. Le virus meurt sans hôte. Mais on ne sait pas encore exactement combien de temps il peut rester en vie, en particulier en fonction des matériaux et des conditions atmosphériques.

Attention aux comportements obsessionnels

Ceci dit, attention aux comportements obsessionnels, surtout en période de peur. Il suffit de se surveiller un peu et de s’assurer que toute notre attention n’est pas dirigée sur un nettoyage constant. Si vous êtes devant l’évier à vous laver les mains depuis 20 minutes, il est peut-être temps d’arrêter…

Comment gérer le confinement

Impacts négatifs

Le confinement n’est pas forcément une partie de plaisir pour beaucoup de monde. En fait, cela a résulté en une volée de divorces en Chine. De manière générale, être confiné dans un espace réduit seul ou avec d’autres est toujours décrit comme une expérience difficile. Les marins en savent quelque chose.

Note : si vous voyez que vous allez être confiné(e) avec un(e) conjoint(e) violent(e), vous devez agir maintenant, contacter les services d’aide, partir TOUT DE SUITE. Le confinement va aggraver les choses de manière drastique.

Impacts positifs

D’un autre côté, si vous êtes dans un environnement tendre et affectueux, eh bien c’est le moment de resserrer les liens avec toutes ces personnes que vous voyez à peine à la maison… le confinement peut ne pas être un mal si on sait comment l’envisager.

À d’autres niveaux, je vois aussi que la situation résulte en une explosion de créativité.

Faites quelque chose que vous aimez. J’ai trouvé récemment ce meme :

  • En 1665, l’Université de Cambridge ferme temporairement ses portes à cause de la peste bubonique. Isaac Newton dut travailler de chez lui, il a utilisé son temps à développer le calcul et la théorie de la gravité. Donc, si vous êtes coincé à la maison, faites comme Isaac. Faites quelque chose de productif.
  • Bon, il n’avait pas de console vidéo…

Sur un autre thème, certains ont imprimé avec des imprimantes 3D des valves pour un hôpital, permettant du même coup de traiter plus de monde en même temps. Des gens reclus ont cousu des masques…

Agir

Si vous souffrez de la quarantaine ou même si vous avez de l’angoisse vis-à-vis de la situation, essayez la vidéo suivante. Ça paraît totalement idiot et ridicule à première vue… mais ça marche. Essayez, je vous mets au défi. Ça prendra quelques minutes, mais ça vous permettra de surmonter l’angoisse de la situation. Essayez, vous verrez. Je vous assure, ça marche. Lavez-vous les mains AVANT de commencer !

Finalement, le télétravail peut également avoir du bon quand on sait comment le gérer.

Si vous êtes malade, protégez les autres !

Est-il vraiment besoin de le répéter ? Vous êtes malade ? Restez chez vous ! N’allez pas refiler votre truc aux autres. Si vous avez un masque, mettez-le. Toussez dans votre coude si vous n’en avez pas. Assurez-vous de ne pas toucher votre visage avec vos mains, car les mains sont l’un des principaux vecteurs de contamination. Ne vous appuyez pas sur le comptoir de la pharmacie. Et si vous êtes en bonne santé, évitez de toucher ce comptoir si possible… est-il vraiment nécessaire de le gratter avec vos ongles ?

Renforcez votre système immunitaire !

Rappelez-vous, au moins 80 % des gens s’en sortent avec une grippe. Nous ne mourons pas tous, grâce à notre système immunitaire. 🙂 C’est d’ailleurs assez ironique que mon précédent article ait été intitulé « Capacités incroyables de guérison ».

Faites tout ce que vous pouvez pour renforcer votre système immunitaire. Arrêtez de manger des cochonneries. Mangez et cuisinez des produits frais. Lavez-les, vous ne savez pas qui les a manipulés avant vous. Arrêtez de fumer. Arrêtez de boire de l’alcool.

Rappelez-vous que les médicaments, vitamines, huiles essentielles, etc. ne sont pas anodins. Prendre plus de telle ou telle vitamine qu’il ne faut risque d’entraîner plus de complications que de bénéfices. Soyez raisonnable !

Les Vitamines

Je répète : je suis docteur en informatique, pas en médecine. Par ailleurs, suivre ces quelques conseils ne vous empêche pas d’être infecté voire de développer des complications. Si vous avez des symptômes du Covid-19, appelez votre médecin traitant ou la ligne dédiée.

Malgré tout, suivre ces quelques lignes directrices renforceront votre système immunitaire et aideront votre corps à combattre le virus (et n’importe quoi d’autre, en fait) si vous veniez à être infecté.

Voici les vitamines que je recommande. Comme les dosages dépendent de beaucoup de paramètres, je ne vais pas en indiquer ici. À vous de faire vos propres recherches. Faites-vous conseiller par un nutritionniste.

La vitamine C

C’est la plus essentielle de toutes à mes yeux. Certains médecins vous diront qu’elle ne sert à rien. Pourtant, elle a tellement de vertus qu’il serait dommage de s’en passer. Pour autant, inutile d’avaler de grandes quantités, comme toujours il faut rester mesuré dans tout ! Le surdosage de vitamine C sur le long terme provoque par exemple des calculs rénaux. Attention donc à ne pas faire n’importe quoi.

Malgré tout, la vitamine C est essentielle. Lors d’une infection, elle est d’autant plus importante. En effet, les macrophages (globules blancs), subissent de la part des virus et autres pathogènes qu’ils attaquent et absorbent, une importante oxydation. Pour contrer cette oxydation, ils se chargent entre-autres en vitamine C, ce qui leur permet de survivre plus longtemps. En l’absence de vitamine C, ils meurent rapidement et peuvent être vite débordés par la maladie.

Des médecins chinois rapportent qu’ils ont traité plusieurs centaines de patients à la vitamine C intraveineuse. Résultat : aucun mort dans le groupe traité. Inutile pour autant de vous injecter la poire ou la prune de pépé à l’orange en intraveineuse !…

La vitamine D

Ensuite vient la vitamine D. En Occident, la plupart des gens ont des carences en vitamines D. En ces jours de confinement, c’est encore largement pire puisque votre corps ne va pas être en mesure de la synthétiser efficacement dû au manque d’exposition au soleil. Donc c’est d’autant plus important maintenant. De plus, il est montré que la vitamine D permet de diminuer le risque d’infection des voies pulmonaires en général… et les impacts du Covid-19 en particulier !

Le magnésium

La vitamine D utilise le stock de magnésium du corps pour s’activer, c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles vous êtes crevés en rentrant de la plage en été : c’est simplement un manque temporaire de magnésium suite à l’afflux de vitamine D généré par votre corps suite à l’exposition au soleil. Il faut donc également prendre du magnésium en complément de la vitamine D, mais ne surtout pas prendre les deux en même temps car ils ont des effets opposés.

Prenez la vitamine D le matin, cela vous donnera la pêche pour la journée. Et le magnésium doit être pris le soir, car il facilite l’endormissement. À noter que tous les suppléments de magnésium ne se valent pas. Faites vos recherches.

Par ailleurs, le magnésium peut également aider contre l’anxiété, particulièrement dans les circonstances actuelles. Il a été montré qu’il peut même être efficace contre la dépression.

Le Zinc

Le zinc est un autre complément alimentaire que l’on peut prendre en cure, surtout par les temps qui courent. Attention tout de même, en prendre sur de trop longues périodes peut virer au surdosage toxique. Là encore, faites vos recherches.

La vitamine B

La vitamine B, en particulier la B3 et B12, joue un rôle important dans le système immunitaire. Par exemple, une étude récente montre que cette vitamine peut jouer de multiples rôles contre la Covid, tant en prévention qu’en traitement ainsi que pour faciliter le rétablissement après avoir été malade.

Buvez chaud

Il est important de boire régulièrement, en toute saison d’ailleurs. Les muqueuses de la gorge ont tendance à sécher rapidement à cause du flux incessant d’air qui passe lors de chaque respiration.

Or, une muqueuse est faite pour être humide. Sèche, elle ne peut efficacement combattre toutes les petites bêtes qui se posent dessus : bactéries, virus, pollens, etc. Il est donc important de boire régulièrement, en petites quantités.

Par ailleurs, les virus ont généralement du mal avec la chaleur. C’est la raison pour laquelle les grippes sont plutôt actives en hiver. Attention, il y a eu une info « bidon » déclarant que le Covid-19 ne résiste pas à des températures supérieures à 26°… ce qui est absurde : comment survivrait-il dans le corps à 37° ?

Malgré tout, boire chaud peut aider à démantibuler la carapace protectrice du virus. Les liquides peuvent également détacher des virus de la gorge où il se loge – et dès qu’il est dans l’estomac, il ne fait pas long feu car les acides gastriques le détruisent immédiatement.

Par ailleurs, le corps combat les virus avec un outil redoutable : la fièvre. Et ce pour une raison très simple : la chaleur diminue l’action des virus tout en activant davantage le système immunitaire. Si vous avez une fièvre qui ne monte pas au-dessus de 40°, la faire baisser n’est pas forcément une bonne idée. C’est tout simplement la réaction naturelle du corps pour se défendre. En revanche, il faut une mesure à tout. Si la température monte trop, là oui, il faut la faire baisser avant qu’elle ne devienne néfaste pour notre propre corps. Tout est une question d’équilibre.

Faire de l’exercice

Bon, faites-le juste SANS le vin ! L’alcool devrait être réservé à nettoyer. D’ailleurs, un certain fabricant d’alcool à boire a donné 70 000 litres d’alcool pour faire du gel hydro-alcoolique. 🙂 Mais rappelons-nous que, si l’alcool tue bien les germes et les virus, il tue également notre système immunitaire et les neurones… Il tape également sur le foie, qui a besoin d’être en pleine forme par les temps qui courent – un foie endommagé semble être un facteur de risque pour le Covid-19.

Dormir

Dormir est essentiel pour votre système immunitaire. Malheureusement, par ces temps troublés, il peut devenir difficile de dormir à cause de l’incertitude, de la peur et de l’anxiété.

Voilà quelques astuces que vous pouvez essayer :

  • si vous ne le faites pas déjà, faites une petite tisane peu de temps avant d’aller au lit (le tilleul est évidemment l’un des plus connus),
  • prendre des compléments de magnésium et de zinc facilitent également non seulement l’endormissement mais aussi le sommeil profond,
  • utilisez l’EFT, je sais que je me répète, mais c’est un outil extrêmement efficace et gratuit qui peut être utilisé n’importe où et pour quasiment tous les sujets, et bien sûr sans effets secondaires,
  • méditez avant d’aller au lit. Mon jeune fils a eu une période où il n’arrivait plus à s’endormir. Il a commencé à méditer 10 minutes avant d’aller se coucher, problème réglé,
  • vous pouvez également écouter de la musique calme (préférez l’instrumental, les chansons peuvent être assez déprimantes…) avant d’aller au lit ou même dans le lit, cela vous calmera,
  • renseignez-vous sur les rêves lucides et les projections astrales, même si cela peut vous paraître bizarre, les techniques peuvent vous aider à lâcher prise avec le « réel ».

Dernier mot sur le sommeil.

NE RESTEZ PAS DEVANT UN ÉCRAN (ordinateur, tablette, smartphone…) avant de vous coucher. Notre cerveau est câblé pour rester éveillé lorsque de la lumière entre dans nos yeux, et à l’inverse se prépare au sommeil lorsqu’il fait sombre. Rester devant un écran donne un signal très simple au cerveau : « Houhou, il fait jour, on reste debout ! »

Diminuez votre stress

Apprenez à méditer. Essayez la cohérence cardiaque. Faites de l’EFT (tapping) pour taper sur vos traumatismes, quels qu’ils soient.

Si vous êtes musicien, dépoussiérez cet instrument que vous n’avez pas touché depuis des années. Assurez-vous au préalable que l’entourage est d’accord… 🙂 Peignez, dessinez. Dancez avec votre moitié dans le salon.

Regardez des comédies, des comiques. Le rire est extrêmement important pour maintenir un équilibre mental et émotionnel. Il est bon pour la santé, c’est reconnu.

Rappelez-vous de tous ces gens qui travaillent dans le spectacle, en particulier les « petits », qui ne bénéficient pas du soutien d’un label renommé. Ils tirent l’essentiel de leurs revenus de concerts qui sont annulés… surtout depuis qu’on peut partager gratuitement (légalement ou non) leurs créations sur le net. Ils ont généralement des comptes de financement participatif. Si on leur donne tous 1€, cela peut les aider énormément – tout comme eux se décarcassent pour partager leur travail par ces temps difficiles.

Les huiles essentielles

Certaines huiles essentielles sont particulièrement connues pour leurs actions antivirales. Cela ne veut pas dire pour autant que vous devez ne compter que sur elles. Si vous êtes malade, faites-vous aider par du personnel médical.

Par ailleurs, si vous n’êtes pas familier des huiles essentielles, je vous recommanderais de soit ne pas les utiliser du tout, soit de vous renseigner en détail avant de faire le grand saut. Ce sont des extraits naturels, certes, mais elles peuvent être très toxiques si elles sont mal utilisées (il suffit parfois d’une seule goutte de trop – attention, c’est extrêmement concentré !).

Voici une liste très courte – il y en a beaucoup d’autres, mais ce sont les principales contre les virus (d’autres sont utilisées principalement en tant qu’antibiotiques) :

  • celle de Tea Tree est l’une des plus efficaces que j’utilise quand il le faut,
  • l’Eucalyptus est très connu pour son débouchage de nez très efficace, et elle a de bonnes vertus antivirales,
  • l’huile de citron est pleine de vitamines (comme le fruit, si vous pouvez avoir des citrons, un petit jus de citron mélangé à de l’eau le matin pris quotidiennement est excellent pour lutter contre tout ce qui traîne).

Il y en a plein d’autres. Si vous en connaissez, n’hésitez pas à les utiliser !

L’effet Placebo

Est-ce que boire de l’urine de vache va vous protéger du virus ? Cela peut paraître ridicule à première vue. Mais ne sous-estimons pas la puissance de l’effet placebo. Croire fermement que telle ou telle pratique va vous permettre de ne pas tomber malade ou de guérir très facilement de la maladie est un outil extrêmement efficace. Cela renforce le système immunitaire.

Certaines pratiques sont malgré tout néfastes. Typiquement, bien que l’urine soit généralement considérée comme stérile, elle peut véhiculer des germes et autres matières infectieuses, en particulier en buvant celle d’un autre être vivant. C’est la même chose pour les prières de masse. Bien que la prière ait dans l’absolu d’excellents effets, mélanger les germes en priant devient totalement contre-productif. Les comportements qui vous mettent en danger sont évidemment à exclure, même pour avoir un effet placebo.

L’effet Nocebo

Dans la même veine que l’effet placebo, cela arrive quand vos croyances négatives amènent des symptômes physiques négatifs. C’est difficile à croire, et pourtant les scientifiques étudient cet effet depuis longtemps. Par exemple, vous pouvez lire cet article scientifique qui rapporte le cas d’un jeune pris en charge à l’hôpital avec une extrême baisse de tension nécessitant une prise en charge réelle, après avoir avalé 29 cachets d’anti-dépresseurs… pour apprendre peu après qu’il ne s’agissait en fait que de pilules totalement inactives données dans le cadre d’une étude sur le placebo, justement. Lorsqu’il appris qu’il n’avait en fait pas pris d’anti-dépresseurs, sa tension est remontée à la normale très rapidement.

Dans une étude en 1983, des médecins ont donné à des patients un placebo dans le cadre d’une chimiothérapie. Ils les ont avertis que les effets secondaires les plus courants étaient la perte de cheveux et des nausées. Les patients pensaient réellement prendre un traitement, alors qu’ils n’avalaient que des fausses pilules. Pourtant, 30 % d’entre-eux ont perdu leurs cheveux et 56 % ont eu des nausées.

Il est raisonnable de penser que, si vous croyez réellement que vous allez mourir si vous attrapez le virus, vous diminuez vos chances de vous en sortir par rapport à l’attitude inverse. Et ce, même si vous êtes dans une catégorie « à risque ». Non, tous les « vieux » ne meurent pas. Tous les fumeurs ne meurent pas. Tous les obèses ne meurent pas. Vous pouvez contrôler vos croyances, c’est entre vos mains et cela peut jouer un rôle non négligeable.

Dois-je foncer à l’hôpital ou chez le médecin si j’ai des symptômes ?

NON! C’est la pire des choses à faire : cela ne ferait que propager le virus si vous l’avez, et à l’inverse vous risquez de l’attraper si vous ne l’avez pas. Les hôpitaux sont les endroits où on tombe malade parce qu’on est entouré d’autres malades…

Nous avons une technologie magique qui s’appelle le téléphone… n’hésitez pas à l’utiliser pour appeler votre médecin ou la ligne d’urgence si vous avez des symptômes inquiétants. Soyez raisonnable, par les temps qui courent la moindre toux fait paniquer tout le monde. Ça reste une simple toux, jusqu’à preuve du contraire, donc pas de panique – ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas agir non plus !

