J’ai écrit un article détaillé sur le Covid-19 (maladie causée par le virus SARS-CoV-2). Pour ceux qui ne veulent pas prendre le temps de lire un long article, voici un résumé (mais vous allez rater toutes les blagues…).
Avertissement : je suis docteur en informatique, mais PAS docteur en médecine. De plus, un résumé ne couvre pas tous les détails et n’est forcément pas aussi objectif qu’un article complet.
Le Covid-19 est-il dangereux ?
Oui. Bien qu’on estime que 80 % des personnes infectées s’en sortent sans problème majeur, une portion non négligeable des malades développe des complications. Dans ce cas, sans traitement, il peut tuer. Malheureusement, le pourcentage de mortalité (ou « létalité ») n’est pas encore clairement calculé (ni calculable pour l’instant). Malgré tout, il est reconnu qu’il est beaucoup plus violent et fatal qu’une grippe classique. Nous ne savons juste pas encore à quel point.
Quels sont les symptômes ?
La fièvre et la toux sont les symptômes les plus courants. Attention, il y a toute une série d’autres symptômes que l’on retrouve également assez souvent : fatigue, douleurs musculaires, maux de gorge, difficultés à respirer. La perte de l’odorat et du goût ainsi que de l’appétit sont également des signes à ne pas négliger. Au vu du large éventail de symptômes, ils ne peuvent pas établir à eux seuls un diagnostic clair. En cas de doute, il faut se faire tester au plus tôt, car les traitements connus ne sont efficaces qu’en début d’infection.
Voici un certain nombre de faits intéressants :
- grâce au séquençage génétique du virus, on sait :
- qu’il s’attaque à l’hémoglobine, provoquant un manque d’oxygène généralisé chez les patients,
- qu’il peut entrer dans les cellules grâce à deux mécanismes différents,
- qu’il infecte très probablement à la fois les cellules humaines et une bactérie, Prevotella, connue pour causer des problèmes chez l’homme comme des chocs septiques, et c’est la combinaison du virus et de la bactérie qui rendent les symptômes particulièrement létaux (plus dans l’article complet).
Dois-je foncer à l’hôpital ou chez mon médecin si je pense être malade ?
Surtout pas. Y aller physiquement est la pire des choses à faire. Nous avons actuellement une technologie merveilleuse qui s’appelle le téléphone, et qui ne peut pas transmettre le virus. Appelez votre médecin ou le SAMU afin d’éviter de contaminer tout le monde ou tout simplement de choper le Covid-19 si vous aviez autre chose (eh oui, les simples rhumes, gastro ou grippes circulent toujours, comme d’habitude).
Le Covid-19 est-il contagieux ?
Le consensus est qu’il est EXTRÊMEMENT contagieux, même si on ne sait pas encore exactement à quel point. Même les personnels de santé qui utilisent toutes les précautions tombent malades. Il se répand principalement par les petites projections sortant de la bouche d’une personne infectée lorsqu’elle tousse ou parle. Mais le virus peut également rester collé sur des surfaces autour de nous. On ne sait pas exactement combien de temps il peut survivre et il y a de fortes chances que sa survie dépende fortement de l’environnement. Sur de bateau de croisière Diamond Princess, des traces du virus ont été découvertes 17 jours après le départ des passagers…
La grippe classique se manifeste généralement par des symptômes clairs 1 ou deux jours après avoir été contaminé. En revanche, le SARS-CoV-2 peut « dormir » sans être détecté dans une personne apparemment saine pendant 2 semaines. Une personne infectée peut être contagieuse pendant une période allant jusqu’à 5 ou 6 semaines, là où la grippe n’est généralement contagieuse que pendant une semaine.
Serai-je immunisé après l’avoir attrapé ?
On ne sait pas encore exactement. Une chose est sûre, le virus mute, comme un virus grippal classique, et même si une personne peut peut-être développer une certaine immunité contre une souche, elle ne sera pas immunisée contre les autres souches.
Que doivent faire les gouvernements ?
Tester la population massivement. Tester, tester, tester, tester. Détecter les foyers infectieux au plus tôt pour éviter les contagions de masse. Tester systématiquement tous ceux qui entrent sur le territoire.
Les systèmes de santé partout dans le monde devraient vérifier au plus tôt la chloroquine (un médicament contre la malaria qui est utilisé depuis longtemps et dont les effets sont connus, et qui a montré des effets positifs contre le Covid-19) associée à de l’azithromycine, un antibiotique aux propriétés anti-virales. Il n’y a pas une minute à perdre. C’est la raison pour laquelle tester la population est extrêmement important : autant il est facile de traiter une personne infectée si elle est détectée à temps, autant ces traitements ne fonctionnent plus du tout lorsque la maladie est trop avancée. NE PRENEZ PAS DE MÉDICAMENTS SANS AVIS MÉDICAL !
