À propos

Bienvenue sur ce blog!

Pour mieux comprendre où va ce blog, le plus simple est de savoir qui je suis. Je vais donc me présenter brièvement. J’ai de multiples facettes et suis un exemple typique de « multipotentiel » (ce qui peut être vu comme un atout, mais peut aussi être difficile à gérer sans pleine conscience).

Voilà une liste non exhaustive :

  • La science en général, ainsi que la technologie. Cela inclut l’astronomie, la géologie, la climatologie, les nanotechnologies, l’impression 3D, et bien d’autres sujets. Bien sûr, « science sans conscience n’est que ruine de l’âme », donc je m’intéresse également aux aspects philosophiques des impacts que la science a sur nos vies : intelligence artificielle et singularité, trans-humanisme, manipulations génétiques, etc. Le doute, qui est la base de toute science, m’habite en permanence. Certains le trouvent anxiogène. Je trouve au contraire qu’il est libérateur. En effet, c’est la certitude qui est anxiogène car elle oblige à être sur le qui-vive en permanence vis-à-vis de tout ce qui pourrait la mettre en défaut, sans compter qu’elle empêche de changer d’avis facilement, même quand on a manifestement tort. Cette anxiété se cache très souvent au plus profond de l’inconscient, laissant même croire qu’elle n’est pas là, procurant une fausse sensation d’assurance, qui n’est que de la défiance. Pour autant, « douter » ne signifie pas que je n’ai pas d’opinions ou ma propre vision du monde à un instant donné. Je sais simplement que cette vision du monde est amenée à évoluer et n’est pas figée.
  • L’informatique en particulier. Je suis ingénieur en informatique, donc c’est évidemment un sujet qui est en haut de la liste. Enfant, j’ai très rapidement été attiré par les ordinateurs personnels en pleine naissance… le fait de pouvoir les programmer pour faire tout et n’importe quoi me fascinait. Je m’intéresse tout particulièrement à l’intelligence artificielle. J’ai écrit une thèse dans les années 90 dans le domaine, et j’ai toujours suivi les avancées depuis. Autant dire qu’il y a eu du changement ! Il y aura donc des articles sur la technologie dans ce blog. D’autres domaines comme le stockage de données (vos données comme vos photos sont-elles à l’abri d’un crash de disque dur ?… et vos données privées sont-elles à l’abri d’un vol ?). J’ai été aussi été amené très tôt à m’intéresser à tout ce qui concerne le chiffrement, les codes secrets, etc. par mon père qui me proposait régulièrement des énigmes à résoudre sous forme chiffrée.
  • La monnaie libre et la monnaie en général. Sujet que je trouvais « barbant » par excellence, je suis arrivé à m’intéresser à la monnaie par la technologie. L’invention de la « blockchain » peut nous libérer des limitations et problèmes du système bancaire actuel. Elle ne le fera pas avec le bitcoin, mais avec un autre type de monnaie appelée « monnaie libre ». Une telle monnaie existe déjà en France, elle s’appelle Ğ1 (June) et tourne grâce au logiciel Duniter. Je me suis impliqué dans quelques projets connexes comme la traduction de la théorie à la base de ce système monétaire (la Théorie Relative de la Monnaie), ou par le codage informatique d’applications périphériques, comme un programme pour animer les Ğeconomicus, un jeu permettant de découvrir la monnaie libre.
  • Les jeux de plateau. Mon père m’a appris les échecs à l’âge de 5 ans, mais j’ai arrêté de jouer à la majorité. Je ne m’y suis remis qu’assez récemment. Mon cerveau n’est jamais à l’arrêt et apprend sans cesse quelque chose de nouveau. Je connais pas mal de jeux, du Shogi (les échecs japonais) aux Dames, du Go à Hex. On me trouve régulièrement sur littlegolem et je joue aussi parfois à Arimaa. J’ai aussi joué à des jeux RPG et même dirigé des gros clans et équipes mais ça fait longtemps que j’ai arrêté. 🙂
  • Les langues étrangères. Je parle couramment français et anglais (j’ai été dans une école bilingue dès la maternelle), espagnol et allemand avec une bonne maîtrise (même si j’ai besoin de pratiquer), et j’ai étudié d’autres langues à divers niveaux, par ordre décroissant de maîtrise : l’italien, le portugais, l’espéranto, le russe, le turc, le japonais, le danois, l’arabe, le chinois, le coréen et un peu d’irlandais (gaélique). On peut me trouver sur Duolingo et j’ai même démarré une chaîne pour aider les anglophones apprenant le français.
  • La culture et la géographie. Apprendre des langues étrangères est une porte ouverte vers d’autres cultures. Or cela nécessite également des connaissances générales en histoire.
  • La généalogie. Connaître son histoire, c’est aussi connaître sa généalogie, quand c’est possible. Par curiosité, j’ai pas mal travaillé sur mon arbre généalogique, et suis remonté dans toutes les branches jusqu’au début du 18ème siècle, certaines branches remontent même au 15ème siècle.