Faut-il avoir peur des enfants ?

Les enfants, en particulier entre 1 et 10 ans, n’attrapent apparemment que peu le Covid-19. On n’a pas encore d’explication et ce n’est même pas encore certain. Je pense toutefois que leur système immunitaire encore alerte met le virus KO très rapidement et ne lui permet pas de proliférer. Malgré tout, il est très probable qu’ils soient un vecteur de propagation et il est donc sage de les garder à la maison, comme tout le monde. Les écoles sont bien connues pour être des nids à microbes. 🙂

Faut-il avoir peur des animaux de compagnie ?

(au passage, c’est notre chatte, qui a tenu le temps de la pose avec le masque mais ça n’a pas duré longtemps !…)

La science

Les animaux peuvent être infectés par SARS-Cov-2. Il y a eu beaucoup de spéculation sur le sujet, mais on est maintenant certain que, en particulier, les chiens et les chats sont susceptibles d’être infectés. Certains chercheurs pensent même que les chiens seraient à l’origine de la pandémie chez l’homme.

Contrairement à ce qu’on a cru au début, les chats et les furets pourraient être porteurs, des chats ont d’ailleurs été diagnostiqués avec le virus aux États-Unis. Une étude japonaise a permis de montrer que les chats peuvent même s’infecter entre eux.

Ceci dit, la chance qu’un chat soit infecté puis vienne vous infecter est totalement minime. C’est d’autant plus vrai si c’est un chat d’appartement qui ne sort pas de chez lui. En revanche, si vous êtes malade et en quarantaine, évitez de vous approcher de votre boule de poils : vous pourriez le contaminer. Les chats et les chiens n’ont apparemment pas de symptômes (éventuellement de faibles symptômes respiratoires mais aucun problème majeur).

Les abandons ?

Mais surtout, ne soyez pas un ****** qui abandonne son animal.

D’ailleurs, les rumeurs qui circulent sur l’abandon d’animaux en France et en Italie sont en fait fausses. Il y a pourtant un véritable problème. Les refuges continuent d’accueillir des animaux, au même rythme que d’habitude. Malheureusement, les gens confinés (et peu optimistes) ne peuvent évidemment pas se rendre dans les refuges et n’adoptent donc pas de nouveaux animaux. C’est bien le flux de sortie qui pose problème pour eux actuellement.

Par ailleurs, les animaux qui étaient habituellement nourris dans la rue le sont moins… ce qui peut poser des problèmes.

Petites précautions élémentaires

Même s’il est peu probable que votre animal de compagnie soit infecté en tant que tel, il est quand même nécessaire de prendre quelques précautions, surtout s’ils sort en extérieur. Ses poils et ses pattes peuvent très bien transporter le virus, comme toute autre surface.

Si vous êtes à risque et que vous avez vraiment peur, vous pouvez tout simplement nettoyer gentiment les pattes de votre compagnon en rentrant de balade. PAS AVEC DE LA JAVEL comme certains inconscients ont cru bon de le faire. Vous laveriez-vous les mains à la javel ? Bien sûr que non. Eh bien, les pattes de votre animal méritent un traitement similaire à vos mains.

Et nettoyez-VOUS les mains, justement, humain tout sale ! Évitez de laisser des étrangers caresser votre chien dans la rue.

Devrais-je faire des stocks de papier toilette ?

Non, le papier toilette ne se mange pas. Pas sûr de comprendre comment cette hystérie a commencé. Peut-être de cette info à Hong Kong début février. Mais il y a d’autres moyens. Inutile de se battre pour du PQ.

Devrais-je faire des stocks de riz/pâtes ?

Ah, c’est au moins un peu plus logique. Inutile de construire un château avec. Soyez raisonnable. Acheter en masse ne fait qu’une chose : alimenter la sensation de pénurie. Ce qui fait que les autres se mettent aussi à acheter en mode panique, ce qui va résulter en encore plus de pénurie, et c’est bien vous qui risquez de vous retrouver à court alors qu’il y a en fait assez pour tout le monde. À moins d’acheter tous les camions qui rentrent dans votre ville. Mais il n’y a pour l’instant aucun signe de pénurie totale.

Par ailleurs, des pâtes sans sauce ou sel, c’est totalement insipide et déprimant. Les sauces, les épices (curry, poivre, ail, etc.) sont indispensables. Les épices sont d’ailleurs excellents pour votre système immunitaire (inutile de gober le verre de poivre, rappelons-nous : tout avec modération).

Est-ce qu’il faut avoir des stocks tout court ?

Nous devrions tous avoir en tout temps un peu de stock. Dans le monde moderne, les systèmes de distribution fonctionnent en flux tendus, ils n’ont que très peu de stocks. Le premier hoquet dans la chaîne peut causer des retards et donc amener à des pénuries temporaires. Quelque chose comme 2 semaines de stock est raisonnable et probablement un minimum. Pour certains, c’est ridiculement trop peu. Plutôt que de se faire un bunker bourré de stock pour des années, il vaut mieux cultiver le réseau autour de vous. Mais c’est une autre histoire.

Est-ce que la chaleur de l’été va tuer ce truc ?

Franchement, on n’en sait absolument rien.

En fait, j’ai même plutôt de mauvaises nouvelles si c’est ce que vous croyez. Il y a des indices qui peuvent laisser penser que ce ne sera pas le cas. La Malaisie, l’Iran, le sud du Brésil, le Bangladesh, le Qatar et l’Arabie Saoudite, des régions plutôt chaudes, sont touchées apparemment tout autant que partout ailleurs. Partout, on voit la même progression exponentielle. Les données sont encore parcellaires et trop peu fiables pour tirer des conclusions franches. Par ailleurs, l’épidémie se répand exponentiellement en Australie aussi. Ah oui. C’est l’ÉTÉ en ce moment en Australie.

D’autre part, MERS est également un coronavirus et il évolue principalement dans les pays chauds et désertiques.

L’avenir nous dira ce qu’il en est pour le Covid-19.

Est-ce que cette maladie va revenir ?

Personne n’a de boule de cristal pour le dire. Il est difficile de répondre par oui ou par non.

On peut quand même se dire que, vu sa nature particulièrement furtive, il est difficile de croire qu’il va disparaître d’un claquement de doigts. Il a tellement d’opportunités de se cacher. Il y aura d’autres vagues d’épidémie dans des endroits qui ont déjà souffert. Ces vagues peuvent venir de propagation locale ou bien importées d’ailleurs.

Il y a tout de même l’espoir que nous serons mieux préparer à les affronter dans le futur, par une meilleure conscience du problème de la part des populations d’une part, et par nos connaissances médicales d’autre part, peut-être même aurons-vous des médicaments ou vaccins permettant de prévenir les désastres. Par exemple, les pays d’Asie qui ont sérieusement souffert du SRAS ont su en tirer les leçons et ont agi beaucoup plus vite que les pays Occidentaux qui se sont crus épargnés. Espérons que cela nous serve de leçon.

Est-ce que la 5G répand l’épidémie ?

Certains pensent que c’est vrai. Autant je suis personnellement opposé à la 5G pour plein de raisons, autant je ne pense pas que ça ait la moindre influence sur l’épidémie en cours. Certains pays comme l’Iran ou la Malaisie n’ont pas encore la 5G (ou sont seulement en phase de test dans des zones très limitées) et souffrent tout autant que les autres de l’épidémie. Cela écarte donc la possibilité que la 5G soit en cause dans le cas présent.

Profitons-en pour nous éveiller

Lisez des livres sérieux et sourcés sur le système financier et la monnaie. Vous vous rendrez compte que toutes les suppositions et hypothèses que vous avez faites sont fausses sur ce sujet. Le système ne fonctionne pas comme vous le croyez.

Les politiciens vont tous évidemment tenter de faire de la récupération et utiliser la crise sanitaire à leur avantage.

Par exemple, avant le Covid-19, Emmanuel Macron était dans une position très inconfortable. Les gilets jaunes le poursuivaient depuis plus d’un an. Une baffe magistrale l’attendait aux municipales. Il passait à tout va loi impopulaire après loi impopulaire en utilisant tous les outils non démocratiques à sa disposition. Il avait tout le pays à dos sur les retraites. Tout le pays à dos sur tellement de sujets.

Et puis, le Covid-19 est arrivé.

Et, d’un coup, plus de manifs. Mais il a maintenu les élections, sachant que beaucoup n’iraient pas voter par peur. Et maintenant, il utilise la crise sanitaire pour détruire définitivement le Code du Travail. On sait tous ce que valent les mesures « temporaires ». C’est là de la sale politique.

Qu’on ne s’y trompe pas. Certes, je ne l’aime pas beaucoup, mais ses « opposants » ne valent pas mieux que lui. Ils auraient certainement utilisé la crise en leur faveur aussi s’ils avaient été au pouvoir.

Nous devons rester vigilants et observer. Aucune crise sanitaire de devrait être l’excuse pour imposer un régime totalitaire.

Note finale

Si vous avez repéré des erreurs dans cet article, dites-le moi en commentaire. Restez constructif, de préférence agrémenté de sources fiables. Restez calme et poli (les commentaires sont modérés avant d’être publiés, personne ne verra votre rage).

Encore une fois, si vous avez des sources prouvant que je me trompe quelque part, j’aimerais beaucoup avoir tort sur beaucoup des points de cet article.

Protégez-vous. Protégez les autres. Et si vous pensez que cet article peut aider les autres, partagez-le autour de vous.

Covid-19 : un résumé rapide

J’ai écrit un article détaillé sur le Covid-19 (maladie causée par le virus SARS-CoV-2). Pour ceux qui ne veulent pas prendre le temps de lire un long article, voici un résumé (mais vous allez rater toutes les blagues…).

Avertissement : je suis docteur en informatique, mais PAS docteur en médecine. De plus, un résumé ne couvre pas tous les détails et n’est forcément pas aussi objectif qu’un article complet.

Le Covid-19 est-il dangereux ?

Oui. Bien qu’on estime que 80 % des personnes infectées s’en sortent sans problème majeur, une portion non négligeable des malades développe des complications. Dans ce cas, sans traitement, il peut tuer. Malheureusement, le pourcentage de mortalité (ou « létalité ») n’est pas encore clairement calculé (ni calculable pour l’instant). Malgré tout, il est reconnu qu’il est beaucoup plus violent et fatal qu’une grippe classique. Nous ne savons juste pas encore à quel point.

Quels sont les symptômes ?

La fièvre et la toux sont les symptômes les plus courants. Attention, il y a toute une série d’autres symptômes que l’on retrouve également assez souvent : fatigue, douleurs musculaires, maux de gorge, difficultés à respirer. La perte de l’odorat et du goût ainsi que de l’appétit sont également des signes à ne pas négliger. Au vu du large éventail de symptômes, ils ne peuvent pas établir à eux seuls un diagnostic clair. En cas de doute, il faut se faire tester au plus tôt, car les traitements connus ne sont efficaces qu’en début d’infection.

Voici un certain nombre de faits intéressants :

  • grâce au séquençage génétique du virus, on sait :
    • qu’il s’attaque à l’hémoglobine, provoquant un manque d’oxygène généralisé chez les patients,
    • qu’il peut entrer dans les cellules grâce à deux mécanismes différents,
  • qu’il infecte très probablement à la fois les cellules humaines et une bactérie, Prevotella, connue pour causer des problèmes chez l’homme comme des chocs septiques, et c’est la combinaison du virus et de la bactérie qui rendent les symptômes particulièrement létaux (plus dans l’article complet).

Dois-je foncer à l’hôpital ou chez mon médecin si je pense être malade ?

Surtout pas. Y aller physiquement est la pire des choses à faire. Nous avons actuellement une technologie merveilleuse qui s’appelle le téléphone, et qui ne peut pas transmettre le virus. Appelez votre médecin ou le SAMU afin d’éviter de contaminer tout le monde ou tout simplement de choper le Covid-19 si vous aviez autre chose (eh oui, les simples rhumes, gastro ou grippes circulent toujours, comme d’habitude).

Le Covid-19 est-il contagieux ?

Le consensus est qu’il est EXTRÊMEMENT contagieux, même si on ne sait pas encore exactement à quel point. Même les personnels de santé qui utilisent toutes les précautions tombent malades. Il se répand principalement par les petites projections sortant de la bouche d’une personne infectée lorsqu’elle tousse ou parle. Mais le virus peut également rester collé sur des surfaces autour de nous. On ne sait pas exactement combien de temps il peut survivre et il y a de fortes chances que sa survie dépende fortement de l’environnement. Sur de bateau de croisière Diamond Princess, des traces du virus ont été découvertes 17 jours après le départ des passagers…

La grippe classique se manifeste généralement par des symptômes clairs 1 ou deux jours après avoir été contaminé. En revanche, le SARS-CoV-2 peut « dormir » sans être détecté dans une personne apparemment saine pendant 2 semaines. Une personne infectée peut être contagieuse pendant une période allant jusqu’à 5 ou 6 semaines, là où la grippe n’est généralement contagieuse que pendant une semaine.

Serai-je immunisé après l’avoir attrapé ?

On ne sait pas encore exactement. Une chose est sûre, le virus mute, comme un virus grippal classique, et même si une personne peut peut-être développer une certaine immunité contre une souche, elle ne sera pas immunisée contre les autres souches.

Que doivent faire les gouvernements ?

Tester la population massivement. Tester, tester, tester, tester. Détecter les foyers infectieux au plus tôt pour éviter les contagions de masse. Tester systématiquement tous ceux qui entrent sur le territoire.

Les systèmes de santé partout dans le monde devraient vérifier au plus tôt la chloroquine (un médicament contre la malaria qui est utilisé depuis longtemps et dont les effets sont connus, et qui a montré des effets positifs contre le Covid-19) associée à de l’azithromycine, un antibiotique aux propriétés anti-virales. Il n’y a pas une minute à perdre. C’est la raison pour laquelle tester la population est extrêmement important : autant il est facile de traiter une personne infectée si elle est détectée à temps, autant ces traitements ne fonctionnent plus du tout lorsque la maladie est trop avancée. NE PRENEZ PAS DE MÉDICAMENTS SANS AVIS MÉDICAL !

Si la situation spirale hors de contrôle à cause d’une réaction trop tardive, il n’y a pas d’autre solution que de confiner la population pour éviter que les hôpitaux ne soient débordés. Préparez vos hôpitaux pour une vague massive de gens dans des situations critiques. Un médecin italien décrivait la situation ainsi : « C’est une véritable bombe à retardement ».

Pour éviter d’énormes dommages collatéraux pour l’économie des zones confinées, les entreprises et surtout les plus petites et fragiles d’entre-elles qui n’ont que peu de trésorerie doivent être subventionnées. Les plus pauvres qui sont déjà précaires doivent bénéficier d’aides, sans quoi des masses en colère viendront se presser aux portes des gouvernements.

Que faire individuellement ?

Si vous vivez dans un pays qui ne teste pas sa population (comme la France actuellement, au 24/03/2020), il est essentiel de s’isoler et de se protéger au maximum. Si votre région est particulièrement affectée, utilisez des protections si vous en avez lorsque vous devez sortir.

En revanche, si votre pays a adopté une attitude logique et saine en testant et traitant sa population, tout devrait bien se passer. Dans ce cas, suivez les directives des autorités.

Appliquez des mesures de distanciation physique le temps que la vague passe. Évitez les foules. LAVEZ-VOUS LES MAINS. Si vous êtes fumeur, arrêtez de fumer (c’est un facteur aggravant). Ne serrez pas les mains et ne vous touchez pas le visage. Si vous pouvez, télétravaillez.

Si vous en avez, portez un masque (et si vous en avez en trop, donnez-les aux personnels de santé, ils en ont cruellement besoin !):

Protégez vos proches, en particulier les personnes âgées. Essayer dans la mesure du possible de ne pas les rencontrer en personne mais ne les laissez pas tomber ! Elles ont particulièrement besoin d’aide en ce moment. Gardez le contact au téléphone.

Réduisez le stress. Prenez des vitamines et compléments alimentaires pour fortifier votre système immunitaire (l’article complet donne plus de détails).

Si vous êtes chef d’entreprise, vous pouvez faire beaucoup pour assurer la sécurité de vos employés et de votre entreprise. Agissez vite.

Que faire en cas de confinement forcé ?

Si vous vivez avec un conjoint violent, vous devez partir maintenant et vous protéger en appelant les services d’aide. Le confinement va aggraver votre situation de manière drastique.

La quarantaine, ce n’est pas forcément rigolo. Acceptez le fait que vous ne pouvez rien y faire et que tout dépend de votre propre réaction à la situation. Utilisez l’EFT pour diminuer votre anxiété.

Buvez des boissons chaudes. Faites de l’exercice à la maison.

Quels sont les facteurs aggravants ?