Si la situation spirale hors de contrôle à cause d’une réaction trop tardive, il n’y a pas d’autre solution que de confiner la population pour éviter que les hôpitaux ne soient débordés. Préparez vos hôpitaux pour une vague massive de gens dans des situations critiques. Un médecin italien décrivait la situation ainsi : « C’est une véritable bombe à retardement ».
Pour éviter d’énormes dommages collatéraux pour l’économie des zones confinées, les entreprises et surtout les plus petites et fragiles d’entre-elles qui n’ont que peu de trésorerie doivent être subventionnées. Les plus pauvres qui sont déjà précaires doivent bénéficier d’aides, sans quoi des masses en colère viendront se presser aux portes des gouvernements.
Que faire individuellement ?
Si vous vivez dans un pays qui ne teste pas sa population (comme la France actuellement, au 24/03/2020), il est essentiel de s’isoler et de se protéger au maximum. Si votre région est particulièrement affectée, utilisez des protections si vous en avez lorsque vous devez sortir.
En revanche, si votre pays a adopté une attitude logique et saine en testant et traitant sa population, tout devrait bien se passer. Dans ce cas, suivez les directives des autorités.
Appliquez des mesures de distanciation physique le temps que la vague passe. Évitez les foules. LAVEZ-VOUS LES MAINS. Si vous êtes fumeur, arrêtez de fumer (c’est un facteur aggravant). Ne serrez pas les mains et ne vous touchez pas le visage. Si vous pouvez, télétravaillez.
Si vous en avez, portez un masque (et si vous en avez en trop, donnez-les aux personnels de santé, ils en ont cruellement besoin !):
Protégez vos proches, en particulier les personnes âgées. Essayer dans la mesure du possible de ne pas les rencontrer en personne mais ne les laissez pas tomber ! Elles ont particulièrement besoin d’aide en ce moment. Gardez le contact au téléphone.
Réduisez le stress. Prenez des vitamines et compléments alimentaires pour fortifier votre système immunitaire (l’article complet donne plus de détails).
Si vous êtes chef d’entreprise, vous pouvez faire beaucoup pour assurer la sécurité de vos employés et de votre entreprise. Agissez vite.
Que faire en cas de confinement forcé ?
Si vous vivez avec un conjoint violent, vous devez partir maintenant et vous protéger en appelant les services d’aide. Le confinement va aggraver votre situation de manière drastique.
La quarantaine, ce n’est pas forcément rigolo. Acceptez le fait que vous ne pouvez rien y faire et que tout dépend de votre propre réaction à la situation. Utilisez l’EFT pour diminuer votre anxiété.
Buvez des boissons chaudes. Faites de l’exercice à la maison.
Quels sont les facteurs aggravants ?
Tout le monde est à risque. Même les jeunes peuvent se retrouver à l’hôpital. Malgré tout, voici quelques facteurs aggravants : l’âge, les problèmes respiratoires chroniques, problèmes cardiaques, diabète, l’obésité, FUMER.
D’où vient ce truc ? D’un labo ?
Peu importe. Il est là. Il faut faire avec. Les véritables origines, artificielles ou non, risquent d’être très difficiles à connaître de manière sûre.
Quel impact sur les économies ?
Nos économies et modèles financiers sont extrêmement fragiles. Ils se basent sur la « croissance ». Sans croissance, il est fort probable que c’est tout le système qui tombera. Nous devrons reconsidérer nos systèmes économiques et financiers. Cette crise figurera probablement dans les livres d’histoire.
Il est bien sûr trop tôt pour prédire ce qui va se passer exactement, même à court terme. Les banques centrales essayent d’éteindre l’incendie. Malgré tout, les dommages sont déjà là et les mesures « classiques » à base d’assouplissement quantitatif (les banques centrales qui injectent de la monnaie massivement sur les marchés) ne suffiront pas.
Nous devrons également repenser tous nos systèmes sociaux. Il devient évident que, en laissant faire « l’économie de marché », les systèmes de santé sont trop fragiles pour résister à des crises sanitaires de grande ampleur. C’est également valable pour les systèmes de distribution qui souffrent déjà des effets de la pandémie, et ce partout dans le monde.
Dois-je me murer sous une montagne de PQ ?
Ce n’est pas la fin du monde. Malgré tout, on devrait tous avoir des produits non périssables en tout temps et en l’absence de crise. Les circuits de distribution n’ont quasiment plus de stock et fonctionnent en flux tendus. Au moindre hoquet dans les rouages bien huilés, c’est la pénurie immédiate.
Mais cela ne dure généralement pas longtemps.
L’un des moyens d’éviter les pénuries est d’acheter local. En cas de crise, le producteur local n’aura que peu de pénuries, tandis que les grandes chaînes de distribution seront perturbées.
Pour terminer…
Il est de plus en plus évident que les gouvernements utilisent la crise sanitaire pour tenter de limiter les libertés individuelles. N’oublions pas leurs actions une fois la crise terminée. Les populations en état de stress sont beaucoup plus facilement manipulables.
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