Préliminaire
À l’heure où la désinformation est partout et où les statistiques sont manipulées dans tous les sens, il est important de partir de sources fiables. Pour ceux qui se demandent d’où sortent mes analyses, je prends les fichiers des décès de l’INSEE qui ont ce format et j’en fais des courbes et des cartes :
Nom complet - date et lieu de naissance - date et lieu de décès
Cf. ce billet initial, et également ce billet pour les plus curieux et pour garantir la transparence sur le traitement des données. Refaites ce que je fais chez vous pour vérifier, le logiciel est à disposition ! Cette analyse ne se base que sur ces fichiers, rien d’autre. Ils ont l’avantage d’être difficilement falsifiables .
Toutes les courbes sont lissées sur 10 jours, et chaque année est pondérée par la population totale de la France, afin de ne pas avoir de biais de ce côté-là.
Les cartes présentées ici représentent la différence de mortalité entre 2020 et les années 2015-2019, dans l’intervalle 15 mars-10 mai pour la première vague et 10 octobre-10 novembre pour la deuxième (elle n’est pas terminée, mais les données après le 10 novembre sont trop incomplètes pour pouvoir les prendre en compte).
Où en est-on ?
Pour ceux que les chiffres intéressent, j’ai récupéré hier le fichier des décès (donc, toutes causes confondues) de novembre. Ce fichier couvre en gros mi-octobre à mi-novembre, mais ça commence à ne plus être fiable dès début novembre où des données commencent à manquer.
Les « padedeuxièmevague » peuvent un peu aller se rhabiller. Ce n’est plus aujourd’hui exactement le même virus qu’en mars, mais c’est un parent. Parle-t-on de « grippe de janvier » puis « grippe de mars » ? Non, ça reste la grippe !
Ici, on a clairement affaire à un virus qui ne réagit pas de la même manière qu’une grippe. Plus soudain. Plus localisé. Car si la grippe frappe dans des zones très larges (couvrant souvent au moins une région administrative) sur des durées relativement longues (plusieurs mois), la Covid semble être beaucoup plus localisée et plus soudaine.
À l’échelle nationale
Les courbes à l’échelle nationale sont plutôt parlantes.
On observe bel et bien une « deuxième vague », qui pour l’instant ne dépasse pas vraiment la grippe de 2016-2017 (l’épidémie la plus meurtrière depuis au moins 20 ans, avant la Covid) à l’échelle nationale.
Petit rappel : les données ne sont pas complètes, en particulier sur la fin de la courbe. On observe aussi une pression non négligeable sur la mortalité par rapport aux années précédentes entre août et octobre. À noter que cette courbe est pondérée par la population totale chaque année. Cette pression n’est donc pas due à une augmentation de la population. Cette courbe va-t-elle redescendre sans monter beaucoup plus haut ? Probable, si les données fournies actuellement par le Gouvernement sont correctes.
Et localement ?
C’est bien beau de regarder la tendance nationale, mais localement, il y a des courbes qui montrent qu’il ne s’agit pas d’une « grippette ». En voici quelques exemples.
On voit bien une recrudescence de la mortalité de manière bien plus brutale qu’une grippe dans de nombreux départements, comparé aux années précédentes (2015-2019).
On observe que les départements très touchés par la deuxième vague ont globalement été assez épargnés lors de la première vague (à part le Rhône). Le département des Bouches-du-Rhône, siège du Pr. Raoult, n’est pas particulièrement épargné. Évidemment, tous les hôpitaux de ce département ne pratiquent pas le protocole du Professeur (tandis que des hôpitaux dans d’autres départements peuvent très bien le pratiquer), donc on ne peut en tirer aucune conclusion.
Ce qui est également intéressant, c’est que les départements les plus touchés lors de la première vague semblent être épargnés pour l’essentiel par la deuxième :
Là encore, difficile de comprendre pourquoi, les raisons peuvent être multiples. Une certaine immunité collective. Un comportement plus « responsable » des gens qui ont été touchés et ont vécu la première vague. Ou tout simplement le fait que le virus sévisse vraiment localement et donc ne revienne pas vraiment là où il a déjà été… pour l’instant.
Et en carte ?
Lorsqu’on regarde sous forme de carte, la surmortalité a été très localisée lors de la première vague :
C’est donc principalement la région parisienne, l’Alsace et la Lorraine qui ont été touchées, mais également le Rhône dans une moindre mesure.