Tout le monde est à risque. Même les jeunes peuvent se retrouver à l’hôpital. Malgré tout, voici quelques facteurs aggravants : l’âge, les problèmes respiratoires chroniques, problèmes cardiaques, diabète, l’obésité, FUMER.

D’où vient ce truc ? D’un labo ?

Peu importe. Il est là. Il faut faire avec. Les véritables origines, artificielles ou non, risquent d’être très difficiles à connaître de manière sûre.

Quel impact sur les économies ?

Nos économies et modèles financiers sont extrêmement fragiles. Ils se basent sur la « croissance ». Sans croissance, il est fort probable que c’est tout le système qui tombera. Nous devrons reconsidérer nos systèmes économiques et financiers. Cette crise figurera probablement dans les livres d’histoire.

Il est bien sûr trop tôt pour prédire ce qui va se passer exactement, même à court terme. Les banques centrales essayent d’éteindre l’incendie. Malgré tout, les dommages sont déjà là et les mesures « classiques » à base d’assouplissement quantitatif (les banques centrales qui injectent de la monnaie massivement sur les marchés) ne suffiront pas.

Nous devrons également repenser tous nos systèmes sociaux. Il devient évident que, en laissant faire « l’économie de marché », les systèmes de santé sont trop fragiles pour résister à des crises sanitaires de grande ampleur. C’est également valable pour les systèmes de distribution qui souffrent déjà des effets de la pandémie, et ce partout dans le monde.

Dois-je me murer sous une montagne de PQ ?

Ce n’est pas la fin du monde. Malgré tout, on devrait tous avoir des produits non périssables en tout temps et en l’absence de crise. Les circuits de distribution n’ont quasiment plus de stock et fonctionnent en flux tendus. Au moindre hoquet dans les rouages bien huilés, c’est la pénurie immédiate.

Mais cela ne dure généralement pas longtemps.

L’un des moyens d’éviter les pénuries est d’acheter local. En cas de crise, le producteur local n’aura que peu de pénuries, tandis que les grandes chaînes de distribution seront perturbées.

Pour terminer…

Il est de plus en plus évident que les gouvernements utilisent la crise sanitaire pour tenter de limiter les libertés individuelles. N’oublions pas leurs actions une fois la crise terminée. Les populations en état de stress sont beaucoup plus facilement manipulables.

Si vous pensez que cet article peut aider les autres, faites-le circuler autour de vous !

Covid-19: a short summary

If you don’t want to read the full article about Covid-19 (the illness caused by the virus SARS-CoV-2), here is a digest (but you’re missing all the jokes!).

Disclaimer: I am NOT a medical doctor. I am only a computer doctor. A summary has less shades of grey than a full article so it may also be less objective.

Is Covid-19 dangerous?

Yes it is. Although 80% of infected people seem to deal with it as they would with a strong flu, a non negligible portion of sick people develop complications. In those cases, it can be fatal if not treated in a hospital. Unfortunately, the mortality rate is not yet clear. However, it is widely accepted that it is deadlier and much heavier than a common flu. We just don’t know how much more yet.

What are the symptoms?

Fever and dry cough are the most common symptoms. However, there are a range of other symptoms that can also be experienced: fatigue, muscle pain, sore throat, shortness of breath. Losing the sense of smell and/or taste as well as a loss of appetite are also very strong warning signs. However, symptoms alone cannot make a clear diagnosis. If you have a doubt, get tested if possible. The earlier you get diagnosed and treated, the better.

We still know very little from this totally new virus, but here are a couple of interesting facts:

  • the sequencing of its genome lead to interesting discoveries:
    • it attacks hemoglobin, thus preventing the circulation of oxygen in the blood, and it is this lack of blood which causes problems,
    • it can probably enter the cells using two different mechanisms,
  • it is probably infecting both human cells and a bacteria, Prevotella, known to cause septic shocks, and it is the combination of both the virus and the bacteria which causes lethal symptoms (more in the long article).

Should I rush to my doctor/hospital if I think I am sick?

NO. Don’t physically go there. We have a marvelous technology called “phones” and the virus cannot be transmitted with them. Call your doctor/hospital/healthcare hotline to avoid contaminating everyone or catching it if you actually have something else.

Is Covid-19 contagious?

It is EXTREMELY contagious, although we don’t know exactly how much. Even doctors with full gears catch it sometimes. It spreads mostly from droplets coming out of a patient’s mouth, but the virus can also survive for some time on common surfaces. It is not yet clear how long, though. This probably depends on the atmospheric conditions: cold and dry atmosphere probably results in much longer times.

The common flu generally shows its first symptoms within a day or two in infected people. In contrast, SARS-CoV-2 can “sleep” undetected in an infected person for up to 2 weeks. An infected person can actually be contagious for a period of up to 5 or 6 weeks, whereas the flu is generally contagious for a week.

If I catch it, will I be immune?

We are not 100% sure yet. In any case, you will certainly not be immune to other mutations of the virus. SARS-CoV-2 mutates, just like a flu, and natural immunity works mostly against one strain.

What should countries do?

Test your population massively. Test, test, test, test. Spot infectious clusters as soon as possible to avoid mass contagion. Systematically test anyone stepping into your country.

Healthcare systems worldwide should trial chloroquine (an anti-malarial drug that has shown very promising results against Covid-19) and azithromycin (an antibiotic which also has antiviral properties) as soon as possible. There is no time to lose. This is why testing the population for the virus is so important: these medicines are only effective if used at early stages of the illness. DO NOT TAKE ANY MEDICINE WITHOUT THE ADVICE OF A MEDICAL DOCTOR!

If the situation is getting out of control, confine the populations to avoid healthcare systems from being overrun. Get your hospitals ready for a big wave of people in critical conditions. As an Italian doctor was describing it, the uncontrolled spread is a “time bomb”.

To avoid massive economical damage in locked down areas, subsidize companies, especially small businesses and entrepreneurs who don’t have much cash flow. Take measures to help the poor who will be in even more distress than usual, if you don’t want to see an angry crowd at your door tomorrow.

What can/should you do as an individual?

If your country is not extensively testing the population, isolate and protect yourself as much as you can. If the place where you live is “at risk”, use protection gear if you can whenever you need to go out.

However, if your country has adopted the logical and sound attitude of massively testing and treating, you should be fine. Follow the directives of your local authorities.

Apply simple physical distancing measures. Avoid gathering in crowds. WASH YOUR HANDS. If you are a smoker, stop smoking. Do NOT shake hands and avoid touching your face. If at all possible, try working from home.

If you have masks, wear them (and give the extra ones to the healthcare providers if they lack masks in your area):

Protect your elders by not visiting them in person if you can to avoid contaminating them. This does not mean you should abandon them. Call them more often, they need it even more in those difficult times.

Reduce your stress levels. Use vitamins and supplements and anything that can strengthen your immune system (more important details on this in the full article).

If you are a company owner, there are many things you can do to ensure the safety of your company. Act fast.

What should I do if my country goes into lockdown?

If you live with a violent spouse, leave NOW and protect yourself by calling your local help line. Confinement will make things MUCH WORSE.

Confinement is certainly not fun. Accept the fact that you can’t do anything about it, so it is all about how you react to it. Use EFT to deal with the anxiety. 

Drink hot drinks. Exercise at home.

Who is at risk?

Everyone is at risk. Young people end up in hospitals as well. However, here are the top risk factors: old age, chronic respiratory problems, heart problems, diabetes, obesity, SMOKING.

Where did this thing come from?

Who cares for now? It is out there and we have to deal with it.

What will be the impact on economies?

Our current economic and financial models are extremely non resilient. They are built on “growth”. Without growth, it is very likely that the whole system will crumble. We will have to revisit our economic and social models. This is a crisis that will probably be remembered in the history books.

It is too early, however, to predict what will happen, even in the near future. Central Banks try to extinguish the fire. Yet, the damage is already visible and “classic” measures such as massive QEs will certainly not be enough. We will also have to rethink our whole social system. It becomes obvious that, when using pure free market strategies, the healthcare system becomes too weak to handle an emergency situation. This also goes for supply chains, which already suffer from the effects of the pandemic worldwide.

Should I stock toilet paper? Pasta? Alcohol? Is it doomsday?

It is extremely unlikely that this is doomsday. However, you should ALWAYS (even when there is no pandemic or some extreme events happening) have some non perishable food at home. Supply chains these days don’t have much stock, so any single hiccup in the system can cause shortages for short periods of time. Whenever you can, try to buy local goods rather than imported ones, you will be less likely to experience shortages.

Final note

Watch out for Governments trying to manipulate the crisis to take away some of your freedoms. Do not forget their actions when the pandemic is over. Populations under high stress are much easier to manipulate.

If you believe that this article can help others, share it around you!

Covid-19: an extensive summary

(Cet article en français Originally posted 2020-03-23. Updated several times until 2020-04-23)

History of changes:

  • homemade face masks (2020-04-25)
  • some pets can catch the virus (2020-04-27)
  • Italian curve, blood clots (2020-05-04)
  • Blood type risks (2020-05-09)
  • ventilation, studying sewage (2020-05-12)
  • French azithromycin study and results (2020-05-13)
  • cats and dogs update and vitamin D protection (2020-05-14)
  • updates on my study of mortality in France (in French – sorry! 2020-05-20)
  • natural origin of the virus (2020-05-21)
  • HCQ Lancet Study (2020-06-03)
  • D614G Mutation (2020-06-16)
  • ACE2 importance in blood clotting (2020-07-19)
  • Vitamin B. New cure using a peptide (2020-09-01)
  • Masks and breathing (2020-09-04)
  • Ayurveda and Covid (2020-12-27)

If you don’t have time, here is a short summary, (but you will miss important details as well as the humor).

Introduction

This is probably my most important post on this blog so far and for times to come. I believe it can save lives. Information is power. And power is in our hands right now. It might even take you an hour to read this (and have a good laugh sometimes). However, you will learn crucial information and will get a general picture of the situation. This post is the result of weeks of research.

Besides, I will keep things as easy to understand as possible and will avoid complex scientific explanations. I think anyone can read and understand everything I will put forward.

What you will find in this article

So, is this “pandemic” just another flu, a big hoax, or is it something you should pay attention to? I will not give you the plain answer, but rather some facts so that you make up your own mind.

Here is what you will find in this post:

  • general knowledge about the virus, symptoms, contagion rate, death rate, risk factors, etc. One risk factor that receives very little attention so far but which I believe is absolutely critical is smoking. Read on.
  • cures or vaccines we can expect,
  • potential impacts on the economy and distribution chains,
  • what our governments can do,
  • things you can do at your individual level to protect yourself and others (well, should you?): protective gear, cleaning, dealing with confinement, keeping your immune system high, etc.

Disclaimers

I will sometimes use funny pictures to illustrate my words. This does NOT mean that I take the current situation lightly. Just remember that laughter is your best medicine in these highly stressful times.

I am NOT a medical doctor or even a nurse, I am simply a computer engineer with good medical/health knowledge and a big love for numbers, but that’s it. One of my passions is to analyze things my way, sometimes totally contrary to global trends. Take what I write here with a grain of salt, although most of it is already well documented. I also have to thank my wife, who has some medical education, for her invaluable contribution to this article.

In these troubled times, there is a lot of information going around, and it is difficult to triage everything as our knowledge of this virus is evolving very rapidly. Although I have gathered this knowledge from many (and contradictory) sources, there might be some mistakes in this post. Keep your eyes open.

All this said, here we go.

What do we know about this virus?

Let’s be honest. Not that much since it just came out a few months ago.

It is in the family of “Corona-Viruses”. This family includes some viruses that cause the common flu, but also SARS and MERS.

This article is only about the current corona-virus pandemic, called Covid-19. It is an illness caused by a virus called SARS-CoV-2 (SARS since it is a derivative of SARS, Corona Virus 2, “SARS” sometimes being called “SARS-CoV-1” in the scientific community to distinguish those two forms).

Symptoms

The symptoms are generally a little different from a “normal flu”. It is reported that high fever is the most common symptom, as well as a dry cough and sometimes headaches. Half of infected people also have digestive problems, especially loss of appetite. Of course, for more serious cases, severe respiratory problems ensue. Those turn into pneumonia when the immune system gets overwhelmed.

However, there are also some less common symptoms that resemble a flu, such as muscle pain, diarrhea or a running nose. Some report losing their sense of smell or taste, and especially the taste of salt. There are also reportedly many cases of people who don’t even have a fever but are strongly affected and need hospitalization. Some dermatologists also speak about skin rash or chapping.

This means that symptoms alone are not enough to draw any conclusion. Only a certified test can assess whether you have this particular virus or not.

Besides, many people seem to also be asymptomatic, especially among younger people. This complicates things, since these age groups may carry the virus without even noticing it, thus silently infecting others.

However, people who do get sick generally report more serious symptoms than what they commonly experience with a flu, even if they don’t necessarily need to go to a hospital.

Contagion rate

It is absolutely certain that this virus is extremely contagious. This can be directly inferred from its fast growth worldwide. Besides, there are also numerous stories of doctors and nurses which show that they need full gears in order not to get infected.

It IS extremely contagious…

A French doctor was summarizing it like this to his own colleagues: “in a hospital unit that is not following extremely strict confinement measures, if you suddenly find that one patient is positive to Covid-19 then you can immediately assume that any patient who shared the same room is positive as well without even bothering to test them, as well as any medical personnel that came into the room without protective equipment”. It is also becoming very clear that anyone who is positive in a household will systematically infect other people in that household.

… but we don’t know exactly how much yet

So yes, it is extremely contagious. However, it is still difficult at this stage to calculate the actual contagion rate. Especially, this strongly depends on the social behavior of different cultures. A typical reported progression is the doubling of the number of cases in sometimes 2 to 3 days, sometimes faster than this and sometimes slower.

Doubling might not sound so bad. The double of 100 is 200. Quite small, right? But the progression goes like this:

1 3 5 7 9 11 13 15 17 19
100 200 400 800 1600 3200 6400 12800 25600 51200

So, if you double every two days, starting at 100 brings you to a HUNDRED THOUSAND in 20 days! 3.2 million in a month. This is the power of exponential progression. Again, the virus sometimes spreads slower than this, but it gives you an idea of its potential.

Who is contagious?

At this point in time, we can only say that ANYONE, regardless of age or current symptoms (or absence of symptoms) can be contagious.

In South Korea, they have systematically controlled large portions of the population, which gives us an insight on which populations may spread the disease faster than others.

By contrast, in Italy, they mainly tested people coming to hospitals or people who are at risk. So we see that those who are getting more complications from the illness are not necessarily those who are a carrier for the virus.

It appears very clearly that:

  • the huge red spike in Korea shows that people in their 20s tend to carry the virus far more than any other part of the population, I believe this is mostly due to their social behaviors, but we certainly cannot exclude that some biological factors may also play a role,
  • from the green bars on the right for Italy, we know that people older than 40 are the ones ending up mostly in hospitals.

Conclusions

Youngsters, if you care for your parents and grand-parents, STAY AT HOME! Don’t gather physically with your friends, you have technology to keep in touch. Besides, “having a small chance” doesn’t mean “having no chance at all”. There are many reports of young people who get sick and hospitalized. In France, an otherwise perfectly healthy 16 years old girl died on March 26.

As for small children, it is difficult to tell so far. Maybe they were not so much contaminated because the schools were closed in places where there were outbreaks. It is also probable that their strong and young immune system kills the virus before it can replicate itself.

Current spread rate

Given the exponential progression we are witnessing almost everywhere around the world (except for a few countries which managed to contain it), it is very likely that it is not going to stop so easily. At the current rate, it seems likely that it will spread all over the world, infecting at least millions of people, if not tens or even hundreds of millions.

I am astounded to hear some people still saying that “it stopped in China”. Helloooooo! They have been confined at home FOR 2 MONTHS!!! That is how they did it. And I’m speaking about real confinement since even Big Brother could be jealous of the levels of surveillance achieved by the Chinese Government. Remember that anyone coming out without proper authorization was sentenced to JAIL. In a Chinese jail.

Predicting the future

I might sound like a very pessimistic alarmist. Unfortunately, we see the progression of this illness absolutely everywhere with exactly the same exponential curves, so it is very easy to predict what comes next with extremely simple mathematical models.

In early March, I posted on LinkedIn the staggering similarity of the French and Italian progression of the disease, France being late only by a week, and I predicted exactly what was going to happen weeks later in France. Some people will argue that “the virus doesn’t know math”, but I do know math and how to model the exponential progression of a contamination process. There are actually very very few variables so prediction is quite easy. Others have done the same predictions and the actual data is confirming all the predictions day after day.

This is what makes Covid-19 extremely dangerous. Although it does have a quite low mortality rate compared to other similar corona-viruses, it spreads much faster. That’s always a dilemma for infectious diseases: if they are too lethal, they die off before being able to infect a large portion of the population ; on the other hand if they are not lethal enough, they may spread a lot but not make too much damage, like a common flu. Let’s remember that the “common flu” causes a staggering number of deads every year, several hundred thousand people worldwide.