  • La musique. La culture et l’histoire seraient incomplètes sans musique. Je souscris inconditionnellement à la fameuse citation de Nietzsche : « Sans musique, la vie serait une erreur ». Musicien depuis l’enfance, fan de musique classique (européenne) j’ai même failli en faire mon métier : à l’initiative d’un ami qui m’a entendu jouer, je passe à 14 ans une courte audition devant un pianiste de renom et grand monsieur, Éric Heidsieck, qui me propose d’entrer au conservatoire après avoir écouté deux morceaux malgré mon âge avancé pour ce genre d’études. J’avais d’ailleurs eu un deuxième prix au Concours Musical de France (je me rappelle encore le bracelet métallique de ma montre tremblant bruyamment à mon poignet pendant ma performance, ajoutant encore un peu plus au stress !). Après réflexion, j’ai préféré garder la musique en tant que loisir et me diriger professionnellement vers les sciences – dans l’autre sens, c’est beaucoup plus compliqué ! En tant que pianiste amateur, je joue surtout des morceaux de l’ère classique et romantique, mais en tant que claveciniste, je m’intéresse plus à la période baroque et parfois renaissance. J’ai une chaîne consacrée à ces musiques, n’hésitez pas à aller y jeter un œil. J’adore également les musiques folk venant des quatre coins du monde, d’Irlande et d’Écosse, le flamenco (¡Olé!), les ragas indiens et la musique carnatique, la musique des Andes, la musique traditionnelle chinoise (Guqin, Guzheng, Ehru…), et bien d’autres. Il m’arrive très souvent d’écouter de la musique quand j’ai besoin de me concentrer. Récemment, j’ai aussi plongé dans l’univers des « tongue drum » et autres « handpan », et là, c’est l’improvisation totale !
  • Les films. Avec ma femme, on regarde plein de films. On ne regarde jamais la télé (elle n’est même pas branchée…) mais on s’autorise quelques séries télé sélectionnées de temps en temps en replay. Ce qui nous intéresse surtout, ce sont les techniques d’écriture des scénaristes pour nous tenir en haleine, appliquées à l’écran.
  • La lecture. J’adore lire. J’ai lu beaucoup de fiction à une époque, mais je suis à 100 % dans la non fiction ces dernières années. Mon père, qui ne lisait que des livres d’histoire, me disait que les hasards de la vie ont beaucoup plus d’imagination que tous les romanciers ! Il n’avait pas tort !
  • Cela me mène à une passion d’enfance : l’écriture. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi je n’ai pas démarré ce blog plus tôt. Adolescent et plus tard, j’ai écrit de nombreux romans, jamais publiés et seulement lus et appréciés par mon entourage. Avec l’auto-publication, je publie au compte-goutte et sous un pseudo mes anciens écrits. Je me suis remis à l’écriture et j’ai plusieurs livres publiés à mon actif, là-aussi sous un pseudo.
  • Le Rubik’s Cube. J’ai une étrange histoire avec ce truc. 🙂
  • La psychologie. Je ne suis pas un psychologue, mais ma femme, qui a fait des études dans le domaine, m’a beaucoup appris sur le sujet. C’est un domaine passionnant.
  • La santé. Là aussi, je ne suis pas médecin, mais ma femme m’a beaucoup appris. Je m’intéresse aussi aux effets de nos technologies sur notre santé, comme les pesticides, les OGM… et je m’intéresse beaucoup à la permaculture, à l’agriculture de conservation, etc. La santé passe avant tout par l’alimentation. Je pense que ces sujets vont occuper de plus en plus de place dans le débat public pour les années et décennies à venir.
  • L’écologie. Nous devons prendre soin de notre planète. Enfin, surtout de l’environnement dans lequel nous vivons. J’essaie de réduire mon impact environnemental, mais je ne suis pas non plus un extrémiste.
  • Cela nous amène à la devise qui m’anime : les extrêmes sont toujours mauvais, quels qu’ils soient. Rien n’est jamais noir ou blanc. D’ailleurs, ce n’est pas non plus gris. Au contraire tout épouse la richesse d’une palette de couleurs, un véritable arc-en-ciel.
  • Le développement personnel. Il y a ce lieu commun qui nous fait croire qu’à partir de la trentaine l’humain part en décrépitude – et j’exagère à peine. Bien au contraire, je suis persuadé que nous pouvons nous améliorer sans cesse. Cela passe par une connaissance profonde de qui nous sommes, et que la vie est un changement permanent. Accepter ce mouvement et ces transformations est au cœur de ma vie. C’est la raison pour laquelle j’aime méditer et me sens proche de la philosophie bouddhiste. J’utilise des outils pour faire travailler ma mémoire. Dans les années 90, j’ai codé un système pour apprendre du vocabulaire d’autres langues, basé sur la répétition espacée, sans savoir que cela avait déjà été découvert par ailleurs dans les années 80. Je suis persuadé que des outils comme Anki, le Palais de Loki pour retenir des séries, le système majeur pour retenir des suites de chiffres devraient être enseignés à l’école très jeune. Dans un autre registre de gymnastique cérébrale, j’utilise d’autres claviers que l’Azerty ou le Qwerty – ce sont des artefacts totalement inefficaces (surtout sur écran tactile !) qu’on aurait dû reléguer au musée depuis longtemps. Mais les habitudes d’une population ont la vie dure !
  • Enseigner. Partager le savoir est une passion qui ne date pas d’hier. Dans les années 90 pendant mes études, je donnais des cours du soir à des élèves en difficulté… avant d’enseigner à l’INSA et à la Fac de Sciences. Ce blog est clairement là pour partager du savoir avec… vous.
  • Plein d’autres sujets que j’aimerais développer. Je me suis rendu compte que tout sujet devient intéressant dès qu’on se met à vouloir le comprendre en profondeur. Même le foot ou les voitures peuvent être des sujets intéressants, même s’ils sont tout en bas de la pile pour moi ! 🙂

Comme on peut l’imaginer, mon principal problème est que les journées n’ont que 24 heures et je ne peux donc faire que ce qui est possible dans ce temps imparti. 🙂

Pour terminer, je suis sur Diaspora, Mastodon, LinkedIn, MeWe, Facebook et même Twitter mais j’y suis rarement présent.

Bonne visite!