Pour la deuxième vague :
Quand on superpose les deux cartes, on voit bien la différence de localisation :
Globalement, l’ouest et de sud-ouest ont été particulièrement épargnés par les deux vagues. Climat ? Humidité ? Vent ? Températures ? Chance ? Moins d’activité économique et donc moins d’échanges avec de potentiels contaminants ? Difficile à dire.
Et le bilan sur l’année ?
L’année n’est pas terminée, mais sa fin approche, et une tendance se dessine très nettement. Car c’est bien beau d’avoir des vagues, mais est-ce que par hasard une « grippe étalée » aurait le même effet global qu’un « Covid soudain » ? En d’autres termes, la Covid fait-elle plus ou moins de morts que la grippe ? Grippe qui par ailleurs a officiellement totalement disparu cette année…
Le nombre de morts cette année s’élève (jusqu’à mi-novembre 2020) à 595940. C’est donc le nombre de décès sur sur 10,5 mois. Cela devrait donc nous amener au minimum (la tendance en hiver – et donc au mois de novembre-décembre étant quand même à la hausse en général) à : 595940×12÷10,5≃681074.
C’est quand même une hausse minimum de 9,6 % par rapport à l’année 2019 (probablement plus, mais on ne le saura véritablement que l’année prochaine vers mi-février), à comparer avec des hausses de 0,4 %, 0,5 %, et 2,2 % les années précédentes (2,2 %, c’est la grippe de 2017). Comment expliquer ce bond, si ce n’est par un virus plus virulent que les précédents ? Effet « papy boom » ? Peut-être. Et vous, vous en pensez quoi ?
Qui meurt ?
Voici les courbes de mortalité en fonction des classes d’âge.
Très clairement, ce sont les personnes au-dessus de 70 ans qui sont les plus touchées, et dans une moindre mesure les 50-70 aussi. Étaient ils tous grabataires lorsqu’ils sont morts ? À vous de voir. Leur durée de vie était-elle limitée ? Pour certains, sûrement. Tous ? J’en doute.
Pour les plus jeunes, ils sont visiblement largement épargnés (même si ce ne sont que des statistiques, attention, il y a des gagnants au loto…) :
Pour rappel, lorsqu’un « petit vieux », vos parents, vos grands-parents, attrapent la Covid, ça ne se fait pas par génération spontanée. C’est qu’ils ont été en contact avec quelqu’un qui était contaminé.
Une société, c’est fait pour protéger les plus fragiles. Sinon, on en revient aux lois de la jungle.
Une pandémie terrifiante ?
10 % de mortalité supplémentaire, c’est loin d’être négligeable. Pour autant, ce n’est pas non plus la peste ou le choléra.
La comparaison avec la grippe espagnole est quand même un bon exemple. Il y a tout de même une grosse différence : la grippe espagnole a profité du terrain de populations au système immunitaire épuisé par la malnutrition suite à la Première Guerre Mondiale, tandis que la Covid se régale de maladies liées à un autre type de malnutrition et de mauvaises habitudes de vie. Mais le schéma semble être le même.
Par ailleurs, il est intéressant de voir que, dans des pays bien gérés, il n’y a que peu voire pas de surmortalité du tout. Dépistage précoce, traçage, utilisation de médicaments pour éviter les cas graves (on va en parler plus loin). Rien de tout cela n’a été mis en place efficacement chez nous. Alors non, on est loin du « virus dévastateur » qu’on nous a vendu avec les images terrifiantes de Wuhan, rappelant les pires films d’apocalypse.
Pas que la mortalité
Pour autant, n’oublions pas que je n’analyse ici que la mortalité. Mais la Covid, c’est bien d’autres choses.
C’est, en l’absence de traitement, aussi la surcharge des hôpitaux, ce qui implique des soins retardés voire annulés pour beaucoup de patients qui en avaient besoin : greffes, opérations du cœur, cancers, accidents, etc. Et donc plus de morts sur le long terme.
Mais c’est aussi, et on n’en parle pas assez, beaucoup de gens qui « s’en sortent », mais à quel prix ? Lésions irréversibles d’organes, myocardites soudaines, problèmes cognitifs, perte à vie du goût et/ou de l’odorat voire parfois de l’ouïe, sans compter ceux (rares mais ils sont là !) qui « galèrent » à être malades pendant des mois.
Même s’ils survivent pour l’instant, tous ceux-là sont des laissés pour compte de notre société malade. Et ils ne sont comptabilisés nulle part.
Alors oui, il faut faire « quelque chose », et ne pas laisser le virus se répandre comme on le fait d’habitude avec les simples grippes. Avant la Covid, combien de fois êtes-vous allé au boulot avec « une petite crève », combien de fois avez-vous éternué ou toussé sans rien devant la bouche en plein milieu d’autres personnes, combien de fois avez-vous « chopé une cochonnerie » suite à des contacts avec des gens manifestement malades ? Combien de fois par jour vous laviez-vous les mains avant la Covid ?