This particular virus seems to have found a dangerous compromise between speed and mortality. If we were to release it without slowing it down, it is quite clear that it would definitely surpass the deadly score of the flu…

How it spreads

Air

Although, at this stage, it is difficult to know precisely how it spreads, it is assumed by most health professionals that the main vector is air, especially droplets coming from infected people’s mouth. These droplets can stay for a while in the air, but they eventually fall down to the ground. How long they stay depend on many factors, including the ventilation of that place. It is assumed that non ventilated areas present more risks that open places.

Besides, most ventilation systems in big buildings recycle air. It is the case, for instance, in malls, hotels, office buildings, etc. The problem is that those systems can spread the virus in other parts of the building.

So someone breathing the same air with an infected person gets infected very easily. To realize how easy this is, let me offer you this little thought experiment. At some point in your life, as a non smoker, you have probably met smokers. How many times have you smelt the smell of cigarettes? If you did, then you breathed the air that was in their lungs moments before. It is that simple. This can give you an insight on how much air we actually share with others, all the time.

It is still controversial whether smoking makes spreading of the virus easier. Some believe that the virus could attach to the tiny particles in smoke, just as it does in little droplets. But this theory is yet to be proven.

Surfaces

However, the virus can also spread from surfaces in the environment. But as any virus, it doesn’t survive very long without any biological support from a host. Initial research has shown that it could survive up to a maximum of a few days, especially on steel and plastic. But those two materials are everywhere in our modern environments. In addition, the virus can also survive up to a week on the outside surface of surgical masks, so one should be very cautious not to touch that part along with thorough hand washing…

Besides, some stories such as the one from teams on the cruise ship Diamond Princess, have discovered traces of the virus’ RNA 17 days after the infected passengers had left (whether they had symptoms or not – which confirms that an asymptomatic person can be contagious). Whether that RNA was still protected by its envelope was not disclosed, but caution should definitely be the master word here.

To keep it simple:

  • an infected person touches his mouth or nose then touches something, or simply sneezes or coughs and the droplets coming from the mouth land on an object,
  • somebody else touches the object with their hands,
  • they touch their face (mouth, nose or eyes) => they are contaminated.

However, this may not be the main propagation vector – it all depends on how much we focus on… washing our hands. The chance of being contaminated depends on the quantity of the virus you are getting exposed to.

Feces

Note that it can also spread from feces, especially when patients are already very sick. Wash your hands after coming out of the toilet. And keep that habit when the pandemic is over. It is basic hygiene.

I mention this for two reasons. The first reason is that shared toilets (public ones, as well as those in shared areas such as offices) can be a strong contamination vector. Those are enclosed spaces, we touch pretty much everything…

The second reason is that, although feces can carry the virus, its form is generally non contagious. That’s because we generally find only the virus’ RNA there. This has an interesting side-effect. By analyzing the level of contamination of sewage, it is possible to assert the level of contamination of a geographical area. Smart!

Can it reproduce in the environment?

Remember that a virus is very different from a bacteria. A bacteria is a full grown cell that can reproduce itself in the environment if it finds nutrients like sugar.

On the contrary, this virus is simply a shell containing some RNA. It is not a “living thing”, per se. Thus, to replicate itself, it needs human RNA, so it needs living cells to spread.

RNA is very similar to DNA, but instead of a double helix, it is a single chain.

Heating the virus to kill it?

Some French researchers have examined the protocols used by the medical industry to disable the virus. Their conclusion is shocking: even after 1 hour under 60° C (140° F), some viruses are still active, especially in a dirty environment. To effectively kill the virus, they recommend a 92° C (200° F) temperature for 15 minutes.

This can seem quite scary. However, bear in mind that we are talking here about samples containing high concentrations of the virus. It is especially true as it is previously kept and cultured in an environment which is designed to conserve it in order to analyze it. Those protocols are also designed to make sure that the virus is not going to spread out for a lab. Or contaminate someone who manipulates those all day long. In real life, unless meeting someone who repeatedly spits on your soup, you shouldn’t be in contact which such contaminated environments.

Besides, they note that the 60° C (140° F) protocol already kills 99.99% of the viruses and roughly leaves 0.01% active. That is quite small. The 92°C protocol leaves less than 0.001% active. Although this is a significant difference when studying the beast, it doesn’t really tell anything for real life.

It is still safe to assume that cooking a meal is effectively destroying most of the virus for “normal” situations.

Impact of climate

At this point, it is not clear yet how much weather conditions (temperature, humidity) play a role in the transmission of the virus or on its survival time in the environment. It is still too early to have a good insight. This virus has been thriving in cold and dry environments (Wuhan…) as well as warm and wet ones (Singapore, Malaysia…). Besides, all data on the infection rate and casualties is so unreliable and of diverse quality from one country to another that it is quite impossible to analyse anything so far. With the lockdowns in place with very various standards, it will be even more difficult to analyze that data.

Incubation period

The normal flu has an incubation period of 2 to 5 days maximum. In other words, people generally get clear symptoms (fever, running nose, cough, etc.) within 1 or 2 days after being infected.

Covid-19 is extremely different in this regard. The incubation period ranges from 2 to 14 days, and it could actually be even longer, according to some studies (some report up to 20 days, and a recent Chinese finding reports someone having a new strain of the virus for 49 days!), but we can’t be sure of it yet. In general, it takes 5 to 6 days for people to develop the first symptoms, and most people develop symptoms after a week.

This means that infectious people can wander around undetected for long periods of time, which explains why big clusters of sick people appear suddenly in places where there was previously no occurrence of the virus. It is logical. When you have clear symptoms of the flu, you stay at home and don’t infect others, for everyone’s sake. Besides, we naturally tend to stay away from people who look sick, but easily stick together with someone who is apparently healthy.

This creates a time bomb that suddenly explodes in your hands: from just a few cases, you suddenly jump to hundreds then thousands of cases in a matter of days or at most weeks. That’s because these people were infected one or two weeks ago, undetected. And by the time you realize what is happening, you are already overrun and it is too late.

Impact of a long incubation period

What we believe

The impact of such a long incubation period is very disturbing. We have this idea in mind that if we start isolating ourselves today, the curve of reported sick people will come to a halt right away:

Although this could be quite true with a flu, which has an incubation period of just 1-4 days, it does NOT work that way at all with Covid-19. Sick people are generally diagnosed only when they experience the first symptoms. But with Covid-19, remember that this can happen up to 2 weeks AFTER being contaminated. This means that on the day you isolate, people stop contaminating each other, but those who were contaminated a week ago or even two weeks ago will start getting symptoms TOMORROW.

What really happens

The logical conclusion is that the curve will not start bending for at least a WEEK and probably something like two weeks, since the contaminations have already happened long ago and the symptoms will only appear in the coming weeks.

And this is a quite optimistic modeling (using only 1.5 contamination rate, whereas the actual one might be much closer to 2).

All this is not pure speculation.

Actual data

This is exactly what Italy is experiencing right now. They have been isolating for almost 2 weeks and they are barely starting to get a positive effect of the isolation (if we do believe that the numbers given by the Italian Government are correct – they might be highly underestimated).

The curve finally started bending after weeks of confinement. It is probable that the confinement was not fully respected. We can see that from the mayors who lost their patience with their citizens. I am afraid that, by doing so, the only thing did doing is delaying the bending of the curve and increasing the number of deads.

Sick and contagious period

As a joke, I generally say that, when you have the flu, you can pass it in a week without medicine and in 7 days with medicine. That’s how long a flu lasts, whatever you do. It can be shortened with some simple natural health remedies such as essential oils, but that’s it.

Covid-19 lasts much longer. Up to 2 weeks and sometimes even more. The full contagious period can even extend to 5 or 6 weeks:

  • 2 weeks of incubation,
  • 2 to 3 weeks of full sickness (for those who do recover – sometimes with long lasting lung damage),
  • an extra week after recovery.

Yes, you read that right, even though you think you recovered, you can still be contagious until the virus totally disappears from your body. Only a test can tell whether you still have the virus or not. Symptoms are not enough.

Hospitalization rate

Just like the death rate, it is very difficult to estimate an accurate percentage of “people who catch the virus and need hospitalization”. But from what we have seen in Wuhan and in Italy, when the epidemic reaches a large number of people, healthcare systems get rapidly overwhelmed despite building temporary hospitals in a rush.

There is some speculation that as many as 15% to 20% of affected people may need special care in a hospital. I believe that the real number is probably lower, maybe between 5 and 10%, maybe even less. But remember that 5% of 1 million is still 50000 people.

Impact on healthcare systems

Although this aspect is largely downplayed so far, it is probably the most critical part of this illness.

As long as hospitals don’t get overwhelmed (like in South Korea or many other countries around the world so far, and even mainland China at the exception of Wuhan), the death toll is low and quite “comparable” to a “normal” seasonal flu even if it is much higher (probably 10 times higher).

However, as the illness spreads very rapidly, it tends to submerge local medical resources. When this happens, such as in Wuhan or in Italy, the death toll skyrockets. People die because they lack medical help, although they could have survived with the proper care. In Alsace in the east of France, nurses already report that they have to “choose” patients with higher recovery chances over others to decide who will receive a proper treatment.

Such is the power of very low percentages on very large populations. 5% of 1 million is 50000. And no country in the world has 50000 ICU (Intensive Care Unit) beds per 1 million population. Just to give you an idea, the US, one of the best in the field, has 347 ICU beds per million inhabitants. This is why we absolutely don’t want everyone to catch this virus at the same time.

In addition, when the healthcare system is already saturated, people who need it because of an emergency unrelated to the virus (accident, heart attack, appendicitis, etc.) cannot be taken care of correctly and will die, although they would have been totally fine with proper medical assistance. What about pregnant women right now who are due to give birth in the next weeks or months?

This is the deadly collateral damage.

Death rate

The death rate of an illness can be calculated by dividing the number of dead people by the number of infected people. Thus we need to measure these two numbers in a reliable way.

Unfortunately, the death rate is totally unknown so far, since numbers collected here and there are skewed and are subject to lots of different interpretations. In my opinion, it may range from as little as 0.5% of affected people to as high as 5 or 6%. In any case, it is certainly more severe than a normal flu, which is fatal for less than 0.1% of the infected. But it is very probably far less lethal than SARS, which has a death rate of roughly 10%.

Number of infected people

All those numbers depend heavily on how reliable the “total number of infected people” is. And in most cases, that number is totally unreliable:

  • lack of accurate tests (some tests have a high rate of false positives – eg. people who are not infected but who are counted as infected – , and other tests have high rates of false negatives – people who are infected but return as negative in the test -),
  • lack of testing altogether (such as France, for instance), which means that there are actually many more infected people than the numbers show, in any case, it is impossible (and it would be meaningless) to test the whole population,
  • unreliable information and lack of transparency of governments who try to minimize the impact on their country in order to not take too much blame and responsibility (they will say that they wanted to avoid a national panic).

If the number of infected people is unreliable, then we can’t calculate a “mortality rate”. In the worst case, you test only the dead people and get a 100% mortality rate. And in other cases, you may actually not count people who died mostly from that disease but are not included because they were not tested. Any scenario results in totally unreliable data.

Number of dead people

Besides, except for the special case of accidents, people generally die of a combination of factors, not of one single health problem alone. So, how do you count someone who dies but had high blood pressure, diabetes, asthma, AND a flu? What was the most fatal in the lot? It is so easy to dismiss one factor in the final report.

The only reliable data we will be able to analyze in the future is the total number of dead people in each country and worldwide, regardless of the “suspected cause of death”. Unless WWIII unleashes until then, causing massive death tolls worldwide (just kidding… maybe), we will be able to assess the actual damage of this particular epidemic in retrospect compared to previous years.

Indeed, this is the only number that will represent the global impact, including collateral damage (like people who were in an emergency not related to Covid-19 but who couldn’t receive proper care). I will make a separate post to publish my own analysis for France in the coming months. It is still too early to do any analysis and it will probably take several months for the data to be available. Until then, the actual impact of the pandemic is quite uncertain.

We only know for sure that healthcare systems all over the world are starting to panic. In the city where I live, local health systems are so overwhelmed that I heard from a quite reliable source that they are thinking of giving up counting the number of people who call the local call centers with Covid-19 symptoms, since they are not able to take all the calls.

So, is this just a “heavy flu”?

It is still not clear how deadly this virus is. Some people dismiss it as “just a heavy flu that will clean the elderly – who are a burden to society anyway”. I find this position quite abject, but this is only my own judgement. Those are the same people who start swearing at you when you invoke euthanasia, which I believe can provide relief to patients who suffer heavily. But this illness doesn’t kill only old people. Many die although they did have a bright future ahead of them.

In any case, its impact on the general mortality in France is statistically significant. Just judge by this simple graph.

Number of deaths per day in France, whatever the causes of death. Every curve represents a year, starting on Jan. 1st on the left and ending on Dec. 31 on the right. Two major events are visible: the red peak is the 2003 heatwave which had a tremendous impact, and the blue (unfinished) curve, Covid-19, which is surpassing all other “flus” we've seen in the past 20 years.

If you know French, you can have a look at my articles on the study of mortality in France before Covid-19 and then with the first march/april data.

Let’s downplay the spread

So, let’s see what happens if we minimize it as much as we can. Let’s heavily downplay its spread and say it will infect only 5% of the population if we don’t do anything, which is an average for the common flu. Could this be likely? Not in my opinion, this is a ridiculously low estimate since the spread of Covid-19 is much faster than a common flu. But I can’t totally dismiss it. For France, this means that we would have 65 million × 0.05 = more than 3 million infected people.

… and downplay the people needing hospitalization

Now, let’s totally underestimate the number of infected people who need hospital care. From what we saw in China, Iran and Italy, the actual percentage of infected people needing hospital care probably ranges from 5% to up to 20%. Let’s just say that all those countries have been lying about the number of infected people, and the actual percentage is a mere 1%. 1% of 3 million is 30000. We don’t have 30000 hospital beds in France. We barely have 20000 (and as little as 5000 ICU beds). So even if you minimize this thing to extremely unlikely numbers, we are already in deep trouble.

Besides, by downplaying it, you are calling every medical doctor, every nurse, every healthcare worker in your country and other countries liars. And I’ve never seen a young nurse dying from catching the flu from her patients. I haven’t ever seen 3 doctors suddenly dying in France from the flu in a matter of days.

More realistic insights…

Finally, given the speed at which the illness progresses, it is totally unlikely that it would limit itself to 5% of the population. So this is a very ridiculous estimate. 10% is a more likely low estimate and, given the stealthy nature of the illness, I believe it could easily reach half the population or more if we don’t take very strict action.

However, some people who don’t “care about numbers” still seem to think that this is just a heavy flu. It is not. The common flu never kills so many people in such a short time, and we are still at the very beginning of the epidemic. Non standard flus, such as the “Asian flu” (a H2N2 type) in 1956-58 which caused around 2 million dead around the world, are more deadly.

Risk factors

Warning: note that these are only statistics, and applying them to yourself is not relevant. Sure, winning the lottery is not likely, but some people do win the lottery. Do the statistics apply to them? Statistics apply only to large numbers, but don’t apply to your particular case. So if you are “more at risk” doesn’t mean you’ll have problems or die, whereas being “less at risk” doesn’t mean you won’t end up in the hospital. Hospitals report that they have young people in deep trouble as well, although they are in a very low risk category. Don’t feel “particularly safe” or “oooh I will die” depending on statistics.

It goes without saying: the worse someone’s current health is, the more they are likely to die from Covid-19. Just stating the obvious. But let’s go ahead.

A list

Here is the list everyone is waiting for. Risk factors include:

  • being old, especially over 70, but that generally goes with a deterioration in global health, so it is not necessarily the age itself which is to blame, but rather the other medical conditions that come with it,
  • heart disease is a very high risk factor, as well as high blood pressure,
  • diabetes is a risk factor,
  • obviously, all respiratory problems, including asthma, are an aggravating factor with this illness, since it is mostly affecting the respiratory organs in the serious cases who end up dying, this is especially true as corticoids and many anti-inflammatory drugs cannot be used for severe Covid-19 patients and have been reported as an aggravating factor causing septic shock, but this still needs to be confirmed – if you are on corticoids, you shouln’t stop using them as this could cause your asthma to spike up, and you certainly don’t want that right now!
  • smoking is a very strong risk factor, if you are smoking, NOW IS THE TIME TO STOP! The virus SARS-CoV-2 binds to ACE2 receptors, and these are especially high in smokers. I am quite surprised that very few people and articles speak about what I believe is one of the most important risk factors besides old age. Note that ACE inhibitors are an extreme risk factor as well.
  • pollution is also a big risk factor as it deteriorates the lungs,
  • French doctors have observed that obesity is an aggravating factor as well, but again that generally comes with high cholesterol, respiratory problems, and diabetes… so it is not surprising, but yet important to know.

Extra potentials

  • a Chinese study reported that men are more at risk of developing severe symptoms than women, they comprise almost 2/3 of the dead in China although men and women were equally contaminated, researchers are not sure why, but I have a guess : men smoke far more than women (in China, 50% of men smoke whereas only 3% of women do), and I believe this alone explains the difference,
  • women may have better defenses against severe forms of Covid-19, because their immune system knows how to deal with the bacteria Prevotella, a bacteria which seems to interact strongly with the virus,
  • blood type may play a small role ; it is reported that, in the Wuhan outbreak, blood type A+ was more at risk of developing complications, whereas type O seemed to resist better to the infection ; it is confirmed by a hospital in New York, but there isn’t a huge statistical significance for these results,
  • Rhesus negative is usually stronger against viruses than Rhesus positive, but we have no idea if it is also the case with this particular virus. This also implies that if you are A-, then you actually may not be as much at risk as A+. In any case, it doesn’t seem that blood type can be strong risk factor.
  • Liver problems, especially due to use of drugs.

Let’s temper things…

Again, if you are labelled “at risk”, these are only statistics. Note that the accumulation of risk factors is a risk factor itself. This means that an obese person with high blood pressure, respiratory problems and diabetes, is definitely much more at risk than someone who has only one or two of these conditions. It seems pretty obvious, but the numbers, especially in Italy, confirm that assumption very strongly.

We are repeatedly reminded that younger populations (especially under 40) have a very low risk of developing a serious form of the illness. But there are exceptions, and French nurses insist that they currently see many cases of young and normally healthy people who are being admitted into hospitals with very serious conditions. And we have no idea why they develop symptoms while others don’t. In short, don’t feel safe because you are young (which in any case would be extremely selfish toward your elders, wouldn’t it?).

Do sick people become immune?

We actually don’t know for sure how everything works out for now. It is certain that some people develop some antibodies, but we don’t know yet if those who didn’t have symptoms systematically develop enough of them.

In fact, some people got sick, recovered, and got sick again. It is not yet clear if they got reinfected from a new source or if they actually never got rid of the virus and only relapsed from their initial infection. This would mean that they never built enough immunity.

As for long term immunity, that is yet another challenge. As the virus mutates over time, it seems quite clear that even if people may become immune to a certain strain, they will still be infected by others, as it happens with the common flu from one year to the next.

Where did it come from?

We will probably never know for sure in our lifetime where the virus came from.

Natural origins

It is highly probable that this virus is a result of natural mutations. Here is for instance an article (brace yourselves, it is quite technical) which clearly explains why human tampering is quite unlikely.

Another study in May 2020 found another virus in bats which is closer to SARS-CoV-2 than any other virus we found so far. It is very possible that, by analyzing more and more viruses found in nature, we might find one day the direct ancestor of SARS-CoV-2.

However, there is also the time factor. Although natural mutations can absolutely have lead to SARS-CoV-2, if too many mutations happened at once, it could point out a human manipulation.

In this regard, I believe that this virus might have circulated among human populations in China (and even outside Wuhan) a long time before the pandemic outbreak. Indeed, it could have been present in human bodies without doing much damage, thus circulating undetected. Until it finally found the deadly mutation we know today.

If we did manage to get to the source of the epidemic (which might actually not be a pangolin, since no pangolin has been found with this particular virus to date), it would be extremely useful to be more proactive in the future. Maybe we could even prevent any new epidemic from happening with some simple measures.

Conspiracies

On the other hand, there are many people who suspect that the virus could be linked to lab work. Early papers at the beginning of the epidemic have suggested so, but they have been quite controversial (and not as scientific as the previous paper I mentioned).

The city of Wuhan, in which the first cases appeared, hosts several labs working on viruses, including corona-viruses. So it cannot be totally excluded that humans may have played a part in this, voluntarily or not. However, any “information” in this matter is highly susceptible to manipulation. So I will not comment further. It is so easy to point fingers without proof, and even proof can be faked. Remember Colin Powell shaking that “Anthrax” flask at the UN (just imagine what would have happened if he had lost his grip at that moment… whoooops!).

In any case, whether this virus mutated naturally or was engineered by the Reptilian Illuminati Caste due to Agenda 2030 is not much of a concern for you and me – it is circulating around anyway. And it is happening worldwide, if it doesn’t affect the place where you currently live yet, it will probably come to your surroundings at some point.

Cures

As I write this article, Covid-19 has been around for barely 4 months. It is so early after the appearance of the virus that it is still very difficult to know what strategy will be best against the pandemic. However, the whole scientific (and especially medical) community has shown us that our current technology is very powerful and fast. In just a week after the first outbreak, they had sequenced the genome of the virus. Many other teams have done so since then, helping us understand a little bit better this tiny hairy threat. However, the path to cures is still not here yet. A cure can actually be found suddenly, as the whole international community is working on it feverishly – pun intended. 🙂

Besides, we have a better understanding of how the virus attacks the body. It seems to attack various areas in different ways. For instance, it is getting more clear that the blood circulation vessels are attacked.

Interference and lobbies

It is very obvious that the first team which patents a working vaccine or novel medicine to treat Covid-19 will have found the goose that lays the golden eggs. Thus, it is conceivable that pharmaceutical companies and labs are currently in a fierce competition, in a race in which all kinds of dirty tricks can be played. This can unfortunately interfere with the best curse of action. If a cheap drug could solve the problem, that would certainly upset a lot of greedy people…

Vaccines

Don’t wait for a vaccine. All health professionals agree that vaccines will not be around for at least a year, probably two years, and we won’t really know their effectiveness for the next few years. Maybe the virus will even have disappeared until then, as the Spanish flu did.

Remember that flu vaccines are actually quite ineffective (they protect at most 60% of the vaccinated people, sometimes as low as 10%). In the meantime, their contents, including heavy metals and aluminum, can be quite harmful for your health. But that is another topic on which I don’t wish to elaborate. Sometimes, vaccines can really be effective and have a positive effect. Let’s wait and see.

Medicine

A challenge

The Chinese, who were affected first, were confronted with a new disease and nobody in the world knew how to deal with it. They tried everything they had around them which they knew was effective against similar viruses. And they did find some interesting solutions.

Of course, the number of possible treatments is totally mind-blowing and it is absolutely impossible to follow all the research that is done these days on Covid-19. Just to show the range of possibilities, the Koreans recently discovered that some probiotics could have a very positive effects against the virus (we’ll see further in this article why probiotics are relevant) – probably more to come in the next months as other teams around the world are also working on probiotics. Everything is possible!

Some others are treating patients with the plasma of recovered people. Another is using a peptide in a simple nasal spray to block the infection of the lungs by SARS-CoV-2.

This is also when technology can help. A supercomputer has been looking for molecules that could be used to block the virus from spreading in the body. As you can see, every resource we have is thrown at the problem right now, so anything is possible.

Antivirals

Some antivirals can contain the growth of the virus in the body, providing some help to the immune system. But it is still too early at this stage to draw strict conclusions. China has tried many, with mixed results. The whole medical world is currently racing against the epidemic. Who will win? Only time will tell. This is typically the time for “sensational news”, but just beware of click bait titles. 🙂

Chloroquine

!!! Warning !!!

YOU SHOULD NOT AUTO-MEDICATE WITH CHLOROQUINE. There are known complications and interactions with other drugs and health conditions. Besides, overdose can be fatal. Use chloroquine only under the supervision of healthcare professionals.

Foreword

The way chloroquine works is by enabling zinc to get inside the cells. In turn, zinc stops the virus’ RNA from replicating. If you’re interested about the details, read this article on this topic. You NEED zinc for chloroquine to be effective. Although nobody speaks about this aspect, I believe it is important to know.

Some other studies have shown that chloroquine can also play a minor role in preventing the virus from attacking hemoglobin.

First Trials

A first team found early on that chloroquine had a positive effect against SARS-CoV-2 in vitro (in a glass box, not in a human body). However, such effects have been also found in vitro for previous corona-viruses, but then the clinical trials didn’t find any evidence that it was actually curing people, in vivo, and studies on mice failed to prove any efficacy of chloroquine against SARS.

However, early on, the Chinese have used Chloroquine Phosphate on a trial on 100 patients. Results seem to be promising, but this is still a very small study and other studies have shown that we DON’T have a perfect cure for Covid-19!

Further tests

A French doctor conducted a trial on 20 patients and then 80 patients with hydrochloroquine, as well as an antibiotic which has antiviral properties, azithromycin. The combination of the two seems to get promising results. However, there are many red flags in his study, which didn’t respect scientific standards at all (some patients are not included the final results including one who died, extremely poor methodology, inconsistent results, no control group, etc.).

An American doctor also claims that he treated his community with Chloroquine/Azithromycin/Zinc Sulfate with extremely good results (notice, ZINC supplements…), although we should be careful since this is not a full study. However, given the very little side effects of this treatment and given the results, we should certainly investigate and use it more and more if results prove positive.

Finally, another Chinese randomized clinical trial with a control group seems to have very promising results. But as the authors of the study write very humbly: “However, Large-scale clinical and basic research is still needed”.

Safety and efficacy

In any case, if chloroquine proves to work, its huge advantage is that it has been around for decades, so we know how the body reacts to it quite well. As it is a common antimalarial drug which is widely available throughout the world, this could give healthcare systems some kind of relief.

However, we already know for sure that this medicine doesn’t work at all when the symptoms become severe. Once ventilation is needed, the virus is not the main cause of health problems anymore. Thus, it is essential to do massive testing of people who have symptoms, who are at risk, and who may have been in contact with other infected people. This way, we can catch people who are infected early on and maybe treat them if chloroquine is found to be effective (which is yet to be proven on a larger scale), or with any other medicine.

Lancet Study

The reputable “The Lancet” published a study on chloroquine using Big Data. The claim is that they collected tens of thousands of hospital records and compared patients who received chloroquine with those who didn’t. The conclusion of the study is that chloroquine, whether associated with an antibiotic or not, is more deadly than any other treatment.

I read that study, and I have a lot of red lights coming up. Many things in the study itself is raising questions in my mind, since they don’t explain how they exploited the data.

But there is more. Where the data is coming from is even much more interesting. My point of view? This is just a hoax. Chloroquine is cheap and would hurt many highly influential labs if it were to be the main treatment worldwide for Covid-19. Here is an excellent investigation on the company that “provided the data”, Surgisphere. The world of science publications is broken. This is just one other example.

My own conclusion

The way of communicating of this French doctor is probably not the best.

Announcing in a YouTube video (which has been taken down since then) “Coronavirus and Chloroquine: Game Over” in early February when so little data was available is not a responsible thing to do. By saying that, people (especially politicians) believe that nothing needs to be done against the propagation of the epidemic. As a scientist, it is our duty to use the precautionary principle and not jump to immediate conclusions when so little data is available. Besides, claiming that confinement is “unnecessary” is again not a good signal while in the meantime many hospitals are already overwhelmed and thousands have already died.

Until we have larger studies, we have no idea how this solution will help when it comes to millions of infected people. Do we really want to get to that point? Isn’t prevention better than curing? What if a new strain of the virus develops resistance to Magical Chloroquine? What then?

In any case, we have to try this out, chloroquine, azithromycin, zinc, or anything that shows promising results. Not trying it is criminal: people are dying right now and we have no time to lose. But overdoing it in the media is dangerous and already killed people.

Antibiotics

Tests

Although Pr. Raoult is only speaking about chloroquine, some others think that it only plays a minor role and that azithromycin is actually the key of his cure. Following those doubts, some French doctors tested azithromycin on its own, with excellent results. Another study in another French hospital is confirming the excellent results brought by azithromycin on its own, which resolves the matter, from my point of view.

HCQ=hydroxychloroquine, AZI=azithromycin, SOC=something else

This is not a huge surprise. Azithromycin has been shown to be effective against the H1N1 virus as well.

Besides, other French doctors have started using other antibiotics of the same family (Macrolides) with outstanding results on a large number of patients. Some of them report that patients who had already reached very severe conditions have been cured in a day. But these are only sparse experiments and we definitely need real scientific trials to prove the efficiency of those treatments. However, the huge accumulation of impressive results should leave very little place to doubt at this stage. We should heavily treat people with azithromycin, which would easily avoid complications for the vast majority of infected people.

Unfortunately for the pharmaceutical industry, those molecules are also well known and wouldn’t result in a very lucrative patent. This is why the State hospitals should test them urgently and do the job of the private labs, which won’t spend a penny on something that won’t bring them a fortune in return.

A possible culprit: Prevotella

SARS-CoV-2 likely has a very convenient friend. Or very inconvenient, it is a matter of point of view. It might be working in pair with a bacteria which is present in our gut, Prevotella. The virus can invade the bacteria, hide in it undetected, use it to enter cells, and it is finally the bacteria which causes SARS. It is a consensus among doctors, the terminal phases are no longer due to the virus, but to bacterial infections. Besides, in the Wuhan outbreak, Prevotella was found literally everywhere.

Conveniently, that bacteria can actually limit inflammation in early stages of the illness. This could explain why the incubation period of the virus is very long. But when it starts growing near the lungs, the bacteria causes a storm of cytokines, which cause the inflammation of the alveoli. So it is the bacteria which causes SARS. This is why antibiotics work in that phase.

Besides, Prevotella is well known by dentists and other practitioners. Unfortunately, it is relatively resistant to many antibiotics. However, some combinations can help fighting it. And some studies show that Azithromycin is active against Prevotella.

Confirmations

A few other hints:

  • young children have very little Prevotella in their gut, which would explain why they rarely develop complications of Covid-19, since the virus could never thrive in their body due to the absence of its friend,
  • smokers have higher numbers of Prevotella in their gut than non smokers… and smoking is a risk factor,
  • an attack by Prevotella can also be explained for diabetic people who have more Prevotella,
  • as for obese people, they generally have chronic inflammation, and the Cytokine storm is attacking them on an already very overwhelmed terrain…
  • Prevotella is also a co-factor of hypertension, which is on of the primary risk factors of Covid-19…
  • this would easily explain why some people who cured got sick again: the virus was just “hiding” in Prevotella inside their gut.

It looks like the puzzle starts making sense.

Probiotics

At the beginning of the section about cures, I was mentioning that the Koreans are researching probiotics as possible cures for Covid-19.

Now it starts making more sense, doesn’t it? Because Prevotella is one of the bacteria in our gut, it seems logical to want to avoid it colonizing the colons and then the rest of the body. So, as the gut flora is just a big mix of competing bacteria, the simple act of restoring balance against Prevotella is a perfectly sensible thing to do.

Blood oxygenation

The Chinese have reported very good results by oxygenating blood directly. A team in Nantes (France) is reporting also good results with a similar technique. This is probably not because of reduced lung capacity, but rather because SARS-CoV-2 attacks hemoglobin, thus preventing the transport of oxygen in the blood.

Blood clots

Blood clots are increasingly linked with Covid-19. Those cause strokes and kill organs which are not supplied with oxygen anymore.

This happens because SARS-CoV-2 binds with the ACE2 receptors very effectively. When it is circulating in the blood, it contaminates first the inner layer of the blood vessels. This layer is extremely important as it ensures that the blood flows smoothly in the vessels. Unfortunately, this layer can get destroyed by the immune system because it has been contaminated. Once the blood is in contact with other layers, coagulation starts as the blood believes it is not in a blood vessel anymore.

Besides, the ACE2 receptors are also used by the body to regulate blood pressure. When those ACE2 receptors are overwhelmed, it causes a general tightening of blood vessels, which makes it even more difficult for the body to distribute oxygen and get rid of CO2.

A Canadian doctor, Dr Penninger, is testing a molecule which looks like ACE2 receptors and acts as a lure. The virus binds to this molecule rather than to the cells, which seems to have quite promising effects. Hope is on the way.

Traditional Medicine

At the heart of the health emergency crisis, the Chinese used Traditional Chinese Medicine very successfully to relieve patients. Traditional medicine showed effective, reduced the recovery time of infected people, cured those with mild symptoms before they got worse, etc. This took a lot of the burden away from already overwhelmed doctors and nurses, thus drastically reducing the impact and death toll.

It will be interesting to see how traditional medicines around the world can help as well, such as Ayurveda in India. Edit Dec. 2020: Ayurveda has indeed found interesting solutions to cure Covid.

Remedies : a conclusion

If this virus is actually a bacteriophage which additionally attacks hemoglobin, then we need multiple responses:

  • an antivirus to avoid the virus reproduce too much in the blood,
  • limit the damage caused by Prevotella (or another bacteria depending on our findings), either by using probiotics that would fight against the bad bacteria, either by targetting this bad bacteria with an antibiotic (such as Azithromycin),
  • once the virus is causing lack of oxygen, bring oxygen to the patients, keeping in mind that ventilation may not be necessary as the lungs are still ok,
  • find some way of stopping the virus from capturing hemoglobin, something that would be more potent than chroloquine.