Confinement, masques, barrières, touça…
On peut se poser la question de l’utilité (ou de l’inutilité) de ces mesures. Je connais très bien une école de plus de 1000 élèves où des règles simples mais strictes ont été appliquées : masques, lavage de mains réguliers, désinfection routinière, empêcher les gens d’être en contact rapproché, limiter les interactions entre les différentes classes, mise en quarantaine immédiate des contacts les plus proches en cas de Covid détectée, ouverture des fenêtres, etc. Tout ça malgré tout dans le respect des individus.
Dans cet établissement, les cas de Covid n’ont pas dégénéré et n’ont pas contaminé une large quantité de gens, comme ça aurait très bien pu arriver dans des lieux où, quoi qu’on fasse, il y a des contacts fréquents entre un grand nombre de personnes. La chance ? Peut-être. J’ai quand même tendance à croire qu’on est tous les ouvriers de notre chance. 🙂
Faut-il pour autant tous nous isoler ? Non. L’école en question est ouverte et fonctionne quasiment à plein régime. Elle est tout simplement très bien gérée et les gens y ont adopté une attitude responsable. Des pays comme la Corée du Sud, la Norvège, l’Allemagne et bien d’autres ont montré que des pays bien gérés peuvent parfaitement contenir le virus sans forcément avoir recours à des confinements forcés de toute leur population sur le long terme.
En revanche, lorsqu’on voit des métros bondés chez nous, tandis que les pistes de ski en plein air sont interdites, il y a de quoi se poser des questions sur les mesures mises en place et sur les véritables intentions des dirigeants…
Réponse médicale
Les intentions des dirigeants… parlons-en, justement.
Pas une grippe…
On est ici en présence d’une maladie qui est clairement plus « méchante » qu’une simple grippe. Comment traite-t-on une grippe ? Au lit, bouillon de poulet, riz, carottes et aspirine ou doliprane suivant les préférences. Et en cas de problèmes respiratoires sérieux, hospitalisation. C’est exactement ce que le Gouvernement a fait avec la Covid.
Grave erreur ! C’est cette politique qui a saturé les hôpitaux avec une surmortalité élevée.
Pourtant, il existe des moyens de prévenir la Covid, ou du moins d’éviter d’en arriver à l’hospitalisation pour une large part des patients. Ceci dit, ce n’est pas la seule maladie pour laquelle des solutions existent, et ne sont pas utilisées pour autant. La faim tue 9 millions de personnes par an dans le monde, il y a pourtant un remède très simple, et il suffirait de délester les plus riches d’un pourcentage infime de leur richesse pour l’offrir… mais revenons à la Covid, qui est encore loin des 9 millions de morts pour l’instant.
Solutions
Pour commencer, en prévention, beaucoup de médecins préconisent exactement ce que je conseillais dès mars (et je ne suis pas médecin !) : vitamine D (extrêmement efficace pour combattre les infections respiratoires), vitamine C, et zinc, facilement trouvables et aux effets indésirables quasi inexistants. C’est pas cher, pas risqué et simple. Pourquoi ne pas proposer cela à l’ensemble des Français, en particulier ceux les plus à risque ? Avant même qu’on connaisse d’autres traitements, c’était une étape de base simple.
Ensuite sont venus d’autres médicaments qui ont été testés par de nombreux médecins. Par exemple, l’azithromycine, avec des résultats très probants, pour un risque quasi inexistant puisque c’est un médicament couramment utilisé dans le traitement d’autres infections. Pas cher. Efficace. Que demande-t-on de mieux ? Les médecins qui ont essayé (avec succès !) se sont fait rappeler à l’ordre… par leur Ordre, justement. Il valait mieux tester le remdesivir, dépenser des millions pour un médicament qui n’avait pas prouvé son efficacité (on sait maintenant qu’il n’est pas efficace) et qui en plus est toxique (problèmes rénaux).
Il y a aussi la chloroquine, utilisée aussi dans bien d’autres pays apparemment avec succès, même si son effet n’est pas miraculeux. Elle a au moins l’avantage d’être connue depuis longtemps.
D’autres médicaments permettent également de lutter très efficacement contre la Covid, essais cliniques en double aveugle à l’appui. C’est le cas de l’Ivermectine. Pas chère. Utilisée depuis 40 ans sans problèmes. Mais non, personne n’en parle.