Nature

Just remember that more than 80% of affected people (it might actually be much more, maybe 90%, maybe even more, but 90-80 % is the current consensus) survive Covid-19 without even needing medical care. Nature has built humans in such a way that they are quite resilient. More about this in the last sections of this article about how you can keep yourself as healthy as possible and strengthen your immune system. This is not Ebola or the Bubonic Plague. Remember that your own natural resources are extremely powerful, they adapt to the environment and they rarely turn against yourself, unlike most drugs or vaccines we can invent which have side-effects.

Mutations

Any virus, while propagating and proliferating in humans, mutates over time. This is why flu shots aren’t so effective. From the moment you get the shot to the moment you catch the virus, it has already mutated, which sometimes renders the vaccine totally ineffective. As long as this virus was contained and limited to a low number of infected people, the chances of it mutating too much was very low. Indeed, SARS or MERS have mutated a little, but not much.

Spreading helps mutating

However, SARS-CoV-2 is already mutating in many different forms all around the world. Here is a graph of its current mutations taken from another interesting article you should read if you are a little scientifically inclined:

The more we let it spread, the more we give it a chance to mutate into something worse… or better. Take your bets. Why is this important? For so many reasons:

  • cures which work for one strain may not work for others, as it is the case for flu vaccines,
  • the same can be said about tests: a test might detect some variations but not all of them,
  • symptoms may vary, so it will be harder and harder to diagnose infected people early on,
  • complications and fatality rates may vary greatly, for the worse or the better.

As a positive note, we can see that the flu tends to mutate “for the best” over time, getting less and less dangerous as it spreads. But this is still Russian roulette. However, some Chinese researchers believe that different mutations lead to more deadly strains, particularly in Europe or New-York. They stress the fact that optimal treatment may also vary depending on the strain…

Mutations – for the best, or the worst

Nurses in Italy have been reporting that, in the second half of May, ventilators were not working as well as before to relieve patients in critical conditions, and they couldn’t understand why, could this have been linked to a mutation? Some doctors in France also expressed concerns that they saw stronger symptoms in many patients, and they believed it could be the result of mutations – although it still needs to be confirmed.

You get it. By letting the virus spread very widely, we simply opened Pandora’s box. It becomes more and more difficult to predict what will happen in the future, since the probabilities of new mutations grow exponentially every day. Note again that many viruses also mutate into less severe strains, so there is no way to tell how this will end.

Research released in June 2020 suggests that, indeed, Europe and NY has seen a new mutation of SARS-Cov-2. This mutation, called D614G, doesn’t make it more lethal, but enables it to spread more easily.

Impacts

We have seen so far the sanitary impacts of the disease, but it is certainly not the only effects it will have on our lives.

Why are stock markets plunging and why would this affect the economy? What is the relation between this health pandemic and money?

Sanitary

Comparing the impacts in different countries is a difficult if not impossible task. So many factors change from one country to the next that we cannot make statistical comparisons:

  • genetic differences in the population that can account for different reactions of our bodies to the same virus,
  • virus mutations which are stronger in some parts of the world than others, including different regions of a same country,
  • cultural habits and reactions which vary greatly from one population to the next, shaking hands, kiss on the cheek, keeping a distance with others while speaking vs touching everyone, speaking in a low vs loud voice (which results in more or less micro droplets coming out from people’s mouths), etc.,
  • general working habits (offices are at much more risk than working outside),
  • local diets which can favor or lower the reaction to the virus,
  • statistics counted differently (tests vs no tests, accurracy of tests, etc.), both for infected and dead people (it is reported that Germany is not doing post-mortem tests…),
  • level of hospital and medical preparedness as well as efficiency and funding of local medical systems, which varies greatly from one country to the next,
  • safety measures taken at the national level, general or partial confinement as well as how it is really applied (there is sometimes a huge gap between Government declarations and how people behave in real life), closing schools or visits to retirement homes, etc.

With this in mind, it becomes very clear that comparing infection levels and death tolls of different countries doesn’t make much sense at all. At best, it will produce hugely biased results.

Stock Markets

Here is an image of the DJIA (Dow Jones Industrial Average) between 2017 and march 2020:

This is undeniably one of the biggest crashes in history with the index losing one third of its value in a month. (update 2020-03-27) Is has been again going up again since then. No wonder that those who sold at the peak and bought back at the bottom did make quite a nice capital gain. One man’s loss is another man’s gain.

Stock markets are based on gossips and on investors’ confidence in a bright future. Perspectives are currently pretty grim, which is why stock markets are plummeting. What could be the effect of this? Well, so many.

Of course, we heard right away that billionaires are downgraded to millionaires in a snap. Actually, I’m not too worried for them, they will survive this. 🙂 Besides, the Rothschilds have withdrawn their group from stock markets… last year. What a lucky family!

However, this also affects pensions in many countries (including the US and Canada). But this is also a catastrophe for listed companies which will close their doors as they don’t have enough capital to continue their normal activities. And unemployment will skyrocket.

Economy

It is very obvious that, with many people at home in (un)voluntary quarantine and others on sick leave, the economy will suffer a great deal. All over the world.

Unfortunately, our financial system is only based on debt: money is created by the banking system through credits. The problem is that during a recession, it will become impossible to pay back all the interest to the banks for those credits, so the whole system will inevitably crumble. All the economic system is based on “growth”, and we are facing a massive recession. Worldwide. It is possible that this crisis might be the last nail in the coffin of the financial system based on debt…

Central banks are currently trying to save the day by injecting trillions of dollars on the markets, with very little effect. In fact, they have been acting like firefighters for the last 10 years. I personally don’t see how the financial system, banks and states, will come out from this. It will crumble. It is probably time to look for other alternatives, such as QEForPeople rather than for financial markets. I will not elaborate on this because this subject alone deserves a full article.

In any case, when authorities worldwide start blaming Covid-19 for the collapse of their “perfect economic and financial system”, remember that the real culprits are actually banks and governments. Worldwide. They have built a house of cards (actually a Ponzi scheme) for the last 50 years, and the first puff is destroying it all. Instead of a greedy system, they should have built a resilient one…

They say that “when Wall Street sneezes, the whole world catches pneumonia”. From this perspective, I find the current situation quite amusing.

Financial system

Financial systems over the world will have to change. Countries will have to reconsider privatizing all their infrastructures. All actions toward “draconian austerity measures” will have to be reconsidered, as the death toll will remind us how they closed hospitals and reduced health budgets. As President Macron has already acknowledged in his public interventions, “there are some parts of economic activities that should remain in the hands of the State”. Such as healthcare.

Indeed, in France, he has been cutting down hospital beds all over France in the last few years. I’m afraid the French people will pay these decisions dearly in the next few weeks, and it is too late to back-pedal. In the US, the Trump administration has let go the whole “pandemic crisis administration” without replacing them, leaving America totally vulnerable to a pandemic event. In the aftermath, we might all wake up with a hangover.

I do hope that this will trigger a wave of demands from regular people to clean up the financial mess we are in without “saving the banks”, but rather by imprisoning them, as Iceland did in the last decade.

But we will have to stay put: for instance, President Macron has been repeatedly caught lying with his hand in the cookie jar. There are many instances, but one of the most telling is when he was preaching in a very moving speech at the UN last year that we should all be “working for peace” while at the same time selling weapons to Saudi Arabia, [sarcasm] where we all know they are used in a very peaceful way.

Political changes

We will have to be very weary of all political changes that will be rushed by Governments all over the world in the emergency of the crisis. There are already signs in France that the Government is exploiting the situation to suppress human rights as well as workers’ rights. People in times of high stress are more ready to accept radical moves against them. And once those laws are passed, it is very difficult to cancel them, especially if the epidemic lasts for long periods of time.

Globalization

With people suddenly understanding that the rapid spread of the virus is partly due to Globalization, public sentiment will change. Countries already started taking drastic measures to protect themselves, in complete opposition with their positions weeks ago.

But when people realize how the failure of one country can severely affect the whole world, we will return to localizing as many things as possible. Currently, China has been the one failing for a while. Sure, there were probably some disruption in the production of computers or cars. But that is non essential stuff. If it comes to more essential goods, the whole world will be in trouble.

Distribution chains

One important concern is the one of supply chains. This sanitary crisis will obviously disturb the very tight flow of goods. It already has. And those distribution channels have been optimized in such a way that there are very little stocks, in order to drive costs down. So if the sources of some materials, such as raw materials or food, stop working due to the pandemic, there might be some shortages but I believe these will not last so long. At most a few months. For non-essential stuff, it might be unpleasant, but when it comes to first necessities, it becomes a very serious problem. It will depend on the actions of Governments and people in each of these countries.

Food supply

The main concern is if countries that produce food get seriously hit by Covid-19. Many Western countries, especially in Europe, don’t produce enough food domestically. Anyway, we’re not here yet, but this is a real concern as the virus spreads rapidly all over the world. If we don’t take measures to contain the progression of the virus, which certainly doesn’t know or respect borders, we could be in trouble.

Note that this could be an excuse to spawn from nowhere a “World Government” (or an empowered organism that would comprise the UN, WHO, IMF, you name it), to address the sanitary issue globally. I am not a nationalist, but what we need to do right now is localize, not internationalize. You don’t fight a flood with water.

Ecology

In terms of pollution, positive effects of confinement have already been witnessed, both in China and Italy. In the French city where I live, there has been a reduced activity for a week, and the air definitely smells already cleaner. Ironically, China might even have an overall positive balance in terms of mortality on the long run despite the direct death toll from the infection, since pollution is a silent, stealthy but very effective killer. It might not be the case for countries which do not contain the epidemic as well as the Chinese did.

This episode will give us some different view on pollution and our impact on our environment. It will also show us that we actually can take action when we really want to.

What can we do?

… as Nations

Nations have to look around and check what happened in other countries. How did this specific country react? What was the result? And then follow the paved path of the most successful countries.

Communicate on best practices

Yes, we know we should wash our hands now. But critical information about the virus is not relayed efficiently. Typically, STOP SMOKING! Or about symptoms that are not well known yet by the public, such as loss of appetite.

Testing

PCR Tests

The first way of testing for Covid-19 essentially requires to take a sample from the nose or throat of patients, using a swab (thus we generally call them “swab tests”). This sample is then analyzed with widespread techniques (Polymerase Chain Reaction, generally abbreviated as PCR) that are pretty much used by any biology lab in the world.

So we do have the material, the expertise, the people to do massive testing, especially in “rich” countries (but we also need masks for people who get the samples). It is only a matter of political decisions. For poorer countries, it might get much more difficult and they have to get prepared as soon as possible.

Such test can determine with a certain degree of efficiency whether a person has the virus or not, and if they are contagious. Note that the precision of these tests is sometimes not so great (people who do have the virus are tested as negative, and vice-versa).

Those tests are generally useful to check if a person is contagious. Actually the virus might be present in his organism but may not be detected in the nose or throat.

Blood tests

Some blood tests are also available and will become more and more available. Many companies around the world are working on them, and it is very likely that individual blood tests will become widely available, in the same manner than blood sugar tests for diabetes patients.

Blood tests work a little bit differently than taking a sample from the nose or mouth. They check the number and types of antibodies in the patient’s blood. Those tests can therefore even detect at which stage of the illness someone is. They are generally more precise than swab tests. They can be used to assess if a person has been infected and is immune to the illness.

How countries use tests

A few countries have taken some drastic steps to test and isolate infected people in the early stages of the progression of the epidemic.

Taiwan and Singapore, although they have had infected people almost from the start due to their tight relations with China, have taken action right away. And it paid off! By testing extensively and isolating early on new cases, Taiwan is not having much trouble, without the need to get to extreme measures such as confinement. They also enforce temperature checks everywhere, since fever is one of the most common symptoms of the disease.

South Korea has also dealt with the crisis in the same way, and so does China now. Quite successfully. Korea has “drive-ins” where they take a sample and do the test for free. Within an hour, you know the result. Germany is also currently making 500.000 tests per week… which explains the very low mortality rate there, because they have a very accurate vision of the number of infected people.

Lessons learned. Apparently not for everyone. Everything is about political decisions.

Quarantine incoming people

One very obvious measure Governments can take is to quarantine and test every single person who steps into their territory, especially if they come from a country which is “at risk”. It is simple logic. It might be hard to swallow for people who think that borders shouldn’t exist, but we are not talking about ideology here, we are talking about human lives.

Treating

China has given us some possible treatments as mentioned above. Let’s use them! Let’s test them extensively. What do we really have to lose?

Confining populations

In the absence of very quick measures early on, many countries started implementing confinement measures for their population. And those who haven’t yet will come to that point pretty soon. At a certain point of the progression of the virus, there is unfortunately no other choice if you don’t want the healthcare system to be totally taken down. But again, this is only the result of bad political decisions early on. They probably wanted to avoid paying for mass inexpensive testing.

China has proven that very strict confinement measures do work. They are not fun. But they work. However, I spoke about “strict” measures. Not just joking around like the French Government saying “guys, we’d really appreciate it if you stayed at home. Oh, by the way, just fill in a paper and sign it yourself if you plan to go out. Ah, just forgot. Of course you have to go to work and gather in the metro and the office.” What a joke. I expect soon the next move will be to develop a self Covid-19 test assessment auto-signed on a piece of paper.

When things obviously get out of hand in a country or a region, you want the confinement to be as strong as possible, otherwise it will NOT work.

Bracing for Impact

In the absence of early testing and detection, the whole healthcare system in most countries will be impacted by a tsunami never seen before. We have to act very quickly, as Italy has shown us and as France is starting to experience. But this is only the very beginning. And most countries are not responding or taking measures that are totally inadequate compared to the wave which is coming. We need to act NOW. It is already too late in many places. And acting only one single day late results in 40% more infected people.

Subsidize

We don’t want to see a major failure of the whole net of small companies all over our countries. Restaurants. Small shops. Many will fail if we don’t help them. All those small local companies already struggle on a daily basis and need to be supported during this very difficult situation. They generally have very little money in their bank accounts and can’t resist months without a working business. They need all the help we can give them. In the end, Governments will have to pay the price of their inaction.

Saving the Economy vs Saving People

We have seen Western governments hesitating in the last few weeks: should we confine everyone now and kill the economy or let this whole thing run on its own and hope for the best?

By wavering so much, they have obviously chosen to sacrifice the lives of people to “save” the economy. Such a stupid decision! The more they wait, the more the economy will be hurt on the long term. We could have taken very heavy and strict confinement/testing/treating measures from the very start and not be hit so hard. But now, we are like a huge ocean liner that cannot turn anymore. We will hit the iceberg.

This is the price to pay for greedy and coward politicians who only think about the next election. But they will lose these next elections, when the scandal of their (non) actions will come out. Nobody will be able to hide the tsunami, whatever they do.

Treatments and Healthcare

Massive urgent investments need to be done to build and fortify the healthcare systems. We are running out of time. However, money can be created in a snap in emergency situations so money shouldn’t be a problem. We have heard in the last few weeks astounding announcements, tens of billions of euros suddenly “unlocked” (why were they “locked” before???) to help with the crisis. Help is urgent.

Individuals

Individuals also need support, especially the most fragile ones. In France, it is reported that homeless people have been fined for not “staying at home”. WHAT? Again, this is the result of years (should I say “decades”) of cutting budgets, making the poor poorer and the rich richer.

Many families are generally struggling to finish every month outside of a pandemic situation. With less income, they could crumble in no time. The States need to acknowledge that, if they don’t want starving and angry crowds coming to their windows, they will have to subsidize. Massively.

Revisiting economic models

We WILL have to revisit our economic models. The current one, based on debt, is not sustainable. We have given the power to create money to banks, giving them the power to choose for us how society should be built. It is not a surprise that they chose to build tanks and harmful but highly profitable pesticides over healthcare systems, schools or retirement homes.

What we can do… as Individuals

STOP SMOKING. NOW!

From everything I read, smoking is an extremely aggravating factor. If you are a smoker and don’t want to be affected, you should stop smoking NOW. I have even come across a vaping site recommending to stop. You’ve always dreamed to stop. Now is the strong incentive.

Should I freak out?

The current situation is causing a lot of uncertainty about the future. It is actually a great deal of stress for many people who find themselves in difficult financial situations.

However, freaking out is the worst thing you can do. Stress lowers your immune system and is opening the door to all kinds of illnesses, and not only Covid-19: heart failure, digestive problems, respiratory problems, you name it.

Remember that 80% of the people who catch Covid-19 end up having a flu or even no symptoms at all. Actually, it might be more than 80%, we can’t be sure. But to pass it smoothly, you should NOT let your immune system flutter.

Reduce your stress levels. Watch comedies, laugh. Do something you are passionate about as much as you can. Play games with your family. Isn’t it what “staying at home” should sound like?

Just a friendly reminder

Also remember that in many cases, hard times have brought social advances. In France, there are many instances of this:

  • 1789, the French Revolution, which sparkled because of widespread poverty,
  • 1816 all over Europe and the East Coast in the US, the eruption of a volcano in Indonesia has been the trigger for a lot of very positive reforms for the people,
  • 1848 in France, poverty caused the people to rise up,
  • 1870, France lost the war against Prussia, triggering many new advances in the following decades – at a cost, such as the burning of the majority of civil records in Paris,
  • 1936, when so many social advances were made during the economic crisis period,
  • 1945 after the war, paving the way for 30 prosperous years…

Maybe it is time for a new change. Granted, the transition period might be quite hard to get through.

But, don’t freak out, things might actually turn okay. It is useless to worry for a future which is so uncertain and on which we have no grip.

On the other hand, not freaking out doesn’t mean you shouldn’t take measures to protect yourself and your loved ones. Just protect yourself. It might be a little of a burden to stay at home. But far less than ending in the hospital. Help others when you can.

Difference between panic and logic

How can you make the difference between panic and logic?

When people panic, they react erratically. They rush IN CROWDS to fight for toilet paper while the most sensible thing to do is to avoid crowds no matter what. They attack people wearing masks whereas the only sensible thing to do is to stay away from them. Their brain doesn’t work logically anymore as they are overwhelmed by emotions.

Stress reduces brain activity. When you have to run away from a lion, you don’t need your brain much, you only need your muscles. So stress causes the brain to get less oxygen, since it is now needed by muscles all over the body to run. This in turn makes your brain far less effective.

But you don’t need to run to escape Covid-19. Don’t panic, it will only harm you.

Social distancing

Keep yourself physically away from other people when you can, especially if you are at risk. It is the most sensible thing to do. And if you are not at risk yourself, remember it is only statistics, and if you have a tiny bit of compassion for your fellow humans who are at risk, just avoid spreading the virus whenever you can.

With current technology, this doesn’t mean that you should cut all relations with everyone. On the contrary: take the time to call this aunt you haven’t been speaking with in a long time.

I am totally astounded to hear some people, including so-called “experts”, claiming that social distancing is useless. To quote a comment I read recently, “advising people not to wear a mask because people around them don’t look sick is as stupid as advising not to wear a condom with strangers because they don’t look sick”. Come on, people, be logical. 🙂 Be the match that extinguishes the fire.

Wash your hands

Should you really wash your hands? YES!

Should you use hydro-alcoholic solutions to clean your hands? Is it preferable to use soap?

I personally use hot water and soap, which I believe is the most effective way of getting rid of any virus (and anything else, really!) that could stick to your hands. It is especially useful against Covid-19, whose fat envelope can easily be destroyed by soap and hot water. Without that protective envelope, its RNA is useless and it is effectively destroyed.

If you really wish to use hydro-alcoholic solutions, then choose one with at least 70% alcohol, since lower alcohol contents is not effective enough. I personally don’t like those much because they tend to dry my skin, which has already a tendency to be extra dry.

Don’t shake hands

Maybe it’s time we recognize the power of the Asian bow.

Shaking hands generally expresses a confrontation. Who will be dominating the handshake? We witness heads of state battling in ridiculous theater-like scenes with never-ending handshakes. Fortunately, ridicule doesn’t kill.

Maybe it is time Westerners acknowledge the respect carried in the Asian bow, in comparison with the military handshake.

Don’t touch your face

This might be the most difficult thing to do, as it is a natural reflex. We constantly touch our faces, especially to touch relieving points and ease stress. Find other ways around the stress, but avoid especially touching your nose, mouth, and don’t scratch your eyes (that’s one of my bad habits – working on it!).

Protective gear

Gloves

Gloves may sound overkill in your daily life. But when it comes to public transport, for instance, it may be wise to wear some if you have any. This is again up to you to evaluate the degree of protection you want to surround yourself with without losing your own sanity. If you don’t wear any, remember not to touch your face AND to wash your hands often. The very best is not to go out altogether, but I do understand that not everyone has a choice.

Maybe the number of dead people in the coming months will change your vision of protective gear, as it did for people living in Wuhan. Pictures of the market there before the epidemic show that nobody was wearing a mask back then. It has changed quite a bit now. What seems overkill to you today might seem the bare minimum tomorrow.

Masks

No. Not this type of mask. 🙂

If you have masks, you should wear them, although the efficiency of masks is a complex matter.

Surgical masks

Surgical masks are mostly effective to protect others when you are sick. For a sick person, wearing one stops all the contaminated air and droplets from spreading all around you, which is a good thing for others. Actually, anyone with flu symptoms (even if they don’t have Covid-19) should wear a mask, it is simple common sense.

Here is a little animation that shows why masks are important (even if it is not a surgical mask, the effect is similar):

Besides, they also protect you against infected people, to a certain degree. If you are not evolving in a highly contaminated environment (such as a hospital), then it is already better to wear a surgical mask than nothing. As the virus tends to stick to water droplets or particles that are in suspension in the air, those particles will stick to the mask rather than entering your lungs, which is exactly what we want.

FFP2/N95 masks

Of course, FFP2/N95 masks and their equivalents are much better and are the only solution to get protected effectively. Note that most “anti-pollution” masks (you know, the ones cyclists wear) are also very effective, as well as masks used in the construction industry.

FFP3 masks are overkill if you are not a health professional, but of course if you have one, “he who can do more can do less”.

Homemade masks

I know that many people are acting out of kindness. However, beware of homemade masks, especially those 3D-printed ones. I do have a 3D printer at home, but I didn’t print a mask. Why? Because 3D printing generates holes that are big enough for the virus to get through. For such a mask to be really useful, it needs to be very carefully made:

  • every person has a very different face, so although flexible masks can fit any person’s morphology, 3D printed masks are very rigid, and the outside shape should very closely fit the person’s face, which is certainly not an easy thing to do,
  • the whole contact surface should be coated with some flexible yet impermeable material to make sure the fit is perfect,
  • after printing, the whole surface should be carefully sanded, filled and coated then painted to make sure no holes are left,
  • make sure the filter hole is big enough to generate sufficient air flow to breathe,
  • make sure that the filter replacement system does not suffer from leaks,
  • etc.

As you can see, printing a 3D mask at home is not as simple as printing a toy to decorate the living room. Besides, if the mask gives a false sense of security while not protecting correctly, it can become very dangerous.

The same can be said about homemade textile masks. The thicker masks with thinner threads are best, but then there is the question of breatheability. Not an easy compromise to make at home.

… a little video example

A little demonstration of the efficiency of masks:

Special notes

Note that, unless you are at risk yourself (or someone near you in your confinement area/apartment/house), healthcare professionals are probably much more in need of masks than you are. There are many people in France (including people working in healthcare, but not directly involved in fighting Covid-19) who donated their own masks to nurses and hospitals.

However, in countries which test very little for Covid-19 such as France, anyone around you could be a carrier, and you might be a carrier yourself unknowingly. Thus I believe everyone should wear a mask if they are going to get in contact with other people.

Masks and social pressure

Wearing a mask can be laughed at in some countries, such as France. Although social pressure can sometimes be a bit hard to sustain, just let them laugh. If you wish to, you can explain to your friends (but why are you seeing them anyway, shouldn’t you be calling them on the phone instead?) that you wearing a mask doesn’t mean that you:

  • are a health freak, especially in this particular period,
  • are sick and contagious,
  • scare from them.

It is just a basic precaution that can save lives – the ones of your own environment and the ones around others. It is a win-win action.

People who laugh today will thank you in a couple of weeks.

“Masks kill because of CO2 intoxication”

You might have heard this sentence.

But medical personnel wear them all day long and they don’t drop like flies. Besides, as far as CO2 is concerned, one common bad habit is to breathe through the mouth. This causes hyper-ventilation, which in turn can cause a number of serious problems: asthma, other respiratory problems such as sleeping apnea, but also other problems such as diabetes.

Besides, there are many other features of respiration that enable us to do wonderful things. If you don’t know him already, I’ll advise you to look for Wim Hof, aka “Iceman”, the man who tames the ice.

Wearing a mask raises the question of breathing… it is time to learn how to breathe from the nose and close our mouth, even through a mask. Here is the advice of someone who has been treating asthma patients by regulating their breathing:

Clean infected surfaces

Potentially infected surfaces (door knobs, tables, etc.) can be cleaned with bleach, alcohol, hydrogen peroxide… it doesn’t take long to do some small cleaning and it can save lives. Just don’t drink those, they could disinfect you instead of the virus. 😛

Ultra-Violet (UV) light is also a very powerful disinfectant, busses in China are reportedly disinfected with UV light. Sunlight is typically killing viruses very easily. However, be aware that plain glass generally blocks UV light, so if you want to disinfect anything by leaving it under the sun, don’t leave it behind a window, expose it to direct sunlight.

!!! WARNING !!! UV lamps can cause irreversible eye damage even after a few seconds as well as skin cancer. DO be careful if you buy any.

Time is also a powerful weapon, as the virus dies out in the absence of a host. Although the exact timing for its survival is not 100% certain, especially as it mutates and spreads. Stay on the safe side.

Beware of compulsive behaviors!

That said, do beware that cleaning, especially in situations of fear, can become compulsive. Just watch yourself and make sure that all your attention is not directed toward extreme cleaning. If you have been in front of the sink for the last 20 minutes cleaning your hands, maybe it’s time to stop!

How to deal with confinement

Negative impacts

Confinement may not be easy for many people. Actually it resulted in a spike of divorces in China. In general, being confined in a limited space with other people has always been described as a difficult time. Sailors know very well about this.

Note that if you are confined with a violent spouse, NOW is the time to speak out and contact your local emergency help. Leave NOW. Confinement WILL aggravate things.

Positive impacts

On the other hand, if you are in a truly loving environment in your household, then this might be an excellent opportunity to connect with your loved ones further than usual. Confinement might actually not be a bad thing if you know how to take it.

At other levels, I am seeing that this situation results in an explosion of creativity.

Do something you love. I saw this meme recently, let it inspire you:

Recently, some people have been 3D-printing valves for hospitals in France, making it possible to treat more people at once. People have been sewing masks (although those masks are not really sufficient for healthcare professionals, yet it can be useful to them and their surroundings).

Dealing with it

If you do suffer from being quarantined, please try out the following video. I know it might look ridiculous at first sight. Just try it, I dare you. It will take 8 minutes of your time but this will relieve you from the stress of confinement for the next few months! You can’t miss that opportunity! Wash your hands before doing it!

As for teleworking, it has positive and negative aspects, it all depends how you take it.

If you are sick, protect others!

Do I really have to repeat that, if you are sick, you SHOULD stay at home. If you really have to come out to go to the pharmacy, wear a mask if you have one. Cough in our elbow to prevent contaminating your hands. Hands touch everything everywhere. From your credit card to the counter of the pharmacy. Ah. Avoid touching that pharmacist’s counter if you are healthy. Do you really need to scrub it with your fingernails?

Keep your immune system high!

Remember, 80% of infected people have mild symptoms, or even almost no symptoms at all. Thanks to our immune system, this virus doesn’t kill us all. 🙂 It is quite ironic that my previous post was titled “Incredible Healing Abilities”.

Do whatever you can to support your immune system. Stop eating junk food. Cook and eat fresh vegetables and fruit as much as you can. Wash them, you don’t know who manipulated them before you. Quit smoking. Quit drinking (alcohol, of course… drink water!).

Remember that, be it vitamins or drugs, these should be taken in moderate amounts. Taking more vitamins will not help, it might actually be very detrimental. Be reasonable.

Vitamins

Disclaimer: again, I am a computer doctor, NOT a medical doctor. Besides, following the advice bellow does NOT prevent you from getting infected or even from death. If you are experiencing symptoms of Covid-19, call your healthcare emergency line or local doctor for medical advice.

However, following these basic guidelines will strengthen your immune system and help your body fight with anything that comes near it. Be it Covid-19 or anything else.

Here are the vitamins I would recommend. It is more difficult to give dosages as everyone is different. Do your own research. Seek advice from nutritionists.

Vitamin C

First of all, vitamin C is essential in my eyes. Although some doctors tell that it is not useful, I believe it is one of the most important vitamins you can take.

Vitamin C is especially essential when getting sick. During an infection, T-Cells (white cells) are heavily oxydized by the pathogens they attack and swallow. Therefore, they load themselves with vitamin C, which is a powerful antioxydant.  Of course, if vitamin C becomes scarce, T-Cells die faster, which enables the infection to spread faster as well.

It is reported that Chinese doctors have successfully used high levels of intravenous vitamin C (eg. with a syringe!) to cure Covid-19 patients. Not a good reason to infuse yourself with an orange-vodka cocktail, though. :p

Vitamin D

Next comes vitamin D. Most people, especially in the Western world, lack vitamin D. In these very special days, you will not be going out (will you???), and your body will not get the sun it needs to synthesize vitamin D. So it is especially relevant these days. Besides, vitamin D has been shown to prevent acute respiratory tract infections in general… and Covid-19 in particular!

Magnesium

Along with vitamin D, you should also take magnesium. This is because vitamin D depletes magnesium stocks from the body. That’s actually one of the reasons why you are so tired when coming back from the beach or a long day outside, you simply need magnesium which has been depleted by the excess vitamin D produced by the exposure to the sun.

However, you should not take vitamin D and magnesium together as they have opposite effects that could make you feel strange. Take vitamin D in the morning: it will give you some strength for the day. Take your magnesium in the evening: it will help you sleep. Note that all “magnesium supplements” are not equal. Do some research if you don’t know this field.

Besides, magnesium will help with the anxiety you might have related to the current situation. It has been shown to help not only with anxiety but also depression. Quite useful in these confinement days, don’t you think?

Zinc

Zinc is another supplement that you could take as a temporary cure these days, although you shouldn’t over do this one as it can be highly toxic if taken for too long and at too high dosages. Again, do your own research.

Vitamin B

Vitamin B, especially vitamin B3 and B12, plays a big role in the immune system. Some new research suggests that those can help at many levels: prevention, cure, and help in recovering after Covid.

Drink hot drinks

In all seasons, it is always important to drink water regularly. The throat’s mucus membrane dries very fast due to the constant flux of air passing through it at every breath. However, mucus membranes need to be moist. When they are dry, they cannot fight efficiently against all attackers they constantly meet: bacterias, viruses, pollens, etc. So it is important to drink regularly, in small quantities, to keep the throat hydrated.

Additionally, viruses generally struggle in high temperatures. This is why flu epidemics generally thrive in the winter, when your respiratory system is colder because of the cold air. Note, however, that there has been a fake info claiming that SARS-CoV-2 cannot withstand temperatures as low as 26°C (78,8° F). This is ridiculous: the body is normally at 37°C (98,6° F) so how would it survive then?

However, I believe that drinking warm liquids can help dissolve the virus’ protective shield. It can also detach it from the throat and prevent its growth there – and it is dissolved as soon as it meets acid in the stomach.

Note that the body fights viruses with fever for a simple reason: heat weakens the viruses while strengthening the immune system. If you have a fever (not exceeding 40°C – 104° F), lowering it is not a good idea. It is the body’s normal reaction and fighting mechanism against a pathogen. Let it do its job. However, if the fever does get too high, it will become detrimental. Everything is about balance.

Exercise

Just do it WITHOUT the wine. Alcohol should be reserved for cleaning things. As a matter of fact, a very famous French company that generally makes alcohol for drinking donated 70 000 liters of alcohol to make hydro-alcoholic gels. 🙂 But remember, while alcohol kills germs and viruses, it also kills your immune system and your brain cells. It also weakens your liver, which these days need to be functioning as well as possible since a weak liver seems to be a risk factor for Covid-19.

Sleep

Sleep is essential for your immune system to work correctly. However, in these troubled times, it can become difficult to sleep due to anxiety.

Here are a few tips you can try:

  • make some sleeping tea (lime tree is very potent) before going to bed,
  • taking magnesium supplements before going to bed should help, and zinc can help that too,
  • use EFT, I know I’m repeating myself, but this is a very effective and free technique to deal with any problem, and it works in minutes without any side-effects,
  • try to meditate before going to bed. I remember that my son came to an age when he had trouble sleeping at some point. He started meditating for 10 minutes before going to bed: problem solved,
  • you can also listen to some calm music (instrumental is best, songs can sometimes be very depressing) before or when going to bed, it will relieve your stress as well,
  • learn about astral projection and lucid dreaming, even if it sounds like “New Age Nonsense”, those promote loosening  up your grip on “reality” and may help you as well.

One last word about sleep: STAY AWAY FROM SCREENS (computer, tablet, smartphone) before going to bed. Our brain is wired to wake up when our eyes are bombarded with strong light, and to go to sleep when it gets dark. Keeping yourself in front of a screen is telling your brain: “Hey, it’s daytime, stay alert!”

Lower your stress levels

Learn how to meditate. Practice Cardiac Coherence (here is one, for instance, but there are many others). Use EFT and tap on your traumas.