Chut. Il vaut mieux tester un vaccin qui va coûter des milliards… dont on ne connaît pas l’efficacité à grande échelle et encore moins à long terme, qui provoque des réactions allergiques, et dont on ne connaît pas les effets secondaires sur le moyen et long terme. On se fout de nous !
Impact économique
Comme je l’avais décrit dès le mois de mars, la Covid provoque une crise économique sans précédent. En France, en parle même de -20 % de croissance sur l’année.
Le Grand Reset
Or, le système financier ne peut survivre sans croissance. Du coup, on nous prépare un « grand reset ». Et ce n’est pas une « théorie complotiste ». C’est annoncé et soutenu publiquement par le Forum Économique Mondial, qui réunit régulièrement les grands de ce monde. Le coupable qui rend ce « reset » nécessaire ? Le virus, bien entendu.
En réalité, ce « reset » n’est que l’aboutissement logique d’une finance basée sur la croissance… qui n’est déjà plus là depuis une bonne décennie. Le système financier s’écroulait déjà malgré les tentatives désespérées de la Banque Centrale Européenne de maintenir le système à flot en injectant massivement de la monnaie dans le système bancaire et qui redouble d’efforts actuellement. Il se serait effondré, même sans Covid. Allons-nous laisser bâtir une société nouvelle par ceux-là même qui ont construit ce qui a déjà amené la destruction de toutes les infrastructures publiques et aux inégalités croissantes que l’on connaît aujourd’hui ?
Changements – à nous de jouer !
Il y a pourtant d’autres solutions : monnaie libre, démocratie participative. C’est le moment pour chacun d’entre-nous de s’intéresser à toutes ces initiatives car ceux qui se prétendent « chefs » ne pourront pas imposer un nouveau modèle sans notre consentement. Consentement qu’ils tenteront d’obtenir à tout prix par du lavage de cerveau via les médias qu’ils possèdent, ainsi que par l’intimidation.
En l’occurrence, l’information et la connaissance sont le pouvoir.
Lorsqu’il faut rebâtir la société suite à une crise, il vaut mieux être informé, pouvoir se « poser » et réfléchir. Or, aujourd’hui l’ambiance est exactement l’exact opposé :
- la peur, très mauvaise conseillère, sous la forme du virus, mais aussi des masques, de la répression policière, de l’introduction de black blocs violents dans les manifestations pacifiques, le discours anxiogène en boucle des médias, les intimidations de l’Ordre des Médecins, et jusqu’à l’incarcération en asile psychiatrique des dissidents…
- l’émotion, très mauvaise conseillère aussi, par le confinement, la perte massive d’emplois, le vote incessant de lois toujours plus liberticides et privilégiant toujours les plus privilégiés aux dépens des autres…
Autant que possible, nous devons collectivement ne pas céder à ces émotions… facile à dire, plus difficile à faire.
Pour conclure
La Covid est-elle le pire fléau que l’humanité ait connu ? Évidemment, non. La Covid tue, modérément, plus qu’une grippe, en particulier quand elle n’est pas traitée correctement.
Et pourtant, des traitements simples existent, mais ils sont systématiquement refoulés par les gouvernements. Simple incompétence ? Peut-être. Ça pue quand même la corruption, tout ça. On voudrait utiliser la stratégie de la peur pour museler et contrôler une population qu’on ne ferait pas autrement.
C’est en tout cas une opportunité rêvée pour les gouvernants de calmer les ardeurs de manifestants toujours plus nombreux, partout dans le monde. Avez-vous entendu parler de ces centaines de millions d’Indiens qui se soulèvent actuellement ? Chuuuut.
Souvenons-nous le jour venu qu’il n’y a une crise économique que parce que tout le système financier est basé sur l’enrichissement d’une minorité aux dépens de la majorité – par le biais d’intérêts bancaires pour rembourser de la monnaie créée à partir de rien. Souvenons-nous aussi des slogans de croissance économique brandis depuis des décennies, et la doctrine néo-libérale du « il faut tout privatiser et tout déréguler ». Ces deux facteurs créent des multinationales surpuissantes – plus puissantes que de nombreux états -, tandis que les infrastructures pour le bien commun sont délaissées – sans hôpitaux, la Covid fait des ravages.
À l’inverse, gardons-nous bien de croire qu’un Gouvernement (à la chinoise) va résoudre tous nos problèmes. Tant que nous n’avons aucun contrôle sur les pouvoirs que nous déléguons, à qui que ce soit, nous nous ferons abuser. C’est une évidence qu’il est bon de rappeler de temps en temps.