If you are a musician, dust this instrument you haven’t touched in years. Make sure that your family is okay with that. 🙂 Paint. Draw. Dance with your partner in the living room.

Look at comedies, including standing comedies. Laughter is extremely important to maintain your psychological balance. It also promotes good physical health.

Remember that all people working in the entertainment business, especially the “little ones” who don’t benefit from the protection of a huge company, are heavily impacted by the crisis, as their main revenues come from concerts, especially since their digital creations can be widely shared for free (legally or not) on the Internet. They generally have crowdfunding accounts. If we all give the ones we love just 1 $/€, that would certainly help them tremendously – as they help us with the material they share with us in these hard times.

Essential oils

Some essential oils are famous for their antiviral actions. This does NOT mean that you should rely only on them against any virus. If you are sick, get medical help.

Also note that if you are not familiar with essential oils, I would certainly not recommend you to jump into them. Although they are natural extracts, they can be very harmful if used incorrectly. Stay away from them if you are not familiar with them, or free up some time to learn how to use them.

Here is a list of oils you can use, especially against viruses (others can be used as antibiotics):

  • Tea Tree is one of the most effective essential oils I have been using quite successfully,
  • Eucalyptus is very famous for opening up your nose, and it does have very good antiviral effects,
  • Lemon oil is full of vitamins (as is the fruit – if you do have access to lemon, don’t hesitate to make lemonade with it, I personally have been drinking a glass of lemon+water every morning for a long time, and I believe it has stopped me from catching colds and other diseases).

There are many others. If you are familiar with them, don’t forget to use them!

Placebo effect

Can drinking cow urine protect you from the virus? It might seem ridiculous at first sight. Don’t underestimate the power of the placebo effect. Believing strongly that you will not get sick or will recover easily thanks to some of your actions and beliefs is a powerful and underestimated tool. It somehow strengthens the immune system.

However, some practices can be detrimental. Typically, although urine is generally considered sterile, there are some cases where it can carry germs or infectious material, especially when drinking another living being’s. The same goes for mass praying. Praying is known for its positive effects, but if you’re going to mix the germs with others while doing it, it becomes counter-productive. So endangering behaviors are not okay even with the placebo effect.

Nocebo effect

Similar to the placebo effect, this happens when your negative beliefs can bring actual negative physical symptoms. For instance you can read this scientific article which reports that a youngster got into actual hypotension after taking 29 antidepressant capsules, needing hospitalization… but when he learned that those were actually a placebo (eg. inactive pills), his blood pressure immediately went back to normal.

In a study in 1983, doctors gave cancer patients a placebo chemotherapy, telling them that the common side-effects were loss of hair and nausea. Although patients believed the treatment had started since they were taking pilles, it hadn’t actually started. However, 30% of them lost their hair and 56% reported having nausea.

It is reasonable to assume that if you deeply believe that you will die if you catch this virus, you are lowering your chances of survival compared with the opposite belief that your immune system will protect you, even if you are globally at risk. Not all old people die, not all smokers die, not all obese people die. More than 90% recover, even in the high risk people. 9 out of 10.

You can control your own beliefs, it is in your hands, and it can play a significant role.

Should I go to a doctor or the hospital if I feel sick?

NO! This is the best way of spreading the virus if you have it, or get it from others if you actually have something else. Remember, hospitals are the places where you grab illnesses because there are many other sick people around. Call your local practitioner or health emergency number if you think you are sick. Be reasonable. In these times, everyone with a mild cough starts freaking out. Don’t.

Should you scare from your child?

Children, especially age 1-10, are not so prone to getting Covid-19. I believe this is because their immune system is strong enough to kick out the disease very rapidly. However, I would surely recommend to keep them at home until the pandemic ends. Schools are well known to be a big melting pot of germs. 🙂

Should you scare from your pet?

(that’s our cat, by the way, stood there like a good kitty for the photo)

Science

Although at the beginning we thought that pets couldn’t catch the virus, it appears that cats, dogs and some other pets can catch it. Cats, in particular, can not only catch it but also infect other cats. Some researchers even believe that the current pandemic may have been initiated by stray dogs.

However, the transmission rate between cats and humans seems to be extremely low. Besides, cats and dogs don’t seem to get sick very badly, thus they probably have a very low viral charge. If you REALLY want to be on the safe side, just don’t lick your pet’s nose as you normally do. 😛 And cats staying at home should not catch anything, of course. However, if YOU are sick and stuck at home, you should stay away from your pets as you could contaminate them.

Be responsible

Just don’t be a TOTAL M***N, don’t abandon your pet because of the current situation. Note that the rumor that many people have abandoned their furry ball in Italy or France doesn’t exactly seem to be true. The truth is that, as people are quarantined, they don’t go to shelters to get a new pet. So shelters still have incoming pets, but they can’t give them to new owners. And this is a problem. Stray animals may also suffer from people being quarantined and not able to feed them.

Even if your pet has a very low chance of getting ill, just beware that the hair and paws of pets can carry the virus. If you really scare or are at risk, you can gently clean your pet’s paws after having a walk outside. NOT WITH BLEACH, as some people have done. Would you clean your hands with bleach? Of course not. Your pet’s paws deserve to be treated as gently as your own hands. And clean YOUR hands, you dirty human! Also try to avoid letting strangers pet your dog on the street.

Should I stock toilet paper?

Nope. You can’t eat toilet paper. I’m not sure how this hysteria started. Maybe from that Hong Kong news in early February. And anyway, there are other ways. Don’t fight over toilet paper.

Should I stock rice/pasta?

At least, that makes a little more sense than toilet paper. Just don’t build a castle with it. Just be reasonable. Panic buying will result in others not having food although there is currently no reason to panic. They in return will panic-buy as well and YOU will find yourself without food later. Unless of course you can buy every truck that comes into your town first.

Besides, pasta without sauce or salt is a quite depressive thing to eat. Keep some spices as well (curry, pepper, garlic, etc.). Those are also good for your immune system.

Should I stock anything, really?

You should always have a little stock. In our current world, distribution systems are working with very very little stock. The first cough in the whole chain can bring it down for a little while. So something around 2 weeks stock is the minimum. All the time. Even without a pandemic running around. Some people believe 2 weeks is not even close and that you should stock enough to survive for very long periods of time. I personally don’t think it is a good strategy. In the case of a catastrophic event, networking is much more powerful than keeping your own little stock to yourself. But that’s another story.

Will the summer heat kill this thing?

Frankly, we have no idea if it will.

In fact, I have bad news if you believe it does, because I have some evidence it won’t. Malaysia, Iran, Southern Brazil, Bangladesh, Qatar and Saudi Arabia, which are warm regions, also see an exponential spread of the infection with no sign that it is less serious there. And guess what, in Australia, it is also raising exponentially. Wait a second. It’s SUMMER in Australia right now.

Besides, MERS is also a corona-virus and it evolves mostly in hot countries.

Only time will tell.

Will this disease come back?

Although nobody has a crystal ball, it is not difficult to say with confidence that it will.

Given its stealthy nature, it is unlikely that it will totally disappear, as it has so many opportunities to hide. There will be new epidemic waves in places which already experienced the epidemic. These new waves may be purely local or imported from other countries.

Hopefully, we will be better prepared to face those new waves in the future, both thanks to the populations waking up and also to medical cures and knowledge that will help prevent disasters. Asian countries that have been strongly impacted by SARS a decade ago have reacted to this crisis in a much more timely manner than European countries, which have no experience of such epidemic in the last decades. Hopefully, this will teach us all a lesson.

Does 5G technology cause the spread of the virus?

There are some people who believe it does. While I am personally against 5G for many reasons, I do not believe it has much impact in the spread of this particular disease. Some countries experience exponential growth but do not have 5G technology, such as Iran or Malaysia. So that claim can be easily dismissed.

As an individual, be aware

This is a great time for you to wake up. Read about how the financial system works. You will realize that all the assumptions you have been making are wrong on this topic.

Beware that politicians will use this crisis as an opportunity for them.

As an example, before this crisis, Emmanuel Macron was in deep trouble.  The yellow vests had been behind his neck for more than a year. He was facing a huge backlash during the municipal elections. He was rushing to pass bills using all the non democratic tools he had at his disposal.

Then the sanitary crisis hit.

And suddenly, people can’t protest anymore. But he maintained the elections, knowing that many people wouldn’t go vote out of fear. And now he is using the crisis to pass bills to suppress rights. Dirty politics.

Don’t get me wrong. I may not like him, but his “opponents” are not better than he is. They would have probably used the crisis to their own advantage as well.

We have to stay put and observe. No sanitary crisis should be the pretext to switch to a more authoritarian state.

Final note

If you spotted any mistake in this article, do let me know in the comments in a constructive way, preferably with non controversial sources. Please stay calm and polite as I will immediately delete any offensive comment (they are moderated anyway so nobody will see your rants 🙂 ).

And please, if you have any sourced evidence that I am wrong, I would love to be proven wrong.

Stay safe. Protect others. If you believe that this article can help others, share it around you!

Incredible Healing Abilities

Our bodies have been evolving for millions of years to take care of themselves in environments that are hardly friendly. This might not be a surprise to you, yet I am always amazed at our bodies’ capabilities.

The accident

On January 10, one and a half week ago, while I was cleaning a 3D print with my bare hands, a splinter made its way deeply through the skin of my right index. I felt it very clearly. This was from a PLA 3D filament that has little pieces of wood inside, to give a very nice wooden effect to the result. Here is the culprit:

Note that PLA is mainly made of corn, so it is not as toxic as other filaments such as ABS.

Despite having felt the stingy event, I could not find any trace on the skin of that tiny piece of wood, despite examining it with a magnifier, it was totally invisible, since it was quite deep and also in a color that is not so different from that of the human skin. However, there was something out of place as I could definitely feel pain when I was pressing on it.

My reaction

So I decided to do a little experiment: let the body deal with it. I was pretty sure that this piece of wood was as sterile as it could be since it passed very slowly in the nozzle of the 3D printer at a killing temperature of 200 degrees Celsius (392° F). I would probably have acted differently if it was a thorn from an outside plant or tree which might be infected with all kinds of pathogens. But taking that splinter out would have needed some heavy butchery down to the flesh, which I definitely wanted to avoid since that could also lead to infection.

The next day, an inflammation started, creating a bubble of liquid around the splinter, which became visible through the skin and liquid. What a miracle the human body is!

Testing further on…

Rather than bursting the bubble open and taking everything out, I let the body continue the process. And a week later, here is the result:

Okay, it might not look so pretty. Nevertheless, the body has isolated this external object and shielded it with protection all around it. It will come out very soon by itself, without any need for some external intervention.

Conclusion

Finally, a few days later, the skin dried around it, allowing me to remove the perfectly isolated piece:

After removing that part easily, the skin under it is as good as new:

What a miracle!

Stay healthy!

Planned Obsolescence, 0 – 3D Printer, 2

This is a follow-up to my older post Planned Obsolescence, 0 – 3D Printer, 1.

Have you ever had a problem with you vacuum cleaner where the electric cord just won’t stay out and will annoyingly get back inside the machine slowly? Like this:

Well, that happened to me. You can of course open it and try to figure out which piece is having a problem. But there’s a good chance that it won’t fix it for good and the problem will come back – that’s the whole point of programmed obsolescence.

So I designed a very simple clip to hold the wire in place, using the spring of a normal clothes peg – which by the way turned out to be very impractical as a temporary fix.

Here is the result:

 

Plain and simple, and downloadable on my thingiverse page, as usual.

So, here we go, Planned Obsolescence 0 – 3D Printing 2. 🙂

A Board for Paper-Based Spaced Repetition Memorization

I’ve been using spaced repetition for quite some time now. My favorite program is Anki, even if I have also tried a few others. I had actually developed one myself before I even knew the SuperMemo algorithm existed back in the late 1990’s, that was more than 10 years before the first Anki release.

Interestingly, spaced repetition has been around since the democratization of computers. That’s for a reason: spaced repetition is very easy to do on computers, but not so easy with physical supports. Although Piotr Wozniak, the inventor of Spaced Repetition, used paper to do his studies, he switched to a computerized version as soon as he got a computer. I have been wondering for a while how it could be achieved without too much hassle from the user’s point of view. I finally came up with what I find a rather easy and elegant solution.

The problem with regular flashcards

Who didn’t try to make paper cards of things they wanted to remember? You write a question on the front side, the answer on the back side. It could be anything, including pictures. When picking that card, you have to remember the answer. By repeating the process, you’ll learn that information, eventually.

However, without a planned schedule, that process is very inefficient. You often get exposed to cards that you already know perfectly, which is frustrating, especially if there are so many of them. The sensation that you’re losing your time is taking over. Then you’re tempted to put them away for good. Only to realize a few months later that you forgot the information they hold. Similarly, you sometimes get exposed to cards that you have already forgotten.

This is why Spaced Repetition has been invented: it is optimizing the interval at which you are exposed to the different cards.

Spaced Repetition principles

So, just as a reminder, what is Spaced Repetition?

Basically, it is taking advantage of how our memory works. When exposed to some information for the first time, the brain forgets it very fast. It could be just an hour or a day. Then it filters this information out, to give space to new information. But when exposed to this information again before it is wiped out, the brain starts giving some bigger importance to it. Thus it will remember it longer. Maybe 2 or 3 days.

Again, after a few days, that information will be deleted. Unless you get exposed to it again before it is erased, in which case it will get an even stronger importance. This time, the brain will remember it for a week or two. And so on. Basically, every time you remember that information before it gets deleted, the brain sort of doubles its importance. This means that it will take double the time before it forgets it. “Double” is a rough estimate, the actual rate varies from person to person, and heavily depends on the knowledge to be learned itself, along with the eagerness of the learner.

So the goal is to be exposed to the information at increasing intervals. The key being that the information should reappear before it is erased from your memory.

Attempts

There are people who have attempted to do that. Of course, the inventor himself came up with tables where he marks the intervals.

Although it works, it uses up some paper, and you need a cache to cover the words that need to be learned.

Other people have invented something which is closer to my goal. The idea is to have several boxes, each one of them contains a different interval. The first time you’re exposed to a card, you’ll put it in the first box, which is the daily interval. Once it is learned, it goes to the second box, which could be the weekly interval. And so on.

There is still a problem with this method: if you pick cards from the weekly box every Sunday, then you’ll pick cards from Saturday, which is not good.

In other words, the question is: how do you know how many cards to pick from the weekly box and when to pick them? How do you know 7 days have really passed since that card was put in the box? You don’t know. Which can cause problems. Especially when moving to longer intervals.

Thinking of a board

I thought about developing a board on which it would be easy to know when to pick cards, especially on longer intervals.

Just like the boxes, the goal is to have several zones on the board, with increasing intervals. Thus when remembering a card in a certain zone, it is then moving up to the next zone. This way, the intervals for a card are increasing, similar to the boxes.

Furthermore, for a card in a long interval zone, we can add markers to show where we are in the interval. Luckily, it is not difficult to make markers.

Additionally, everything depends on the size of the cards you want. I chose the “compact” route, with cards that are square and not bigger than an inch (actually 2 cm in my prototype). But of course, the same principle could just be used with bigger cards, it would simply take more space.

The final result and its explanations

Here is the model of the board I have come up with, which I then printed with a 3D printer.

The column on the right represents the shortest intervals. Every column has two parts: the left part with larger holes in which the cards can be kept, and the right part that contains small holes in which little pegs can be inserted. These pegs are the markers that help keep track of where we are in time.

Moving Pegs

Basically, you just move every peg one step further. They show you directly which cards need to be reviewed that day. Here is what happens when you start a new day:

For the longest intervals, the pegs are moved forward only when the last daily peg reaches one of the marked spots, as seen in this picture:

This way, the two last columns move forward only when the “Daily Move” column reaches one marked spot. This happens every week and every month, respectively.

Note that the last 3 columns have more “peg holes” than “card holes”. Therefore, you don’t need to review cards in these three columns right away when the peg comes to a new spot with cards. Instead, you can pick them gradually, for instance on less busy days.

Learning cards

Every day, you pick cards from the spots that are marked by the pegs. If you forgot the contents of the card, then that card goes back to daily learning, at the bottom right of the board.

If you did remember what was on a card, then you can move it to the next zone, just behind the next zone’s marker. This way, you will have to wait a full cycle of the marker to review that card again.

Here is the representation of the movements of the cards, according to the current peg positions on that board:

Conclusion

This board, which I have already been using for a while now, is very convenient for spaced repetition without the need of a computer. It is quite compact, in fact I have calculated that it could hold no less than 5000 cards. Of course, other boards can be printed if this is not sufficient! It still needs to get a decent cover so that it could be easily transportable.

The board is available to print on Thingiverse: https://www.thingiverse.com/thing:3974248

It is also available on my gitlab: https://gitlab.com/jytou/3d-paper-spaced-repetition

I have also written a converter to print your anki decks: https://gitlab.com/jytou/anki2papergenerator